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Scène XII

Et enfin !, ils se retrouvèrent couchés l'un contre l'autre, nus, les bouches s'ouvrant l'une à l'autre.

Émilie était plus confiante, elle savait, elle attendait. Elle avait peur, encore, mais elle avait confiance.

Jean Valjean était un homme doux, patient, attentionné. Javert se cambrait sous les caresses et les baisers.

L'excitation montait avec le désir. Puis les attouchements les firent gémir, tous les deux.

Valjean était tellement content de sentir les doigts de la femme dans ses bras le toucher, le caresser. Oser toucher son sexe.

Pour la première fois, elle le caressait intimement, d'abord doucement puis de plus en plus rapidement, avec conviction. Elle était ravie de voir le maire de Montreuil, si calme, perdre de sa concentration et de son contrôle sur lui-même.

Puis il arrêta tout à coup sa main, un peu égaré.

« Arrête-toi ! Je vais venir...

- Veux-tu m'aimer ? »

Taquine, elle se moquait de lui mais cela ne retirait pas toute la peur qu'il y avait dans son regard. Ses yeux gris acier.

« En es-tu sûre ?

- De nouveau cette question ? »

Elle le dit avec affection, laissant sa main caresser la barbe soyeuse de monsieur le maire, cherchant à le rassurer lui aussi.

Ils s'aimaient tous les deux.

Elle le voulait autant que lui.

« Faut-il que je te prenne de force ?, » demanda-t-elle en souriant, gentiment.

Puis elle embrassa son amant, saisissant sa lèvre inférieure entre ses dents, la mordant doucement.

Il obéit à la demande et se coucha sur elle, se glissant entre ses cuisses.

Elle souriait, amoureuse, un peu moqueuse...mais elle avait peur. Elle se crispa entre les bras de Valjean. Il le sentit et l'embrassa, dispersant ses baisers dans la nuque.

« Je t'ai promis. Rien de ce que tu ne désires. Tu n'as qu'à demander...

- Tu ne me feras plus jamais mal ? »

Il lui sourit, moqueur à son tour, une main caressant sa joue.

« L'inspecteur Javert a peur de la douleur ?

- Vieux con ! »

Mais elle avait peur.

Elle se souvenait de la douleur, du sang sur ses cuisses. Elle s'était lavée ce soir-là après sa journée de travail, frottant avec énergie pour effacer le sang.

Elle avait eu tellement honte.

Couchée par un forçat ! Déflorée par un forçat !

Lui se souvenait aussi du sang.

Les draps étaient tachés.

Valjean les avait enterrés, inventant une excuse pour changer de draps. Dieu merci, la logeuse n'avait pas relevé.

« Je ne te ferai plus mal, certifia Valjean, sérieux.

- Viens Jean... »

Comme la dernière fois. Comme la première fois.

Et Jean lui obéit.

Il pressa son sexe contre celui de la femme avant de la pénétrer doucement.

Les mains se crispèrent sur ses épaules, les griffant par avance, dans l'attente de la douleur.

Ce ne fut pas agréable. Mais ce ne fut pas douloureux. Elle se détendit, un peu.

Jean Valjean commença un lent mouvement de bassin, un va-et-vient, l'embrassant profondément.

Et elle gémit.

Il n'y avait plus de douleur, plus de gêne. Il y avait du plaisir. Elle ferma les yeux, murmurant tout bas le prénom de Valjean.

Ça y était !

Valjean eut un sourire suffisant, son sourire de mâle, si sûr de lui. Elle gémissait son prénom. Ses jambes enveloppèrent sa taille, il entra encore plus profondément, obéissant à ses mouvements de bassin.

Plus, plus fort, plus profond...

Jean...

Il captura sa bouche pour avaler ses cris, ses gémissements. Lui-même haletait, fort, sentant la tension monter toujours plus haut.

La vague se formait et allait les submerger.

« Ma douce..., soufflait Valjean. Mon Émilie... »

Elle ne répondait pas, perdue dans le plaisir.

Et il la contemplait ainsi, si belle dans son plaisir, si éloignée de l'inspecteur Javert...et cependant, la courbure de la mâchoire, la chevelure noire étalée sur l'oreiller, les yeux de brouillard noyé de pluie... Javert, Javert, Javert...

Il la sentit se rapprocher et il accentua les mouvements, la faisant crier.

Puis ce fut l'orgasme de Javert, ses cris, ses spasmes qui provoquèrent le sien.

Valjean se retira doucement et s'étendit à ses côtés.

Pas de sang, pas de douleur, juste un plaisir intense.

Valjean la fit basculer contre lui, l'enveloppant de ses bras, le nez dans sa chevelure douce.

« Émilie, ma douce... Je t'aime...

- Jean, mon tendre... »

Il devait avoir l'air idiot. Il le savait, mais il ne pouvait pas s'en empêcher. Le sourire béat qui apparut sur ses lèvres devait le rendre idiot.

