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Chapitre 32 - Fin Saison 1

— Des livres et des vêtements. C'est tout.

— Par les Dieux, il n'y avait pas d'argent ? Ou bien autre chose ?

— Non, mais à mon avis, il l'a retrouvée avant nous et il l'a ramenée avec lui. Je pense qu'il refusait de me dire où se trouvait son campement. Je suis venu vous voir, car je ne connais pas le bois aussi bien que vous. J'ai été embauché la semaine dernière chez le Duc. Vient là ! cria subitement le chasseur à l'adresse de son chien. Ici !

L'animal se redressa et regarda Giselle, puis son maitre. Au nouvel appel, il détala vers les trois hommes.

La jeune femme ne bougeait toujours pas.

— C'est de l'autre côté, réfléchit le régisseur, en tout cas, c'est ce que m'ont dit les habitants. Possible qu'elle y soit effectivement, la fille connaît les lieux. Elle a dû filer là-bas dès les premières gouttes tombées.

— Ou bien il l'y a forcée, il avait pas l'air d'être un saint, votre ermite des bois. Regardez l'entaille dans ma manche, le manteau est foutu.

— On fait quoi alors ? dit le troisième homme qui s'impatientait. On y va dès maintenant ou bien on attend le jour ?

Les deux autres reniflèrent, après un moment de silence, le régisseur annonça :

— Allons-nous reposer quelques heures dans la palombière, peut-être qu'elle y est aussi. On continuera de chercher à l'aube et on regardera dans les fossés en passant.

Les deux hommes furent d'accord et se secouèrent, les orteils refroidis dans leurs chaussures. Ils reprirent la route en se plaignant de la pluie et de la faim.

Giselle demeura immobile, incapable de respirer et de bouger. Pour la première fois de sa vie, elle bénit la Mère de sa petite taille, qui lui avait permis de rester hors de vue de ces meurtriers. Elle ferma les yeux, gelée jusque dans les os, et attendit les longues heures qui la séparaient du jour.

Lorsque Gisèle ouvrit les paupières, le soleil n'était pas encore levé. La pluie avait cessé depuis longtemps et de la buée sortait faiblement de sa bouche. Hagarde, elle se redressa.

Vite, dépêche-toi... s'encouragea-t-elle en se mettant debout.

Ses jambes lui faisaient un mal terrible, mais sa volonté prit le dessus. Elle se mit à courir.

Ses foulées étaient gauches et l'une des lanières de ses chaussures se brisa. Elle les retira, puis, après plusieurs minutes de réflexion, les enterra sous une bonne couche de boue.

La jeune femme en fuite alla naturellement en direction de la route principale. Elle savait où était la palombière, à l'entrée du bois, du côté du château.

J'ai plusieurs heures devant moi, mais pas toute la journée, après l'abri du clochard, ils iront de nouveau à Brömder.

Avec soulagement, elle retrouva le chemin de terre, à présent réduit à une ligne détrempée. Elle prit soin de marcher dans l'herbe, afin de ne laisser aucune trace de pied derrière elle.

Elle avança encore, vacillante. Giselle fit plusieurs pauses, sa vue se troublait et elle sentait son corps faiblir.

Et dire que cette route se fait en même pas une demi-journée ! songea-t-elle en regardant le ciel.

Enfin, dans l'aube grise, elle reconnut la lisière.

Le chemin de terre boueux fut remplacé par un sentier de cailloux blancs et Gisèle quitta les arbres.

Non loin, elle vit une femme qui portait du bois sur son épaule. Elle était dans un champ, chaudement habillée d'une cape en laine. Giselle s'avança, l'esprit torturé par l'angoisse.
La paysanne remarqua cette inconnue surgissant de la lisière. Elle s'arrêta dans sa tache et s'approcha, ne craignant pas les pauvres mendiants qui parfois allaient dormir dans des cabanes, cachées dans la forêt.

Elle regarda, éberluée, le visage couvert de boue qui lui faisait face et ce corps frissonnant, portant une luxueuse robe détrempée, réduite à l'état de lambeaux.

La paysanne prononça quelques mots de surprise.

Giselle se tenait devant la femme et un espoir lui souleva le cœur. Elle se mit à articuler :

— S'il vous plaît... Aidez-moi...

La villageoise posa son fagot de bois et courut vers elle.

— Par la Mère, votre Grâce ! Votre Grâce ! Mademoiselle Giselle ! la reconnut-elle, ébahie.

Giselle releva la tête et lut dans le regard de cette femme, de la frayeur et une grande compassion.

En voyant cette simple expression sur ce visage pourtant inconnu, ce sentiment de bonté qu'on n'avait pas daigné lui donner depuis des mois, Giselle glissa au sol et se mit à pleurer toutes les larmes de son corps.



[ note de l'auteure : 

Bonjour à tous ! 

les aventures de Giselle continuent dans la Saison 2 !

n'oubliez pas de liker et de commenter !

A bientôt !

Ann  ] 


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