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12.


Je passai la matinée à retourner les événements dans ma tête. Je fus totalement incapable d'abattre la moindre tâche. Tout ce que je pus faire, ce fut réfléchir et faire des recherches sur internet. J'eus du mal à trouver une façon de dénommer ce qu'il s'était passé. Ce n'était pas une « perte de conscience » ni un « moment d'absence ». Je ne savais même pas quoi écrire.

Quelque part, ça ressemblait à du somnambulisme sans en être puisqu'il était réveillé. Je finis par taper « somnambulisme en étant éveillé ». J'eus un bon nombre de pages à fouiller. Ce n'était que des articles sur le somnambulisme et les désordres du sommeil. Dont une parlait d'automatisme.

En médecine, l'automatisme est un bref épisode d'inconscient. Le malade agit de façon inconsciente pendant quelques secondes ou plusieurs minutes, parfois plus longtemps. Il peut se souvenir ou non, parler de façon cohérente ou non.

Selon l'article, cela pourrait être relié à une maladie comme l'épilepsie, le somnambulisme. Certains médicaments pourraient même causer ce problème.

La description des événements était si proche de ce qu'il s'était passé que je m'en sentis rassurée. Cependant, il y avait une différence majeure entre les exemples d'actions et ce qu'il s'était passé avec Carter. Le malade agissait de façon automatique, c'est-à-dire, faisant des actions du quotidien : conduire, cuisiner, se doucher... Ce genre de choses.

Or, Carter m'avait dit que jamais il n'aurait été dans ce grenier de lui-même. De plus, il m'avait bien dit que seul le directeur avait la clé.

Je ne savais pas quoi penser. C'était forcément une forme d'automatisme. Il ne pouvait pas en aller autrement. Je ne croyais pas aux histoires de fantômes. Elles me divertissaient et j'aimais les films d'épouvante mais je n'y croyais pas.

Nonobstant, je ne pouvais nier avoir peur. Entre Jenna, Lila et maintenant Carter... Toute cette farce commençait à être un peu trop élaborée pour n'être qu'une vaste blague. Avaient-ils joué le même tour à Jenna ? Y avait-elle cru ?

Si c'était une comédie à l'échelle de la ville, Lila ou Louis me l'aurait dit. Ils savaient pour ma santé et ils n'auraient pas cautionné cela. J'en étais certaine. Peut-être qu'ils ne pensaient pas que ça avait cette ampleur... ?

Je me pris la tête entre les mains, une puissante migraine commençant à pointer le bout de son nez. Je ne devais plus penser à ça. Plus pour le moment, en tout cas. J'allais me concentrer sur mon travail et, ensuite, je verrais. Une fois chez moi, je pourrais faire des recherches si c'était nécessaire.

Soit ils jouaient la comédie pour me faire peur, soit Carter avait un problème. Que ça soit de l'épilepsie qui déclenchait des crises de somnambulisme ou d'automatisme. Ou alors, c'était juste moi qui me montait la tête, toute seule, angoissée que j'étais.

Je travaillai jusqu'à midi, m'obligeant à me concentrer pour ne plus réfléchir. Lorsque l'heure vint de descendre dans la cafétéria, je ne pus m'empêcher de passer par la pièce au bout du couloir pour vérifier la porte. Je tirai sur la poignée.

Elle résista. J'eus beau insister, elle était fermée. Verrouillée. Impossible à ouvrir. Rien n'y fit. C'était juste impossible. Ça ne se pouvait pas. Carter l'avait ouverte à notre arrivée. Nous étions montés dans ce maudit grenier. Et il n'avait pas pu reverrouiller.

Sauf peut-être lorsqu'il m'a dit qu'il allait chercher la trousse de secours. Il avait eu le temps d'aller verrouiller la porte pour me faire croire qu'elle était fermée tout du long.

Je secouai la tête, refusant le début de paranoïa qui me guettait. Si je me laissais aller à songer à une quelconque coalition, j'allais devenir folle. Totalement barrée. Exactement comme Jenna. J'allais devoir fuir Bloomingdale et, sûrement, finir chez le psy.

