Chapitre 3 : Ironie onirique
Un homme. Non, jeune homme. Mon frère? Non. Trop âgé. Danger. Danger? Quel danger? Où ? Oh, plus rien. Le néant. Non, plus le néant. Un serpent. Il est en métal. Un petit serpent. Il est sur une chaîne. Quoi? Un autre serpent? Aussi en métal. Non, deux serpents. Ils sont en forme d'anneau. Encore un? Très petit. En métal. Pointu. Qu'est ce que c'est? De nouveau le néant. Une cabane? Vieille cabane. Délabrée. Dans une ville. Un autre endroit? Une forêt. Bizarre. Elle a l'air dangereuse. Quelque chose? Un objet brille par terre. Encore autre part? Une grotte. Sèche. Beaucoup de sable. Grand serpent. En pierre. Non, pas une grotte. Un temple enterré. Encore le néant. Une femme. Terrifiante. Grande. Volante. Rouge. Presque pas humaine. Autre chose. Pas de bruit. Un trou. Étrange. Il tombe nulle part. Il prend tout. Des hommes en costume. Trois serpents. Un jeune homme. Son bras...
Je me réveillai en sursaut et en sueur, complètement perdu et paniqué. Je sentais quelque chose sur ma couverture, un petit truc bizarre qui bouge. J'allumai la lumière, dans un réflexe de peur. Un petit chat était assis sur mon lit, au niveau de mon ventre. Par où est ce que ce petit con a pu rentrer? On est au dix-huitième étage de l'hôtel et les fenêtres sont fermées, et l'hôtel ne laisse pas entrer les animaux. Enfin bref, il fallait que je trouve un moyen de le faire sortir sans le lâcher par la fenêtre. Il était deux heures du matin et mon frère ne s'était pas réveillé malgré mon entrée un peu brusque dans le monde réel.
J'avais beau réfléchir, je ne trouvai aucun moyen de faire sortir ce chat sans qu'il soit blessé, j'ai donc décidé de le laisser sur le balcon de la chambre en attendant d'avoir un idée. Je fis à un tour à la salle de bains pour nettoyer la transpiration qui collait à mon front et mes épaules. J'avais très chaud, alors que j'étais torse nu et que je venais de me mouiller le visage. Ça faisait longtemps que je n'avais pas fait de cauchemars ou de terreurs nocturnes, mais je suis capable de dire que ÇA, ça n'était aucun des des deux.
Je tournai la tête vers la fenêtre pour regarder la ville. Le regard du chat m'accueillit.
- Attends, le balcon n'est pas aussi long?
Non, il ne l'était pas. Je suis sorti pour voir comment ce chat était passé devant la fenêtre de la salle de bain. Il y avait, entre le balcon et la fenêtre, un minuscule rebord de quelques centimètres où on pouvait nettement voir des traces de pattes dans la poussière. Je me tournai vers ce chat. Il commençait à m'intriguer.
- T'es un petit malin, toi, hein?
Il miaula en retour, comme pour me répondre, ce qui me fit presque sursauter de surprise. Ça commençait à faire beaucoup d'événements bizarres en si peu de temps.
Je décidai donc d'aller me recoucher en attendant de devoir me préparer pour aller au lac, mais je n'ai pas réussi à me rendormir avant un bon moment à cause de ce rêve, et c'était un sommeil vide et très peu reposant.
Le lendemain, je me suis levé avec peine et regret de mon bon sommeil réparateur de chez moi. Mon frère n'avait pas remarqué mon agitation de cette nuit, ce qui était plutôt bien car je n'avais pas vraiment envie d'en parler. Le petit déjeuner était très semblable à celui de Victoria de Durango, à savoir des petits déjeuners de toutes origines, même si ceux là se rapprochaient plus de la cuisine mexicaine que ceux de Durango. Après le petit déjeuner, nous sommes tous allés chercher des affaires de natation pour aller au lac et nous sommes partis avec un petit sac chacun, ce qui m'a étonné puisqu'Annie a l'habitude d'en emmener un juste pour de la nourriture.
