Ce n'était qu'un paysan. Et pourtant, sa renommée atteint les plus grands empereurs du japon....

C'était un jour où la moisson s'était faite particulièrement bonne. Pour fêter le fait que toutes les granges du village étaient remplies, lui et ses amis avaient fait la fête jusqu'au levé du jour. Ivre, l'homme modeste s'était trainé dans la forêt pour retrouver la chaleur de sa chaumière. Malheureusement encore dans les vapes, il dévia de sa route et se retrouva dans d'étranges ruines qui n'avaient jamais été mentionnées par les habitants de la région. Personne n'en connaissait l'existence. Excité par sa découverte, le paysans se reprit pleinement en main. La vue de ces vestiges du passé l'avait fait dessoûler.

Il fit coulisser une porte dont le fusuma* était déchiré. Ce papier était la preuve que l'ancien propriétaire de ce domaine était riche au point de pouvoir ce permettre son prix. Troublé de pénétrer dans un tel lieu, notre homme s'avança dans la pièce, éclairé par les vastes trous dans le toit. Il était clair que personne n'avait habité dans ces lieux depuis bien longtemps... Mais bizarrement, il restait encore de l'immobilier, comme si les propriétaires avaient dû fuir en vitesse, n'emportant que le stricte minimum.

Et c'est ainsi que dans cette immense propriété foulée pour la première fois depuis des siècles, le paysan trouva une armure de samouraï noire. Elle n'était pas en matière riche, contrairement à tout son environnement.

L'homme, qui depuis longtemps rêvait pouvoir s'acheter une armure et partir à la guerre, avait enfin son équipement.

Et c'est ainsi qu'il s'enrôla dans l'armée. Tout le monde se moquait de son armure de pauvre. Mais loin de tomber devant les injures, notre paysans enchaina victoires sur victoires sur le champ de bataille. Ses généraux remarquèrent ce pauvre au tempérament chaud. Ils l'élevèrent à un grade plus haut que ces soldats qui se moquaient il y a encore quelques mois de lui.

Il devint le samouraï noir et entra dans l'histoire.

L'homme maintenant devenu le soldat le plus important du japon et possédant plusieurs domaines, décida un jour en revenant de guerre de nettoyer son armure éraflée par les coups au combat. Prenant eau et brosse, il entreprit d'enlever la boue qui s'était accumulée sur elle. Mais quelle ne fut pas sa surprise quand devant lui se dévoila une armure en argent! Brillant de mille feu, son éclat avait été caché jusque là aux yeux de tous. Le métal, maltraité par les années, s'était oxydé pour devenir noir. Comme c'était la première fois qu'il la nettoyait sérieusement, c'était donc la première fois qu'il découvrait la vraie valeur de son armure. Il remarqua enfin la finesse des gravures et l'or incrusté à certains endroits. Il avait devant ses yeux la véritable armure du grand héro de guerre, Musashi Miyamoto**.

                                                                 -Fin-

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Comme quoi, il ne faut pas se fier aux apparences!

Bref! Je tenais à dire que cette histoire m'a été inspirée d'une légende: Yosuke, le samourai noir.

Son histoire est complètement différente de ce paysan hein! Et bien sûr, je ne sais même pas si Musashi Miyamoto a réellement eut une armure de ce type...

Donc maintenant, passons aux explications: (s'il vous plait, lisez jusqu'au bout, je me suis quand même tapé des recherches T^T)

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*Il y a deux sortes de cloisons pour les murs et les portes au japon: le shoji et la fusuma.

Les cloisons translucides en papier de riz (Shoji):

Le concept est originaire de Chine, un panneau shoji est un cadre en bois sur lequel est fixée une matière translucide. Il s'agit d'un papier très spécifique : le washi. La fabrication du papier Washi est complexe et nécessite un savoir-faire transmis de génération en génération.

*Fusuma, plus épaisse et colorée:

Le Fusuma est quand à lui une paroi coulissante épaisse et opaque. Elle sert à la fois à modeler les espaces dans la maison mais aussi de porte. Ils sont composés d'une structure en bois recouverte de toile et de papier. Ces panneaux sont surtout remarquables par leurs peintures ornementales, véritable signe de richesse et de pouvoir à l'époque. La peinture sur les portes est un véritable art au Japon qui trouve son origine dans les temples ou dans les châteaux.

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**Musashi Miyamoto:

Célèbre samouraï expert au combat du sabre katana (shinken), Miyamoto Musashi est l'un des plus important Kenshi (grand maître de ken-jutsu) que le Japon ait connu et dont les exploits ont inspiré de nombreux récits.