Je rejoignis les autres à la cafétéria. Carter était assis entre Holly et Andrew. La première était collée à son collègue, lui tentait de lui échapper et Andrew discutait avec Ginny et les deux sœurs.

J'allai récupérer mon plateau avant de les rejoindre. Je me retrouvai quelque peu isolée, seule à côté de Ginny. Cette dernière me sourit, accueillante, comme toujours.

- Ça va ? Tu ne t'ennuies pas trop, toute seule dans le bureau ?

- Loin de là, répondis-je. Le directeur m'a laissé beaucoup de choses à faire.

- Dommage. J'aurais bien usé d'un peu d'aide dans ma classe.

Je me tournai vers elle.

- Comment ça ?

- Mon aide n'est pas là, cette après-midi alors je me retrouve seule avec presque trente maternelles. Je ne sais pas comment je vais m'en sortir.

- Je peux venir, si tu veux. La paperasserie peut bien attendre une après-midi de plus.

Elle eut un immense sourire. Je me sentis un peu coupable de lui mentir. En vérité, je n'avais plus tant de travail que ça et aller l'aider m'aiderait assurément à me changer les idées. Ce dont j'avais besoin. Il fallait que j'oublie ce qu'il s'était passé ce matin, tout comme Carter semblait l'avoir fait.

Comment réussissait-il à oublier qu'il avait agi pendant plus de dix minutes sans se souvenir de rien ? À sa place, j'aurais paniqué comme jamais. J'aurais d'ailleurs sûrement fait une crise d'angoisse. Mais lui, rien. Soit il était bon acteur, soit il y avait plus que ce qu'il ne me disait.

- Tu as l'air bizarre, me lança Ginny. Tu es sûre que ça va ?

Je hochai la tête en forçant un sourire pour elle. Je ne tenais pas à ce qu'elle comprenne qu'il s'était passé quelque chose et que ça m'avait secouée. Si tout n'était qu'un jeu à l'échelle de l'école, je ne tenais pas à leur donner le plaisir de savoir que j'étais effrayée.

- Je suis juste un peu fatiguée, mentis-je.

Il n'en fallut pas moins pour qu'elle se mette à parler de tout et de rien, me laissant à peine le temps de lui répondre, de réagir. C'était aussi bien. Je pus déjeuner tranquillement et, surtout, me changer les idées.

La jolie rousse était vive et avait toujours une histoire à raconter. Elle ne s'attendait même pas à ce que je réponde. Du moment qu'elle voyait que je l'écoutais lorsqu'elle me jetait un regard, ça lui suffisait pour continuer. Je pus me concentrer sur ses récits plutôt que sur tout ce que j'avais en tête.

Je passai le reste de la journée avec Ginny et sa classe et je me sentis bien plus légère, plus joyeuse. Mes angoisses s'étaient dissipées, englouties par l'énergie et la joie perpétuelle des enfants. Ils me maintinrent si occupée que je ne vis pas le temps passer.

Par contre, lorsque l'heure vint pour moi d'aller chercher mes affaires dans le bureau, je repoussai mentalement la peur qui sourdait en moi.

Je filai droit vers le bureau, ouvrant la porte rapidement pour récupérer mon sac au pied de la chaise. Lorsque je me retournai, je me figeai. La porte était fermée. J'étais certaine de ne pas l'avoir fermée. Puisque je ne comptais que passer en coup de vent, pourquoi l'aurais-je fermée ?

J'inspirai profondément avant de me remettre en mouvement. Ce n'était rien. Il y avait peut-être eu un courant d'air ou quelque chose du même acabit. C'était loin d'être grave. C'était banal.

Mon discours changea vite lorsque je ne parvins pas à rouvrir la porte. J'eus beau forcer, rien n'y fit. Le pire était qu'il n'y avait pas de verrou ! Personne n'aurait pu la bloquer derrière moi puisqu'elle s'ouvrait vers l'intérieur de la pièce.