On avait une trentaine de minutes de route jusqu'au lac, qui se passèrent assez calmement jusqu'à l'arrivée. Le lac, qui ne ressemblait pas du tout à un lac mais plutôt à mille fois mieux, était une grande étendue d'eau qui se trouvait à la fin des ruisseaux sortant à l'ouest de la forêt de Nuevo Casas Grandes. À vrai dire, ça ressemblait plutôt à des vasques taillées dans la pierre sur une très grande surface ; l'eau était claire et en partie protégé du soleil par les rochers qui bordaient le lac, mesurant de quelques dizaines de centimètres à plusieurs mètres. On pouvait grimper dessus avec un peu de talent et faire des grands sauts dans le lac, s'y abriter du soleil ou de la pluie, ou sécher des affaires dessus tant les pierres étaient chaudes.
Ce «lac» est en fait le vestige d'un prototype de missile thermique très puissant tiré par le Mexique comme test en 2074, sauf que le système de visée avait eu une défaillance, ce qui a fait que le Mexique a tiré un missile sur lui-même dont la preuve est l'immense cratère à côté de cette forêt que les ruisseaux ont rempli au fil du temps.
Nous nous arrêtâmes entre la forêt et le lac, pour bénéficier de l'ombre de la forêt quand le soleil serait à son zénith. Mon frère et moi nous sommes changés en vitesse, pendant que papa sortait les affaires de plage et que Annie cherchait le bourrelet où son maillot de bain la gênait le moins. Nous nous sommes immédiatement jetés dans le lac, ce que nous avons amèrement regretté puisque nous n'étions pas habitués au contact de l'eau froide. Nous nous sommes tout de même amusés pendant presque une heure, avant de sortir de fatigue et de nous coucher sur nos serviettes pour bronzer. Je décidai de me relever car je commençais à avoir mal au dos, quand Axel me désigna un endroit du doigt. Je regardais vers cet endroit et vit une jeune fille, probablement de mon âge, plutôt jolie (même si elle étais de dos), qui bronzait seule sur la plage.
Je reçus une tomate cerise sur la joue. Mon père ma lança sur un ton sarcastique :
- Hé, je te dérange?
- Genre! C'est Axel qui m'a dit de regarder.
- Je te connais, t'aurais bien fini par regarder par toi même.
- Vous êtes vraiment des gosses, tous les deux. On dirait que vous faites des alliances contre moi.
- Tu veux pas aller lui demander? répliqua Axel. De toute façon, t'as pas grand chose à perdre vu que t'as jamais eu de copine, alors tu devrais un peu en profiter.
- Pour me prendre un râteau par une mexicaine? Excellente idée, fréro.
- Tu sais quoi? Si tu vas lui parler, je te laisse lancer une tomate cerise sur Annie.
Là, il me prenait par les sentiments.
- Faut pas me mettre au défi comme ça.
Je me levai et préparai ma phrase pour l'aborder, même si j'allais me faire jeter comme un sous-vêtement d'Annie. Je m'approchai d'elle, assez discrètement mais quand même avec assurance, et lui dit distinctement et avec mon meilleur accent possible :
- ¡hola!, ¿cómo estás?
Elle se retourna. C'était clairement une fille de mon âge, avec une peau métisse clair, typée asiatique et vraiment pas mal (et pas que de derrière, si vous voyez ce que je veux dire). Elle me répondit avec courtoisie :
- Lo siento, no hablo español.
Et elle ajouta silencieusement :
- Baltringue.
- C'est vraiment pas très agréable, ce genre de remarque. Enfin, c'est vrai, mais j'aime pas quand des gens le disent.
Elle se releva et me regarda, l'air gêné.
- Tu parle français?
- Je suis français, répondis-je en riant. Mon père m'a dit que je pourrais lancer une tomate cerise sur mon ignoble belle-mère si je venais te parler, alors me voilà.
- Mouais, j'ai connu des meilleurs dragueurs.
