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Chapitre 24

En arrivant sur ses terres, Giselle ralentit l'allure.

Les habitants reconnurent sa voiture. La jeune femme prit alors le temps de voir l'étendue des inondations et l'avancée des travaux sur les digues de la rivière.

Auprès des sujets du Duché, Giselle se détendit.

Ici, au moins, je peux faire quelque chose..., pensa-t-elle les larmes aux yeux. Si mon destin est de me marier puis de m'exiler à Hautebröm pour toujours, alors je m'y résignerai.

Mais elle se rappela qu'Iphigénie devait la remplacer tôt ou tard, et cela plongea la jeune femme dans une nouvelle tristesse. Où résiderait-elle si Léonie devenait la maitresse officielle de Dusan ?

Giselle connaissait chaque village et chaque marché sur ses terres, et entretenait d'excellentes relations avec les barons et les marquis.

Et si je me mariais avant, avec un homme que je ne verrais jamais ? se questionna-t-elle. Impossible, j'ai donné ma parole à l'Empereur d'épouser Dusan... Mais aussi à l'Impératrice Carolina.

La jeune femme avait souvent pris l'habitude de serrer entre ses mains le délicat mouchoir brodé. Elle ne pouvait se résoudre à fuir.

Tout quitter, c'est trahir la couronne et mon pays...

Lorsque la voiture traversa les grilles du château de Comblaine, des domestiques attendaient son arrivée. Ce fut la vision de ces visages familiers qui redonnèrent le sourire à Gisèle.

Leur maison à Lengelbronn n'était rien comparée au faste de cette résidence familiale.

Le château du Duché était une gigantesque demeure déjà vieille de plusieurs siècles, parfaitement entretenue et conservée. Ses façades élégantes s'élevaient sur quatre étages et l'on pouvait distinguer au loin les grandes fenêtres miroitantes qui s'étalaient de tous les côtés.

À l'intérieur, une armée de domestiques y résidait à l'année, travaillant dans une valse de tâches en tout genre qui ne connaissaient ni commencement ni fin.

Durant l'été, les Madalberth recevaient beaucoup, organisant des réceptions et des évènements qui sollicitait toute la région. Les parcs et les jardins étaient immenses et on y jouait des compétitions sportives.

En posant les pieds sur le perron, Giselle remarqua de nouveaux visages :

— Vous avez eu besoin d'embaucher du personnel ?

— Madame la Duchesse a demandé un remplacement parmi les employés de la maison, répondit la gouvernante.

Gisèle ne put s'empêcher de souffler du nez, Iphigénie avait déjà commencé à travailler.

— Votre Grâce, nous vous avons préparé un bain chaud, comme d'habitude.

Giselle hocha la tête, fourbue.

Le lendemain, la jeune femme se leva de bonne heure. Elle avait réussi à dormir quelques heures.

Habillée d'une simple robe de jour, elle déambulait dans les couloirs déserts du château, résolue à réfléchir à son avenir.

Elle contempla longuement les jardins et observa les rayons pales du soleil d'hiver. Au loin, une biche traversa la vaste pelouse pour se perdre dans la forêt.

Je pourrais continuer à travailler, avec le temps, je pourrais m'y faire... Après tout, le Prince Héritier Joren n'habite pas avec sa femme...

En regardant le jour se lever, des souvenirs revinrent à sa mémoire. Elle vit le visage de Dusan, ses mains douces et ses yeux brillants. Elle se a de leurs après-midi complices...

Pourquoi ?..., pensa-t-elle encore. Pourquoi m'avoir tant menti ?

— Votre Grâce ! appela soudain la gouvernante.

Giselle tourna la tête et remarqua que la vieille dame avait l'air fortement préoccupée

— Un messager pour vous ! annonça-t-elle.

Elle laissa sa place à un émissaire portant une livrée impériale.

La jeune femme regarda l'étranger, qui se présenta en quelques mots. L'homme en uniforme sortit d'un repli de son manteau, un rouleau en tissus rouge écarlate.

À la vision de l'objet, le souffle lui manqua. La gouvernante écarquilla des yeux et se ramassa au sol. Giselle chancela et s'agenouilla à son tour.

— Voici la parole de l'Empereur Auguste IX, clama-t-il en ouvrant le rouleau d'un geste sec.

Le sang se mit à battre les tympans de Giselle, qui écouta, sans trop comprendre :

— Gisèle Prunille Le Tholy de Madalberth, première fille du Duc de Hautebröm, vous êtes accusée de trahison envers la famille impériale. Vous avez menti au pays de Dalstein, à son peuple et à l'Empire. Vous êtes assignée à résidence jusqu'à ce que l'Empereur décide de votre punition face à vos mensonges et à l'imposture que vous avez montée de toute pièce, afin de vous unir avec Son Altesse Impériale, le Prince Dusan Tritis.

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