Elle l'avait appelé « mon tendre », il y avait peut-être plus que de l'affection ?

La bougie soufflée, les deux corps nus couchés l'un contre l'autre dans l'obscurité de la chambre, Valjean murmura, incertain :

« Tu restes cette nuit ?

- Oui. Mais Javert revient demain !

- Il a réglé ses problèmes personnels ?, sourit Valjean.

- Non, c'est un problème prenant. Un forçat évadé. Un voleur récidiviste. Un homme séduisant. »

Nouveau sourire ébahi.

Valjean était heureux.

« Tu me regardais déjà à Toulon ?, osa demander le forçat au garde-chiourme.

- Autant que toi tu me regardais !

- Javert... Je te haïssais !, fit l'homme, douché.

- Et aujourd'hui ?, reprit gentiment la femme, consciente de la brusquerie de sa réponse.

- Aujourd'hui, je t'aime. Je t'aime. Je t'aime. »

Valjean répétait cela en embrassant l'épaule, la nuque... Puis, il serra son amante contre lui, protecteur, et ils se laissèrent s'endormir.

Au matin, ce fut un étrange moment. Valjean se réveilla le deuxième et vit des yeux gris, lumineux, posés sur lui.

On avait ouvert les rideaux, certainement la logeuse.

Toute la ville devait savoir maintenant que monsieur le maire avait reçu la visite d'une inconnue et que cela s'était terminé au lit de façon assez scandaleuse.

Voilà pour les rumeurs !

Javert lui sourit, un peu intimidée.

« Bonjour toi, murmura-t-elle.

- Bonjour mon amour. »

Le sourire s'accentua et devint un peu ironique.

« Vraiment ? Amour ?

- Ou alors juste pour la baise ? »

Une claque sur sa large poitrine, mais les deux amants se souriaient, infiniment heureux.

« Tu reviens ce soir ?, demanda-t-il.

- L'inspecteur a du travail à rattraper !

- Ce soir ?!, insista M. Madeleine en saisissant la main de la femme pour l'attirer plus près de sa bouche et de ses lèvres.

« Très bien. Je reviens ce soir.

- Et toutes les autres nuits ?

- Jean ! »

Ce ton blasé lui donna envie d'elle. Il adorait l'entendre dire son prénom avec cette pointe d'agacement. Car alors il ne rêvait que de la faire gémir son prénom.

Il la fit basculer sous sa stature, prenant ses lèvres, ignorant le goût de la nuit pour ne se focaliser que sur le gémissement de plaisir, alors qu'il la caressait.

Elle ne resta pas inactive, elle commençait à comprendre comment pousser un homme à bout.

La femme saisit le sexe de l'homme, pas encore tout à fait dur et le caressa, un peu plus habile que la veille.

Il saisit ses mains et les plaqua sur le matelas avant de la prendre, ravi de la vaincre.

« Tu reviendras toutes les nuits, ordonna-t-il, autoritaire. Tu vas partager mon lit ! Ma vie !

- Jean..., » gémit-elle en s'abandonnant au plaisir.

Le petit-déjeuner fut tout aussi étrange. La logeuse servit le café à M. Madeleine et fut surprise d'en servir un, noir et fort, à la femme. La gouvernante observait l'inconnue, sans savoir quoi dire. Tellement choquée de la voir là.

Quant à Cosette, après un temps d'attente un peu inquiet, elle bavardait à tort et à travers, multipliant les questions à la nouvelle venue dans le petit cercle familial.

Javert répondit du bout des lèvres.

Elle s'appelait Émilie Mathieu, elle était en voyage, elle restait de passage à Montreuil où elle savait retrouver un vieil ami, M. Madeleine.

« Un ami ?, demanda la petite fille, curieuse.

- Une vieille histoire, confirma la grande femme aux yeux clairs et aux cheveux noirs.

- Ma douce..., rétorqua Valjean en lui saisissant la main et en l'embrassant.

- Vous reviendrez ?, reprit Cosette, pleine d'espoir.

- Oui. Si M. Madeleine le souhaite ?

- Maintenant que tu es de retour, je ne te laisserai plus jamais partir loin de moi.

- Jean ! »

Un sourire, puis la femme, donc Mlle Mathieu, prit son sac de voyage à la main et salua tout le monde. M. Madeleine se leva et l'accompagna à la porte, un peu inquiet.

« Comment vas-tu faire renaître l'inspecteur ?, murmura-t-il.

- Ne t'occupe pas de cela ! Il y a des maisons délabrées et abandonnées près des moulins. Je serai discrète.

- Ce soir... »

Elle partit après un dernier baiser.

Elle fut discrète.

L'inspecteur Javert revint à son poste dans la matinée. A peine arrivé dans le commissariat, l'inspecteur fut assailli par ses officiers.

« Inspecteur ! Vous connaissez la nouvelle ?

- Je viens d'arriver Walle, fit le policier, fatigué. De quoi s'agit-il ?

- M. Madeleine a une maîtresse ! »

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