- Y'a pas pire dragueur que moi, il paraît. Au moins, je suis le plus fort à quelque chose.
Elle rit. Le courant passait bien, ce qui est assez rare avec moi. Je m'assis à côté d'elle.
- On devrait partir sur de meilleurs bases. Je m'appelle Nikki. Nikki Ichiko, plus précisément.
- Moi, c'est Jonathan Garcia. Appelle moi Johnny.
- Johnny, ça marche. Et qu'est ce que tu fais au Mexique? Tu viens quand même pas draguer toutes les filles que tu croise en espérant lancer une tomate sur ta belle-mère?
- Non, t'inquiète pas. Je suis actuellement en vacances, on est venus visiter nos pays d'origine. On va encore en Égypte et ma belle-mère a insisté pour nous emmener en Thaïlande ensuite, alors qu'elle n'en est pas du tout originaire. Et toi, qu'est ce que tu fais? Tu parle français, mais t'es au Mexique sans tes parents et tu parles pas espagnol.
- J'ai jamais connu mes parents. Je sais même pas comment ils s'appellent ni si ils sont encore vivants, là, maintenant. Je sais juste que je suis née au Québec et que j'étais seule, alors j'ai été élevée là bas et mes parents adoptifs on disparu pendant qu'on était en voyage ici. Je me suis simplement retrouvée de nouveau seule et j'ai été recueillie par un refuge à Nuevo Casas Grandes, sauf qu'il nous laissent libres et qu'on peut y aller seulement pour manger quelque chose. Par contre, on doit trouver un travail pour se payer nos propres affaires.
- Oh, et bien... On peut dire que ta vie est plus intéressante que la mienne, alors.
Je m'arrêtai un moment. J'avais comme un sentiment étrange, une intuition dont je n'arrivais pas à trouver la cause.
- Je suis désolé pour tes parents.
- Il faut pas. Ils m'ont quand même donné des origines japonaises, et c'est franchement cool.
Malgré son ton détaché, j'arrivai bien à voir qu'elle était touché par ce souvenir. Je décidai de changer de sujet.
- T'as dit que ton refuge était à Nuevo Casas Grandes? Mon hôtel est là-bas, on pourrait peut-être se revoir un jour.
- Pourquoi pas. Tu reste là combien de temps?
- Mon avion part dans deux semaines. On aura peut-être le temps de discuter d'ici là.
Une idée germa dans mon esprit.
- Sinon, je vais au resto ce soir. Je peux demander à mon père pour que tu vienne avec nous, si tu veux.
- Ah bon? Et bien, c'est comme tu veux. Tiens moi juste au courant.
- Tu veux me donner ton numéro, toi.
Elle répondit avec un sourire.
- Si tu le demande, peut-être que oui.
Elle me donna son numéro de téléphone, et je repartis en lui promettant de la prévenir de la réponse de mon père.
En me relevant, je reçus une tomate cerise sur le torse. Mon frère avait décidé de jouer les suicidaires. Je ramassai la tomate, qui s'était fissurée sur mon dos, avant de la renvoyer sur Axel, juste assez fort pour qu'elle explose. Cette action héroïque ma valut les applaudissements amusés de mon père, mais surtout de Nikki. Je lui lançai en me retournant :
- Je te présente mon frère!
Ma réplique la fit rire, pour mon plus grand plaisir. J'avais un peu de mal avec les filles d'habitude, mais elle était beaucoup plus ouverte que la plupart de celles qui m'intéressaient.
J'avançai vers mon père, qui me passa une tomate à envoyer sur Annie. Il me dit, toujours sur un ton sarcastique :
- Alors, ça avance? T'es passé de beauf professionnel à dragueur incontesté?
- Ça arrive. Elle parle français, répondis-je en m'amusant avec la tomate.
- Alors ça c'est de la chance.
- J'en connais un qui va se toucher la nouille plus d'une fois cette semaine, surenchérit mon frère.
