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1. À l'aube des temps

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Certaines scènes sont susceptibles de heurter la sensibilité des plus jeunes. Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que vous lisez.
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Il y avait bien longtemps de cela...

Oui, bien après l'apparition des premiers véritables hommes et bien avant les batailles pour les religions, à un âge où les hommes étaient des bêtes immondes et cruels envers les autres communautés, la quête de territoire était l'ambition majeure de ces peuples. La soif d'avoir encore et toujours plus de terre afin d'afficher fièrement sa suprématie, voilà l'époque dont elle venait.

Elle naquit dans une de ces petites cabanes en bois issues d'un vieux village de pêcheurs installé le long d'un lac, dont le nom exact ne lui revenait guère - pour vous dire à quel point cette histoire datait. Sa mère hurla son prénom dans une de ses plaintes au cours de l'accouchement. Sa famille était des plus banales pour l'époque : un père noyait sa misérable vie dans l'alcool et les femmes sous les yeux remplis de mépris de sa mère ; cette femme était aimante malgré tout et le remerciait pour ce toit qu'il lui avait apporté. Ce géniteur était le chef du village où ils vivaient paisiblement depuis trois ou quatre générations. Terre des ancêtres certes, seulement si elle ne devenait plus cultivable, ils la laisseraient volontiers. Elle possédait aussi deux grands frères, et un tas d'ennui par la faute de leur stupidité des plus déconcertantes. Mais au fond, elle les aimait bien même si leur arrogance, ainsi que leur envie de prendre possession des premières filles qui passaient sous leurs mains la déroutaient. Ne sont-elles pas des objets après tout ?

Au fil du temps, elle découvrit avec grande peine ce monde dans lequel, la femme était traitée comme une simple bête. Elle devait vivre avec le poids qu'elle portait constamment sur ses épaules : celui d'être le sexe faible et considérer comme bonne à rien. Sa vulgaire condition la répugnait au plus haut point ! Pourquoi était-elle née ainsi ? Elle aurait tant aimé être un homme et ne pas prendre une épouse juste pour son fessier ! C'était n'importe quoi... Pourquoi devrait-elle mettre au monde des enfants issus d'un homme qu'elle n'aurait pas choisi et qu'elle aimerait encore moins que sa propre existence ? Quand elle y repensair cela la mettait en rogne. En voyant le comportement de ses frères et de son père, ainsi que le reste de sa famille et de tout le village, de son jeune âge, elle se sentait étrangère à tout ceci. Sa mère lui disait de se laisser faire quand un homme la frappait. Elle ne comprenait vraiment pas pourquoi elle devait me rabaisser et obéir sans rechigner.

Mais tout cela, c'était avant que son histoire ne débute vraiment, car oui, sa vie peut vous sembler un peu ennuyeuse pour l'instant et pourtant, ce ne fut pas le cas. Avant tout était bien calme, aussi paisible que l'eau guidée par son lit avant de rejoindre les océans.

Un beau matin, le sol se mit à trembler, semant la panique sur le marché, qui fut rapidement abandonné par les marchands venus s'installer dès l'aube. Des hommes fracassèrent leur porte. Personne ne les avait vus venir, mais tout se passa rapidement par la suite. Les cors de chasse n'avaient pas retenti dans la ville pour les avertir. Une traîtrise dans leur camp, sûrement. Encore une habitude que les peuples comme les leurs avaient, l'argent faisait facilement changer l'arme de main.

Ils frappèrent son père et jetèrent à terre ses grands frères. Malgré leur résistance, ils furent de nouveau jetés à même le sol, comme des malpropres avec des glaives sur leur cou. Tout le village subissait l'attaque menée par qui ou par quoi, personne ne le savait ! Les habitants du coin préféraient les ragots de leur bourgade, à ceux des environs et il avaient bien tort ! Ils auraient pu éviter la suite des événements et se défendre, mais l'intelligence n'était pas un don pour tous...

Reprenons !

