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CHAPITRE 37
















Voici l’Agneau de Dieu. Voici celui qui enlève le péché du monde. Heureux les invités aux Noces de l’Époux.

Avec respect et une profonde adoration, Giovanni éleva le Saint Corps, tandis que toutes autres personnes dans la petite chapelle étaient prosternées, tous le regard levé vers l’Eucharistie, tous sauf lui, Antonio n’y arrivait pas. À ses côtés il entendit la douce voix de sa Rainy ainsi que celle de toute l’assemblée répondant à l’appel :

— Seigneur, je ne suis pas digne de te recevoir, mais dit seulement une parole, et je serai guéri.

Jamais de sa vie Antonio n’aurait cru qu’une pareille phrase puisse être vraie. Jamais. Mais à cet instant, tout de lui hurlait et rappelait la souillure qui le revêtait tel un manteau fait sur mesure et qui l’empêchait de répondre. Pourtant tout avait bien commencé. Tremblant telle une feuille sous les moqueries de Kyle il avait attendu l’arrivée de Rainbow qui avait fait son entrée aux bras du père Andrews. Jamais il n’avait vu de femme aussi belle, jamais il n’avait cru que son cœur puisse de la sorte déborder de joie et de vie rien qu’en la voyant, rien qu’en comprenant ce qui allait se passer. Elle était somptueuse dans sa belle robe blanche, d’une simplicité qui la rendait parfaite. Pas de fioritures, ou d’exagération, une robe qui n’incarnait que pureté, que douceur, qu’amour, que vie, et toutes ces choses avait été visible sur son visage aux joues rendues roses par l’émotion. Ses beaux yeux à la couleur du ciel avaient été floutés par les larmes qui la rendaient adorable lorsqu’il avait soulevé à un moment donné le voile. Ses cheveux étaient tressés en toute simplicité avec une belle couronne de fleurs blanches rouges et bleus qui rehaussait sa beauté.

La regarder, et Antonio avait l’impression de contempler un ange, son ange. Et penser aux anges lui fit craindre encore plus le propriétaire qui habitait la chapelle. Dieu savait-il qu’il avait perdu un ange ? Viendrait-il le récupérer son ange ? Savait-il qu’il laissait son ange épouser un démon ?

Sa nervosité avait été grande, puis elle lui avait souri, et il avait été calmé comme par magie. Toute la messe c’était déroulé sans accro, dans l’assistante il y’avait Kyle, ainsi que Paulina qui avait bien voulu l’accompagner tout en précisant qu’elle était venue parce que Rainbow lui avait demandé d’être sa dame de compagnie. Paul Brown son notaire ainsi que Cecilia sa femme n’avait pas manqué de venir. Il y’avait aussi quelques personnes des maisons alentour qui avaient voulu assister à cet événement heureux dans une chapelle rénover pour l’occasion. Il y’avait quatre enfants de chœur tous de blanc vêtu pour les chants mais aussi les lectures. Et toutes ces personnes étaient à genoux, toutes ces personnes semblaient être en extase devant le Saint Corps élevé, toutes ces personnes s’unissaient au prêtre pour présenter le Sacrifice suprême au Père Eternel pour le pardon de l’assemblé, et celui du monde. Et Antonio avait l’impression d’être un démon qui s’immisçait à une fête à laquelle il n’était pas invité, sans trouver que ces mots étaient une exagération.

Cela faisait dix ans qu’il était dans les mauvais papiers du Patron, et il avait le culot de se présenter ici. Son cœur se serra si fort qu’il cessa de respirer, il ferma les yeux et baissa la tête honteuse, en sentant la transpiration glisser le long de sa colonne vertébrale. Sa mère l’avait parlé de toute cette spiritualité enfant, et c’était intéressant surtout à Noël quand il devait assister à la messe, participer à la chorale pour enfant, sa mère lui disait alors que Dieu était content quand il entendait un enfant chanter avec les anges au ciel, alors lui aussi il avait été content de faire de la joie pour Dieu. Puis les choses avait empiré dans sa vie en dépit de son jeune âge alors Dieu avait été son refuge, et en grandissant il s’était aperçu que ce que le Père au ciel demandait n’était pas aussi intéressant que ce qu’il interdisait de faire. Aussi il a relégué celui qu’il qualifiait dorénavant et cela devant tout le monde de trouble-fête, afin de pouvoir vivre sa vie comme il l’entendait, doucement Dieu ne devint qu’une notion vague sans aucune espèce d’importance dans ses prises de décision. Et un jour, il avait compris que le diable existait lorsqu’il l’avait entendu, puis il avait rencontré Rainbow, alors Antonio avait réalisé que le Paradis aussi devait exister, car pareille âme ne pouvait habiter la terre sans qu’un Créateur par excellence ne soit. Dieu existait donc ce n’était pas une fable, le diable aussi, il l’avait rencontré. Le paradis et l’enfer n’étaient plus que de simples mots, mais une réalité certaine, et lorsque le glas sonnera pour lui et Rainbow, jamais il ne pourrait la retrouver ou bien même l’attendre ou la voir de là-haut, car lui il serait à une destination opposé.