- Très drôle, Axel, mais j'aimerais bien que tu arrêtes de parler de toi à la troisième personne.
Je me tournai vers mon père.
- D'ailleurs, elle habite aussi à Nuevo Casas Grandes. Je lui ai dit que je verrai avec toi pour l'emmener au resto ce soir, t'en pense quoi?
- Moi je m'en fous, tant que t'en profite pas pour mettre du GHB dans son verre.
- T'inquiète pas pour ça, ça a pas marché avec les autres.
C'est une blague, bien sûr. Le GHB n'est de loin pas aussi puissant que mon charme naturel.
Je regardai la tomate. Il était temps de sonner sa dernière heure.
- Je la lance où?
- Pas à côté, ça serait un bon début.
- Je te parie que j'arrive à l'envoyer sous son ventre.
- Bonne chance! Y'a pas grand chose qui passe sous son ventre, envoya mon frère.
Je pris le temps de viser et je lançai la tomate avant de me coucher rapidement en position de bronzage et de regarder le point d'impact. La tomate arriva précisément sous son ventre, entre deux bourrelets. Annie se releva et se mit à hurler en demandant qui avait lancé ça.
Mon frère et moi nous retenions de rire de toutes nos forces, à tel point que je commençais à avoir mal à la tête. Mon père, le sourire aux lèvres, nia tout en bloc. Nikki, qui avait vu la scène, me regardait avec un rire incontrôlable. Ce sentiment de fierté, je ne l'avais jamais connu non plus.
Une fois rentrés à l'hôtel, vers 14h30, heure locale, nous sommes allés nous changer, nous laver et nous reposer un peu dans les chambres. Je regardais des vidéos, pas complotistes cette fois, mais des vidéos de gaming sur les jeux rétros comme GTA 5, Overwatch ou encore Monster Hunter, quand mon père toqua à la porte conjointe et nous demanda à quelle heure on voulait partir au resto. J'avais déjà prévenu Nikki, donc elle s'était déjà arrangé pour venir pour l'heure que je lui donnerais, puisqu'elle connaissait le chemin jusqu'au restaurant. Je répondis donc à mon père :
- 18h30, ça te va?
- Pas de soucis, si ça vous va, à toi et ta copine.
- Je suis mort de rire, papa.
C'est vrai que j'avais un petit espoir que ça marche, mais je regrettais énormément de ne pas pouvoir la ramener en France avec moi. Je la prévins, et elle me répondit que c'était bon pour elle. J'ai donc attendu jusqu'à 17h30, en racontant rapidement à Axel ce qu'elle m'avait dit sur elle, et j'ai passé la dernière demi-heure à me préparer pour faire preuve de classe et de savoir-vivre, ce qui ne manqua pas d'amuser mes confrères.
Le restaurant était à une quinzaine de minutes de marche de l'hôtel. Nikki m'attendait déjà quand nous arrivions, ce qui me valut un coup de coude sarcastique de la part de mon frère. J'avais mis un t-shirt gris, une veste mi-longue et un jean noirs. Nikki, quant à elle, avait un t-shirt blanc un peu serré, une veste en jean courte et un short blanc. Elle me resalua et dit poliment bonjour à tout le monde, avant de remercier mon père d'avoir accepté de l'inviter. Mon père lui répondit sur un ton naturel que c'était normal d'inviter la première copine de son fils au restaurant. Cette remarque amusa Nikki, qui répondit qu'il faudrait attendre un peu avant de la qualifier de «copine». Nous discutâmes pendant un moment encore, avant d'entrer dans le resto. Mon père me tapa l'épaule en me disant :
- J'adore ta copine, fiston!