Sa tante et sa mère se cachèrent dans une pièce qui leur servait de réserve. L'enfant qu'elle était attendait entre les bouteilles de vin, les jambons et autres nourritures qui étaient mis à l'abri de la chaleur dans ce lieu glacial. Lorsque les cris des hommes de sa famille retentirent, elle se mit en boule et attendis silencieuse comme un renard veillant sur ses proies. Les quelques bouteilles de vin qu'ils entreprosaient ici tintèrent entre elles, dû à la résonance des pas dans la petite maison. Elle étouffait ses pleurs dans ses mains comme sa mère lui avait dit, agrippant nerveusement sa robe qu'elle portait de temps en temps à sa bouche pour se rassurer. Elle ne saurait dire si sa famille a tenté de dialoguer, sa mémoire préférait ne pas retenir ce genre de détail.

ILS arrivaient vers eux.

Sa mère et sa tante avaient empoigné des ustensiles de cuisine afin de se protéger, prêtes à repousser l'ennemi si nécessaire. Elles ne tentèrent pas de converser comme leur avait dit son père avant ces événements. Elles essayèrent de les frapper, ils ne tardèrent pas à les encercler. Brusquement l'un d'eux plaça les mains de sa mère sur le placard. Elle pouvait la voir au travers les trous que possédait le mur qui séparait la cuisine et cette petite pièce apparentée à une cave. L'expression de son visage changea lorsqu'elle eut une main qui lui tira les cheveux. Un de ces barbares avait soulevé la robe de celle-ci et faisait de drôle de mouvements de bassin. Elle criait tandis que les barbares avaient ramené son père et ses frères afin qu'ils assistent à cet abus de pouvoir. Lorsqu'il eut fini sa besogne, il se retira et baissa la robe de sa Mère.

Sa mère se laissa tomber sur le sol, elle pleurait de tout son être, lui lançant des regards inquisiteurs. C'était comme si, elle savait que sa fille observait ce qu'il se passait et qu'elle ne souhaitait pas qu'elle ait vu cette scène. Elle comprit pourquoi sa mère voulait qu'elle soit obéissante pour éviter que cela finisse ainsi... Triste monde !

Une fois fini, ce fut le tour de sa tante qui se débattit. Elle reconnaissait bien là, son fort caractère ! Elle était comme elle : une éternelle dure à cuire. Jamais mariée, car elle jugeait les hommes inutiles, et préférait vivre seule plutôt que de subir la même traîtrise que sa sœur, sa mère. Elle avait même plusieurs fois songé au fait que sa mère n'était pas de son sang, mais que c'était sa tante, sa génitrice. Elles avaient toujours démenti. Elle préféra attraper l'épée de l'homme en armure dorée et aux spartiates horribles qui leur servait de chef.

- Repose ça, ma belle. Tu n'oserais pas !

Il avançait vers elle, levant les bras et mettant ses mains en évidence, afin de lui prouver qu'il n'avait pas l'intention de l'empêcher de faire quoi que ce soit avec une arme. Sous le regard impressionné de l'homme, elle trancha la gorge d'un de ses soldats puis le frappa au niveau du cou. L'armure scintilla à la lumière du soleil ; ce qui ne lui permit pas de voir exactement ce qui se passait. Elle plaça sa main devant son visage, espérant protéger ses yeux. En les rouvrant, elle découvrit que le chef avait répliqué en la tuant d'un coup d'épée en pleine poitrine. Elle s'écroula suivit par son adversaire. Elle reconnaissait bien là sa Tante. Toujours aussi douée avec les armes et ceux, jusqu'à la fin. Du sang coula sur le sol, lui arrachant un cri.

Les soldats sourirent et poussèrent sa mère qui faisait délibérément office d'obstacle. Elle la protégeait et ne voulait pas que son enfant soit découverte. Elle lui avait souvent fait comprendre qu'elle était devenue une gêne pour elle et qu'elle aurait préféré avoir un autre garçon, afin d'éviter de la voir finir comme elle. Ils la poussèrent sans trop d'effort et passèrent.