Lorsque les enfants de chœur de blanc vêtu entonnèrent de leur voix angélique la chanson appelant à la table du Seigneur, ce fut à reculons qu’Antonio y alla. Rainbow alla se mettre devant Giovanni, et se mit à genoux, leva la tête, pour recevoir le Saint Corps, puis ce fut à son tour, et ce fut là qu’il sentit le regard du père Andrews qui le fixait comme s’il lisait clairement en lui. Giovanni se mit devant lui, et Antonio fut ravi de fuir les yeux pénétrant du vieil homme.
Sentant un poids sur ses épaules, il sentit tout aussi ses genoux fléchir, et toujours il évitait de regarder l’Eucharistie. Maintenant il comprenait pourquoi dans le jardin d’Eden il est dit qu’Adam et Ève avaient fui en présence de Dieu. Il voulut lever la main pour recevoir le Saint Corps, mais ses bras ne lui répondaient pas, il semblait engourdi, les paumes froides, le cœur battant si vite, alors il leva la tête, tomba sur la grande Croix avec son Crucifié au visage n’exprimant que Douleur durant le Sacrifice, et une plus grande honte lui transperça le cœur.

Voici l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde.

Enfant, le prêtre de leur village disait toujours : vous avez été racheté à grand prix alors vivez une vie qui en vaille la peine.

Et lui, qu’avait-il fait ? Il avait pris sa vie et la redonnerait au mal, et en dépit de cela, agenouillé il s’apprêtait à manger le Saint Corps du Sacrifice qu’il avait piétiné.

— Le Corps du Christ, parla prêtre en lui présentant l’Eucharistie.
Antonio sentit sa gorge se nouer. Il baissa plus encore les yeux en serrant les poings de honte.

— Amen, murmura-t-il si bassement dans un souffle humilié.

Hypocrite ! fut l’adjectif qui s’inscrivit en son esprit. Il ouvrit la bouche en sentant le léger frisson qui lui parcourait le corps, et Giovanni déposa la communion sur sa langue alors qu’une violente chair de poule lui recouvrait la peau.

Hypocrite, il l’était vraiment…

                                ***

Elle riait, alors lui aussi même si elle ne lui riait même pas, mais ce n’était pas bien important. Le soleil déclinait doucement, et arrêté sous un chapiteau en toile blanche avec de légers volants un peu partout, son verre de vin en main, Antonio la regardait tourner sur elle-même en riant le joues rouges et le regard brillant. Elle dansait avec les enfants de la région attirés par la musique. Ses cheveux étaient défaits, son voile était porté par une petite fille qui c’était empressé d’aller le montrer à sa mère son nouveau cadeau, elle était en sueur, le bas de sa robe blanche était rouge de terre, et salit à divers endroits par les petites mains des enfants qui s’agrippait à elle, cherchant à la toucher. Nombreux d’ailleurs la qualifiait d’ange, et la vérité sortait toujours de la bouche des enfants. Oui c’était un ange, et depuis quelques heures elle portait maintenant son nom de famille.

— Elle est donc là, s’invita une voix qui le ramena a lui.

Antonio se tourna vers Paul, son notaire.

— Qui est là ?

— Cette lueur que jamais je n’aurais cru voir dans tes yeux quand tu regarderas une femme.

Antonio sourit et retourna son attention sur Rainbow.

— Tu as décidément fait un bon choix, je n’aurais pas pu mieux rêver pour toi. Il faut dire que quand tu es venu dans mon bureau quelques mois plus tôt, tu m’as assez bien inquiété, mais je vois tout va bien.

Antonio ne répondit pas. Il sirota son verre.

— Je suppose que tu vas changer ton testament.

Il le regarda alors.

— Oui, mes nouvelles dispositions testamentaires te seront transmises lors de la prochaine réunion pour la fusion de mon entreprise sous plis fermés.

— Tu lui as dit que tu vendais ?

— Oui, il a bien fallu. Elle sera l’un des actionnaires majoritaires après la fusion.

Paul devint suspicieux.

— Pourquoi elle ? Où seras-tu, et mieux encore pourquoi, vends-tu une entreprise à plusieurs milliards et qui n’a pas de problème d’argent ?
Antonio prit une mine faussement joyeuse.

— Pour la retraite mon vieil ami. Je veux me reposer, et en la nommant gestionnaire de mes actions futures je m’assure d’avoir quelqu’un de confiance pour tout gérer.

— Mais elle est si jeune, tu crois qu’entre la fondation qu’elle vient à peine de mettre sur pieds à tel point que j’en suis moi-même étonné, elle pourra en plus gérer cela.

— Tu l’as toi-même dit, c’est une femme étonnante qui parvient toujours à faire ce qu’il y’a de bien.

— Si je ne la connaissais pas, j’aurais pu jurer qu’elle t’avait retourné la tête pour tout te prendre.

Antonio partit dans un grand rire.

— Loin de là, je veux simplement tout lui offrir. Et non, elle ne m’a rien demandé et je n’ai pas non plus subi de lavage de cerveau. Je suis saint de corps et d’esprit Paul.

Paul hocha la tête et déposa son verre sur la table la plus proche avant de reboutonner sa veste alors que sa femme approchait.

— Nous allons devoir prendre congé de vous. Encore une fois, tous nos vœux de bonheur.

— Ce fut une belle cérémonie, salua Cécilia en souriant avec gaieté les cheveux pleins de grains de riz, de confettis et de pétales de roses blanches.

— Merci, et ce fut un plaisir pour nous de vous avoir en ce jour. Je vais chercher ma femme, dit-il avec une joie si palpable dans la voix en la qualifiant de tel que le vieux couple rit doucement.

— Pas besoin, laisse-la s’amuser.
Antonio regarda le couple s’en aller bras dessus bras dessous, et très vite il remit son regard sur Rainbow, elle dansait maintenant avec Kyle. C’était un homme bien qui saurait au mieux être présent pour elle quand il ne serait plus là. Kyle lui dit quelque chose qui la fit rire avec gaieté la nuque basculée en arrière, et de facto, un sourire étira les lèvres d’Antonio.

— Qu’avez-vous fait, Monsieur Grimaldi ?

Cette voix base si basse qu’on aurait dit un murmure avait une intensité pareil a un claquement de fouet. Surpris, Antonio se retourna pour voir le père Andrews qui se tenait à ses côtés. Il ne l’avait pas entendu ou vu venir. Mieux encore, son regard perçant était encore plus perçant que tout à l’heure.

— Pardon ?

— Vous n’avez pas communié tout à l’heure. Pour être plus exacte, la communion vous a été refusée.
Le cœur d’Antonio rata un battement.

— Refusé ? Mais je…

— Les choses sont plus spirituelles que physique Antonio, le coupa doucement le vieux prêtre. Et tout à l’heure vous avez seulement mangé du pain sans Vie, pas l’Eucharistie. Et vous avez bien de la chance que Dieu vous l’ait refusé sinon votre âme serait plongée dans les affres d’une souffrance dont vous n’avez pas idée. Enfin je veux dire, bien plus mal en point qu’elle ne l’est maintenant.

— Que voulez-vous dire ?

— C’est à vous que je dois poser cette question.  

Antonio fuit le regard pénétrant.

— Je sais qu’avant la cérémonie vous avez eu à recevoir le sacrement de la pénitence et de la réconciliation, et si ce dernier avait été bien fait, toutes vos fautes vous auraient été pardonnées et l’Eucharistie vous aurait été accordée. Cependant, il reste une faute qui vous a empêché de communier, ce qui veut dire qu’une seule chose, vous n’avez pas tout dit au padre Giovanni lors de la confession, raison pour laquelle ce sacrement de la pénitence et de la réconciliation ne vous a pas réconcilié avec qui de droit et que ce repas vous a été interdit quand bien même votre âme la repoussait déjà.

La bouche d’Antonio s’assécha et il serra fort son verre pour ne pas la laisser trembler. Ahuri par ces mots en tous points vrais, il fixa le prêtre avec une certaine crainte. Que savait-il d’autre ?

— Je reconnais l’Esprit qui anime le père Giovanni, et je sais que jamais il ne célèbrerait une union que rejetterait notre Patron, aussi, si ce jour a pu habiter pareil mariage, alors je ne regrette pas qu’il ait eu lieu. Toutefois je réitère ma question Antonio Grimaldi : qu’avez-vous fait ? Quelle est votre faute ?

La voix du vieil homme n’accusait pas bien au contraire, c’était comme lorsqu’un médecin vous demandait ou vous aviez mal afin de pouvoir vous aider. Dans son regard il n’y avait pas de jugement, seulement de la patience, de l’affection, et aussi une certaine tristesse en le regardant. Comme s’il voyait la faute, mais qu’il devait être celui qui la dirait à haute voix. Antonio ouvrit la bouche, les mots butaient, rien ne sortait, pourtant son esprit était si chargé…

Le vieil homme n’insista pas.

— Très bien. Mais n’oubliez pas une chose Antonio, vous pouvez mentir aux hommes, plus particulièrement à votre femme aussi longtemps que vous le voulez, vous pouvez même essayer de fuir Dieu si vous vous en pensez capable, mais sachez qu’il viendra un jour où lui se mêlera à la danse. Reste à savoir s’il combattra pour ou contre votre équipe. Et pour votre bien, j’espère que dans cette histoire Dieu n’est pas l’ennemi que vous vous êtes fait.










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