Né en 1584 dans la province de Harima, il était le second fils de Munisai Shinmen, lui-même expert au katana, qui le laissa orphelin à l'âge de 7 ans (tué lors d'un duel). Elevé par son oncle dans un monastère, Musashi mit ce séjour forcé à profit pour s'entraîner au katana.

A 17 ans, il participa sous la bannière de Toyotomi Hideyoshi*** à la bataille de Sekigahara en 1600, pendant laquelle il fut gravement blessé.

1604, on le retrouva à Kyoto où il défia et vaincu Yoshioka Seijuro, important expert du katana, ainsi que nombres membres de son clan. Invaincu dans plus de 60 duels, il affronta pour la dernière fois le célèbre bretteur Sasaki Kojiro du clan Mori, réputé pour son sabre long (O-dachi). Tuant son adversaire à l'aide d'une simple rame en bois selon la légende, Musashi ne se battit plus jamais.

A partir des années 1630, il se consacra entièrement à l'étude de la Voie (Do), tout en pratiquant la calligraphie et la peinture, arts dans lesquels il excellait. Il devient Kensei de son vivant (saint au sabre).

En 1637, il rentra au service de ses anciens adversaires les Tokugawa et combattit pour eux les révoltés chrétiens de Shimabara. On le vit ensuite chargé du commandement d'un corps de réserve par Ogasawara, seigneur de Kokura, lors du siège du château de Hara en 1638. A cette époque, il adopte deux enfants : Iori et Mikinosuke. Ce dernier se fait seppuku des années plus tard. Il devint instructeur en 1640 de la puissante famille Hosokawa de Kumamoto.

En 1643, il se retira dans la grotte Reigendo (temple de Ungan-ji) du Mont Iwato. C'est là qu'il rédigera quelques semaines avant sa mort en 1645 le texte Gorin no Sho (traité des cinq roues), qui est devenu un classique de la littérature concernant les arts martiaux. Il mourut à l'âge de 62 ans et fut, selon sa volonté, enterré revêtu de son armure.

On raconte que Musashi ne prit aucun bain dans sa vie. Il se lavait dans l'eau glacée des torrents afin de travailler son mental.

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***Toyotomi Hideyoshi:

Le daimyo Toyotomi Hideyoshi est le deuxième des trois unificateurs du Japon durant la période Sengoku : Oda Nobunaga, Toyotomi Hideyoshi et Tokugawa Ieyasu. 

(NDA: enfaite, notre Musashi Miyamoto à connu un unificateur du japon et peut être même un deuxième puisqu'il était au service des Tokugawa.... Trop balèze ce gars c'est abusé -.-)

Il fit rédiger sa propre histoire de son vivant jusqu'en 1592. D'origine modeste, il atteignit le pouvoir absolu sur l'ensemble du Japon en l'unifiant et en tentant de le pacifier.

Toyotomi Hideyoshi est né sous le nom de « Hiyoshi-maru » en l'an 1536 à Naka. Il est le fils d'un fermier nommé Yasuke (NDA: tiens tiens... quelle coïncidence... XD). Il perd son père à l'âge de huit ans et est élevé par son beau-père, employé chez Oda Nobunaga.

À l'âge de vingt ans, il est le domestique de Matsushita Yukitsuna, un des lieutenants de Imagawa Yoshimoto , qui lui accorde sa confiance. Ambitieux, il entre ensuite au service de Nobunaga château de Kiyosu qui cherche un surveillant pour la construction de son qui traîne en longueur. Hideyoshi en fait activer la construction et rend la demeure habitable en quelques jours. Il prend à cette occasion le nom de Tokichi Takayoshi.

En 1574, il se fait construire le château de Nagahama, prend le nom de Hashiba et adopte le kiri (=paulownia= fleur) comme armoiries. Par la suite, le nom de famille Toyotomi lui est accordé par l'empereur et il est considéré comme un kuge (aristocrate, noblesse de cour) plutôt qu'un buke (littéralement « maison guerrière », c'est-à-dire la noblesse d'épée, les samouraïs), un fait quasiment sans précédent dans l'histoire du Japon. De même, le paulownia est une héraldique particulièrement associée à des fonctions de pouvoir politique énorme équivalent à celui d'un chef d'État. Aujourd'hui, la maison Toyotomi étant éteinte, le kirimon sert de sceau officiel au Premier ministre en fonction.

(NDA: en gros le gars est  trop fort et a changé trente six mille fois de nom...)

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Château de Kiyosu (appartient à Oda Nobunaga):

Château de Nagahama (appartient à Toyotomi Hideyoshi):