Elle les regardait cherchant ce qu'ils lui voulaient. Elle s'était éloignée dans le recoin le plus petit de cette pièce. L'un d'eux tenta de l'appâter, mais elle ne broncha pas. Pourquoi ces hommes étaient différents d'eux, aussi bien au niveau du langage et de leur façon de s'habiller ? Pourquoi la dévisageaient-ils ainsi ? Le mot "sauvage" fut prononcé maintes fois, elle n'en comprenait pas le sens.

Ils discutèrent afin de déterminer qui serait l'heureux chanceux qui devrait la sortir de son petit coin. Leurs visages encrassés par les dures guerres qu'ils avaient dû faire pour venir jusqu'ici la terrorisaient. Leurs yeux étaient cernés par d'immenses poches et il n'y avait aucune lueur qui émanait du miroir de l'âme. Ces démons désiraient la capturer, il fallait qu'elle trouve un moyen de s'enfuir le plus vite possible d'ici. Elle rampait vers le trou que ses parents avaient créé afin que le chat puisse venir et repartir à sa guise. Une main, un bras et c'était tout ce qui passait par cet endroit. Elle se retourna et croisa les bras sur ma poitrine.

Les hommes n'avaient rien vu. Ils étaient fascinés par cette pièce d'or qu'ils jetaient en l'air afin de savoir qui aurait la joie immense de venir l'attraper. Ils riaient aux éclats ignorant les supplications de sa mère, affalée sur le sol. Elle les implorait de la laisser tranquille.

Quelqu'un parla dans une langue qui lui était complètement inconnue. Tous s'écartèrent, laissant passer un homme à l'allure respectable et qui s'excusa auprès de ses parents pour toute la violence que ses soldats avaient pu commettre, puis frappa un des siens d'un coup de pied dans le tibia.

Il vint jusqu'à l'enfant. Rien que dans sa démarche, elle pouvait voir qu'il était fier et sûr de lui. Son aura était semblable à celle d'un conquérant riant de ses victimes, la joie absolue. Pourtant, elle ne savait pas pourquoi, mais ce geste des plus gracieux lui vint en tête : sans plus attendre, elle cracha de dégoût sur le sol.

Il s'arrêta net et ne la dévisagea pas contrairement à ses hommes armés qui avaient fait un joli rang, rien que pour lui. Lui, il se contenta de soupirer et de l'observer attentivement avant de taper du pied et de reprendre son chemin.

Elle ne pouvait détacher son regard de ces yeux verts clairs qui l'envoûtaient. Était-ce là de la magie ? Sans un mot, elle comprit ce qu'il désirait. Il se baissa et lui tendit la main. Elle regarda cette paume et hésita quelques instants.

Elle releva la tête et l'observa. Il afficha un grand sourire qui la surprit et la fit rougir. Cet homme avait l'air digne de confiance, elle ne serait probablement pas un fardeau pour lui. Enfant, bête mais maligne, elle ne put que poser sa petite paume sur la sienne pour le laisser la guider vers la sortie de son petit endroit sombre. Cela la fit rire quand il se cogna la tête contre le mur pour l'aider. Il passa sa main sur son front et lui sourit. Soudainement, il l'attrapa par la taille et lui sourit.

- Ne vous en faites pas, je m'occuperai de votre jeune fille comme si elle était mon enfant, dit-il dans notre langue en regardant ma mère au sol. Elle semble manquer de forces.

Son périple commença à Rome. Sous l'Empire romain du tout puissant César...

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Bonjour/ Bonsoir,

Ce livre subit actuellement des modifications assez importantes en terme de style d'écriture alors ne soyez pas si surpris si je passe du coq à l'âne parfois. Eh oui ! Il fait parti de mes premiers écrits sur Wattpad, alors les fautes d'ortho et les erreurs de syntaxes ça envoie du lourd.

N'hésitez pas à me donner votre avis sur votre lecture et à vous lancer dans l'aventure de cette héroine au caractère bien trempé ;) En attendant, bonne lecture !

Bisous,

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