Chapitre 11
Point de vue de Naevre:
Le temps s'écoule en même temps que mes larmes.
Je suis dans ma chambre... Dans un pyjama en satin rouge.
Je bois le sang du chat qui j'ai tué il y a quelques secondes tout en dessinant.
J'ai été invité à l'enterrement de mon ami...
Les gens de la haute société s'inquiètent. Ils pensent être les prochains sur MA liste...
Ils savent qu'il y a un meurtrier mais ils ne savent pas qu'il est parmi eux.
Je me rappelle la sensation que j'ai eu quand je l'étranglais... Je savais que je commettais une immense erreur mais j'ai continué...
On toque à ma porte.
«Entrez.»
Un petit garçon aux cheveux noirs et aux yeux bruns entre. Il est plutôt maigre et porte une tenue de servant.
«Que veux-tu?
-On m'envoie pour vous informer que quelqu'un a volé le corps de Sir-
-Quoi?»
Mon visage se déforme à cause de la colère.
«Qui a osé faire cela?
-Nous venons à peine de remarquer son absence. Nous sommes à sa recherche. C'est sûrement le coupable qui l'a prît pour éviter d'être retrouvé.»
Impossible! C'est moi qui l'ai tué!
Je me lève d'un bond.
«Sors, sale garnement!»
Grondais-je
J'enlève rapidement mon pyjama afin de mettre des vêtements plus corrects.
Après cela, je sors rapidement de la chambre et me précipite vers le lieu où reposait le corps de mon ami.
Je rentre dans la chapelle et m'adresse à la famille en pleure.
«Vous avez une idée de qui...
-Non.»
Me répond poliment le père.
Je m'assois sur un des bancs et regarde les roses... Elle étaient bleues... Un liquide rouge est dessus... Je reconnais cette odeur. C'est le sang de ma mère.
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Point de vue de Reiji:
Tout les servants sont enfermés dans ce "bâtiment" qui s'apparente plus à une pièce immense qu'à une maison. Il n'y a qu'une seule et unique salle et nous y sommes. Les autorités sont persuadées que l'un d'entre nous est le coupable...
Le directeur entre et se met sur l'estrade.
«Bonjour.
-Bonjooooour monsiiiiieur.»
Repondîmes-nous en cœur.
«Vous me connaissez tous... J'en suis sûr. Et vous connaissez aussi sûrement "Sir Lisanthius"... Alors... Je vais être clair: Celui ou celle qui a la moindre information sur la disparition ou la mort de nos bons maîtres sera récompensé.»
Récompensé? Comment?
«Voyez-vous... "MONSIEUR" Meiland... Le "PÈRE" de Naevre a aussi disparu et son sang a été retrouvé sur les roses offertes au bon Lisanthius.»
Pourquoi hurle-t-il ces mots?
«Monsieur?»
Appela une femme assez âgée d'une voix autoritaire.
«Que veux-tu, Nea?
-N'y a-t-il pas quelque chose qui cloche dans votre discours?»
Le directeur écarquille des yeux
«Pardon?
-Voyez-vous... Le sang se trouvant sur les roses était d'origine féminine.»
Un sourire apparaît sur le visage de notre maître de maison.
«Donc, tu es allée dans La Chapelle..? Que faisais-tu là-bas?
-Ne pensez pas que je suis coupable, monsieur Domonisui... La famille, elle-même, de la victime m'a demandée de me débarrasser de ces roses souillées... J'ai été avec eux toute cette journée. Il m'a été donc impossible de le "voler".»
Répondit-elle avec un immense sourire.
«Sors...»
Articula calmement le directeur.
C'est une magnifique femme à la peau métisse, aux cheveux frisés et aux yeux foncés. Elles s'est faite un rapide de chignon qui l'a rend élégante... Qui aurait pû penser qu'elle était une des nôtres?
Tout le monde la regarde avec envie.
Elle s'incline avant de se diriger vers la sortie en riant.
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Point de vue de Shu:
Arthansias sautille joyeusement devant moi.
«Ton corps ne te manque pas?
-Pas du tout! Avec ce corps, je peux me balader beaucoup plus longtemps au soleil et-
-Tu as un corps d'humain...
-Ça ne m'empêche pas de me nourrir de sang! Et quand ce corps sera vieux je l'abandonnerai afin de m'en trouver un nouveau.
-Tu es moins belle qu'avant...
-Est-ce si grave que cela? Le plus important c'est que je sois avec toi.
-Naevre ne te manque pas...? Tu ne voudrais pas lui parler pour lui poser des...»
Elle s'arrête brusquement et se retourne. Elle affiche une mine toujours joyeuse mais son ton est menaçant.
«Un traître est un traître. La raison qui l'a poussé à faire cela m'importe peu.
-Tu m'as bien pardonnée... Alors pourquoi pas-
-Tu ne comprends pas? Mon fils m'a assassinée!»
Son visage n'était plus joyeux. Il exprimait une forte tristesse.
Je m'approche d'elle et lui tapote la tête.
«Que fais-tu? M'as tu donc prise pour ta chienne?»
Pour la calmer, je l'embrasse puis la câline.
«Loin de moi l'idée que tu es ma "chienne".»
Je la sens se décontracter sous mes bras.
Elle se libère de mes bras et m'adresse un de ses sourires enfantins.
«Que fait-on maintenant?
-On va voir mon fils!»
Arthansias avant sa mort
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