Je forçai dessus comme une acharnée jusqu'à ce que je n'ai plus de forces. Je titubai en arrière, le souffle court, la panique me faisant trembler comme une feuille. Je m'appuyai contre le bureau pour que mes jambes ne cèdent pas sous mon poids.

Je poussai un cri d'orfraie lorsque le battant alla frapper le mur de plein fouet. Mon hurlement se fondit dans le bruit qui secoua le bâtiment tout entier. Je perçus une course dans les escaliers avant que la porte ne se referme avec la même violence qu'elle s'était ouverte.

- Yvana ?! Qu'est-ce qu'il se passe ? Ouvre la porte !

La voix de Carter semblait plus proche de la colère qu'autre chose. Je tirai sur la poignée de la porte, m'attendant à ce qu'elle résiste. Je manquai de tomber en arrière, prise au dépourvu par le manque de résistance.

Je considérai Carter, réalisant à peine que je fondais en larmes. Il s'approcha de moi, me prit par les épaules.

- Viens. Je te ramène chez toi. Tu m'expliqueras ce qu'il s'est passé devant une bonne tasse de thé.

Il fit mine de rien mais je le vis regarder autour de nous avec méfiance. De plus, il marchait bien trop vite pour être aussi calme qu'il le prétendait. Il devait être aussi effrayé que moi.

Il claqua la porte de St John's derrière nous avant de me traîner jusqu'à sa voiture. Il m'ouvrit la portière et je me réfugiai sur le siège passager, fuyant la pluie qui s'était mise à tomber à seaux. Il ne parla même pas avant de prendre la route vers chez moi. Il semblait vraiment perturbé. Secoué, même.

Je n'osai pas ouvrir la bouche de tout le trajet. J'ignorais quoi dire. Dans une situation pareille, il n'y avait pas de protocole à suivre. J'étais dans le noir et j'avais peur. Sans compter que je sentais monter la crise d'angoisse et que je n'avais pas mon inhalateur sur moi. Comme une idiote, je l'avais oublié chez moi alors que j'aurais dû me douter que j'allais en avoir besoin.

Carter se gara devant mon cottage et je sortis rapidement de la voiture, courant presque jusqu'à la porte. Trouver mes clés prit un temps fou alors que les tremblements commençaient et que ma respiration se faisait plus laborieuse. Mon collègue et chauffeur dut intervenir pour que je parvienne enfin à ouvrir la porte.

Sans m'occuper de lui, je me pressai à l'étage, trébuchant dans les escaliers, les montant presque à quatre pattes. Je trouvai mon inhalateur là où je l'avais laissé : dans le tiroir de ma table de chevet. Après deux pompes, je me sentis légèrement mieux. Maintenant, ce dont j'avais réellement besoin, c'était de repos. Au lieu de ça, je redescendis pour me confronter à Carter et à ce qu'il s'était passé dans le bureau.

Il me regarda descendre avec les sourcils si froncés que ça creusait ses traits. Des barres plissaient son front et des petites rides couraient au coin de ses yeux.

- Ça va ?

Je hochai la tête tout en lui montrant mon inhalateur.

- Petite crise de panique. Rien de bien grave. J'ai réussi à la retenir au mieux. Désolée.

- Tu n'as pas à t'excuser. Par contre, il faut qu'on parle de... de ce qu'il s'est passé. Dans le bureau.

Je mis mon manteau sur la patère dans l'entrée et l'enjoignis à mettre le sien par-dessus. Il me suivit ensuite jusqu'à la cuisine où je nous préparai un café. J'en buvais rarement mais là, j'en avais plus que besoin.

Et vu sa tête, c'était pareil pour Carter. Il fondit sur sa tasse comme un aigle sur sa proie. J'aurais mis ma main à couper qu'il aurait préféré quelque chose de bien plus fort que du café. Malheureusement pour lui, je n'avais pas d'alcool, ma santé déclinante ne me le permettant pas.

- Alors ? Qu'est-ce qu'il s'est passé exactement ? Explique-moi parce que j'ai l'impression que tout est... confus. Flou. Je...

C'était la première fois que je voyais Carter aussi perturbé. Il ne savait même plus choisir ses mots ! J'étais habituée à un Carter plus éloquent. Sa réaction rendait la situation encore plus angoissante.

- Même moi, je ne suis pas sûre. La porte s'est refermée et je ne l'ai même pas entendue. Et quand j'ai voulu la rouvrir... Je n'ai pas su. Elle résistait. Comme si quelqu'un la tenait de l'autre côté. Quand j'ai reculé, tu es arrivé.

- Il n'y avait personne et aucun gamin n'aurait pu s'enfuir sans que je le vois.

Je demeurai silencieuse. Que voulait-il que je lui dise ? C'était un courant d'air ? Je n'y croyais pas et je ne comptais pas tenter de le convaincre que c'était le cas. Je savais que ça ne l'était pas. Et il le savait aussi bien que moi.

- Tu n'as vraiment pas entendu la porte se fermer ?

- Non. J'ai récupéré mon sac, je me suis retournée, la porte était fermée. Et je sais que je ne l'ai pas fermée. De toute façon, même si c'était moi qui l'avais fermée, ça n'explique pas le fait que je n'ai pas su la rouvrir. Il n'y a pas de verrou et je n'ai jamais eu de problèmes. Il a fait aussi froid que d'habitude dans le bureau donc le bois n'a pas bougé. Et puisque personne n'aurait pu me jouer un sale tour... Il ne reste plus tellement d'explications logiques et rationnelles à tester.

Il ne dit rien. Le silence s'étira sur plusieurs minutes. Le seul bruit qui résonna fut celui de nos tasses heurtant doucement le bois verni de ma table. J'en vins même à sursauter lorsqu'un moteur puissant ronfla devant chez moi.

Carter cilla et se redressa.

- J'ai beau chercher, ça fait trop de choses en une seule journée pour que ça soit une coïncidence étrange.

- Comment ça ?

- D'abord mon absence. Ce n'est pas la première fois que je fais quelque chose sans m'en souvenir. Mais ça n'a jamais duré plus d'une minute ou deux. Ça arrive à tout le monde de faire quelque chose sans s'en souvenir à cause de l'habitude. Là, par contre, c'est totalement différent ! J'ai tenu une conversation avec toi, on est montés au grenier et...

- La porte était verrouillée. Je suis retournée voir après. Je croyais que tu me faisais une blague mais la porte était verrouillée. C'est toi qui l'a refermée en allant chercher la trousse de soins ?

- Je te l'ai dit : seul le directeur a la clé. Quand bien même aurais-je voulu que je n'aurais pas pu. Personne ne peut accéder au grenier sans le directeur.

Je frémis et m'enroulai dans mes bras, ramenant mes talons sur le bord de ma chaise.

- Ça ne fait qu'ajouter à la liste des choses étranges de la journée... marmonna-t-il.

Il appuya son front dans ses mains en secouant la tête.

- Je refuse de croire aux élucubrations complètement folles de Jenna ! tonna-t-il soudain. Les fantômes n'existent pas.

Il me regarda droit dans les yeux, semblant me défier de le contredire. Je gardai les lèvres serrées, incapable de trouver quoi répondre.

Je ne croyais pas au surnaturel plus que lui. Cependant, ce qu'il s'était passé aujourd'hui parviendrait presque à me convaincre qu'il y avait bel et bien quelque chose de paranormal à St John's.

- Explique-moi ce qu'il s'est passé, alors, finis-je par dire. Explique-moi parce que je n'ai aucun raisonnement logique qui fonctionne.

Il ouvrit la bouche mais aucun son ne sortit avant qu'il ne la referme. Il but une gorgée de café. Une seconde. Il reposa sa tasse et releva les yeux vers moi.

- Je ne sais pas, d'accord ? Je ne sais pas. Mais je refuse de croire à une histoire de fantômes !

- Et pourquoi ? Désolée mais ce qu'il s'est passé aujourd'hui a l'air plutôt crédible ! D'abord toi qui me parles et m'emmènes au grenier alors que, soi-disant, la porte est toujours fermée et que personne n'a la clé. Ensuite, tu me dis que tu ne te souviens de rien. Quand je retourne voir, la porte du grenier est verrouillée. Le froid dans le bureau, la porte qui s'ouvre et se ferme toute seule... Que veux-tu que ça soit, Carter ?

- Pas une connerie de fantôme. Tout mais pas ça.

- Je ne vois pas pourquoi tu refuses cette idée aussi vivement. On pourrait croire que tu as peur.

- Ce n'est pas ça. Pas vraiment.

- Alors quoi ?

- Ce n'est pas une histoire que j'aime raconter. Je l'ai enterrée et effacée de ma mémoire il y a des années de ça. Je ne veux pas la ressortir.

- Comme tu veux. En attendant, tu ne m'empêcheras pas de croire qu'il y a quelque chose de pas naturel à St John's. Que tu le veuilles ou non.

- Que ça soit naturel ou pas, qu'est-ce que tu comptes faire ? Tu ne peux rien faire !

Je haussai un sourcil à le voir s'énerver aussi brutalement. Il parut se rendre compte de l'extrême de sa réaction car il se renfonça dans sa chaise et croisa les bras, le visage fermé.

- On trouve de tout sur internet. Je trouverai sûrement des réponses ou des solutions. J'aviserai. Surtout si ça vient à se reproduire. Si ça continue, je n'aurai pas le choix.

- Tu comptes faire n'importe quoi, suivre ce que des crétins écrivent sur internet. Il ne manquerait plus que tu appelles les Ghostbusters.

- Ne me prends pas pour une abrutie, merci. Si c'est pour me parler comme si j'étais retardée mentale, tu peux partir, claquai-je sèchement.

Son air surpris aurait pu m'amuser si je n'étais pas en colère. Il me traitait comme une idiote. Je savais que ça pouvait paraître aberrant mais je ne voyais pas d'autre solution que de me renseigner sur internet. Il n'avait pas besoin de se montrer aussi agressif et insultant en réponse.

- Désolé. C'est juste que cette situation me paraît irrationnelle. J'ai du mal avec ton calme quand tu me dis que tu vas faire des recherches sur ce qu'il se passe.

- Je ne vais pas éclater en sanglots ou devenir folle à cause de phénomènes en lesquels je ne crois même pas. Si ça se trouve, ce n'est rien du tout. Peut-être même qu'il y a une explication parfaitement saine et logique à tout ça. C'est pour ça que les gens font des recherches lorsqu'ils sont face à un événement qu'ils ne comprennent pas ou qui leur paraît impossible.

Carter ne parut pas ravi du tout de mon ironie. Je l'ignorai royalement, allant mettre ma tasse dans l'évier.

- Je suppose que je le mérite, pesta-t-il en se levant à son tour. Toujours est-il que si ces... phénomènes, comme tu dis, continuent...

- Pourquoi est-ce que ça continuerait ?

Je réalisai combien je la jouais brave alors que j'étais terrifiée à l'intérieur. Je ne pouvais que penser à ce qui risquait de m'arriver dès le lendemain et je me sentais nauséeuse.

- Tu n'y crois pas toi-même, railla-t-il. S'il se passe autre chose de ce style, viens dans ma classe, d'accord ? Tu sais où elle est.

Je hochai la tête.

- Je le sais. Mais comme il ne se passerait plus rien, je ne viendrai pas te déranger en plein cours.

- On verra ça.

Un ange passa lorsque je ne répondis pas. Je regardai l'heure.

- Tu restes dîner ? Si tu n'as rien d'autre à faire et si ça ne te dérange pas de manger végétarien, évidemment.

Il sourit pour la première fois de la soirée.

- J'en serais ravi.

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