Le repas se passa assez bien. Mon père et moi avions pris une pizza mexicaine, avec du poulet, de la viande hachée et des poivrons, mon frère avait pris un tacos à manger sur assiette, Annie avait de nouveau commandé des fajitas et Nikki avait choisi une pizza au poulet et aux oignons. Je venais de finir ma pizza quand ma tête commença brusquement à me faire mal. Je demandai à mon père si je pouvais aller aux toilettes, où je me rendis avec son accord. Je me suis mouillé le visage avant de me regarder dans le miroir. D'un coup, mon mal de tête revint, encore plus strident, et je revis mon rêve. La cabane. Le serpent en métal, accroché à une chaîne. Je commençais à avoir chaud, il fallait que je sorte prendre l'air. Il y avait une porte vers une ruelle à côté de celle des toilettes. Je sortis par là et m'adossai contre le mur, en appréciant l'air frais sur ma peau brûlante. Ce mal de tête émettait une sorte de grésillement, encore plus fort maintenant que j'étais sorti. Je m'apprêtais à retourner dans le restaurant quand je vis un détail dans la ruelle.
La cabane.
Exactement la même que dans mon rêve. On aurait dit un film, tellement la coïncidence était improbable. Il fallait que j'aille voir cette cabane. Il y avait quelque chose d'important avec cette cabane, mais je ne sais pas quoi. Plus je m'en approchais, plus le grésillement devenait intense.
À l'intérieur, elle ressemblait plus à un atelier très mal rangé ; le toit et les murs étaient en tôle ondulée, et il y avait beaucoup de planches à l'intérieur, en plus d'une table de bricolage en bois recouverte de planches et d'outils. Je fouillai les lieux, en espérant trouver quelque chose d'intéressant, avant de repérer un objet lisse et brillant sous une poutre de bois épaisse, à côté de l'atelier. J'ai dû déplacer les planches devant cette poutre, que j'ai posées contre l'atelier, avant d'essayer de soulever la poutre.
Elle était très lourde, sûrement plus de cent-vingts kilos, ce qui m'obligeait à utiliser toute ma force pour la soulever. Je tirai, avec toute la puissance de mes bras, au point de sentir mes muscles dessiner comme des formes sous ma peau. La poutre se souleva de quelques centimètres, ce qui me permit de ramener l'objet avec mon pied, avant de lâcher la poutre qui s'écrasa au sol.
Je ramassai l'objet. J'avais beau m'y attendre, mon cœur rata un battement. C'était un serpent en métal doré foncé avec des yeux en pierre rouge, enroulé sur une sorte de pièce ancienne percée, le tout accroché à une chaîne fine. Exactement l'un des objets qui étaient apparus dans mon rêve. Je l'accrochai autour de mon cou, et mon mal de tête s'arrêta. Je ne sais pas d'où ça venait, mais c'était presque flippant d'avoir fait un rêve prémonitoire aussi réaliste. À moins que ça n'en ait pas été un...
Un lointain bruit de voiture se fit entendre dans la ruelle, plus loin entre les bâtiments. Les portes claquèrent et des pas presque silencieux approchèrent de la cabane. Paniqué, je me cachai en vitesse sous l'atelier, en profitant des planches que j'avais déplacé pour être plus dur à repérer. Quelques secondes plus tard, la porte s'ouvrit dans un grand fracas. Je pouvais distinguer les pieds de deux hommes, avec des chaussures cirées et un pantalon de smoking. Ils ne parlaient pas, mais j'entendais clairement le bruit de leurs armes quand ils se déplaçaient. Au bout d'un moment d'inspection, leurs armes cliquetèrent ; ils venaient de les ranger. Ils se penchèrent pour observer des traces, un peu partout dans la cabane. Au bout d'un moment, un bip sonore retentit, et l'un des deux hommes dit d'une voix rauque :
- On doit y aller. Code 20-3.
- Encore?
- Il fait des siennes depuis qu'on a changé son algorithme. Il faut pas qu'il s'échappe.
- Et on fait quoi pour l'autre?
- On l'attend au point suivant.
Les deux hommes sortirent. J'ai dû attendre deux bonnes minutes avant de sortir. Ils me cherchaient vraiment? Mais qu'est ce que j'avais bien pu faire pour être cherché par quelqu'un?
Et j'étais loin du bout de mes surprises.
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro