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CHAPITRE 30















Fulminante à l’intérieur, mais d’un sourire policé à l’extérieur, Rainbow évolua en compagnie de Georges qui la présenta à toutes les personnes importantes, recevant de leur part des promesses de dons, et dès que cela se faisait, Georges hélait discrètement sur le champ les hôtes chargées de venir récolter l’argent sur leurs appareils. Cela remontait à des années qu’elle n’avait pas été aussi en colère contre qui que ce soit, elle n’avait qu’une envie, crier et toute casser, mais elle n’était plus cette femme, alors elle se contint. De temps en temps elle sentait sur sa nuque le regard d’Antonio, il semblait vraiment coupable, et au fond d’elle, elle espérait que cela soit sincère. Le voir ainsi dans son bureau avec Séléna l’avait atteint bien plus qu’elle ne voulait le laisser paraitre, ce jour-là, toute la journée, elle avait attendu qu’il vienne la rejoindre pour s’excuser, lui dire que ce n’était pas ce qu’elle croyait, qu’il y’avait autre chose, une explication aussi rocambolesque soit-elle, mais rien. Il ne l’avait pas appelé, ni écrit, pire, il c’était contenté de quitter le pays comme si de rien n’était.

— Rainbow tout va bien ?

Elle se tourna vers Georges, et sourit.

— Oui, tout est parfait.

— Je ne parle pas de ça. Tu sais, ma sœur, elle est assez franc parlé, bien plus que la normale, et…

— C’est une femme fantastique Georges.

Ce dernier rit amèrement.

— Tu es bien la seule à dire ça d’elle. On la qualifie de bien de mots, mais fantastique… Qu’importe, si elle a eu à te dire des choses blessantes comme elle en a l’habitude, je m’en excuse.

— Blessante ?

— Oui, j’ai vu la tête que faisait Séléna en s’éloigna. Paulina à l’art de repérer vos moindres failles et à coup de mots, vous traumatiser à vie.

À ce prénom, Rainbow serra les lèvres.

— Non, tout va bien.

Georges la regarda un instant, avant de hocher la tête.

— Viens, je vais te présenter, au président de la GoldBanks. Goldman, et au vu de son nom espérons qu’il nous paie en or, il le peut bien.
La soirée prit officiellement fin à minuit, et à minuit trente la limousine de Georges se garait dans sa rue. Ils avaient récolté la considérable somme de sept millions de dollars, un record pour une première édition de levée de fond. Paulina avait donné plus de la moitié de cette somme, Antonio une autre bonne partie. Elle aurait dû être contente, et elle l’était, mais Rainbow ne pouvait s’empêcher d’être triste. Antonio était parti plus de trois heures plus tôt, et cela sans même lui dire au revoir. Le regard dans le vide, elle ne s’aperçut pas qu’ils étaient déjà arrivés. Elle revint à elle dans un léger sursaut lorsque Georges lui effleura le bras.

Un assez bel homme, et il était gentil cela était indéniable, mais le regarder ne lui procurait pas la même joie que de voir Antonio. Et elle aurait tout donné pour que ce soit de lui dont son cœur avait besoin. Mais Il ne nous guidait jamais là où on le souhaitait, c’était bien connu, et il y’a longtemps qu’elle avait accepté cela.

— J’ai passé une merveilleuse soirée.

— Même si tu l’as dépensé à travailler ?

Georges fit une moue adorable.

— Ce n’est pas vraiment travailler quand on fait ce qu’on aime.

— Je dois comprendre par là que tu voudrais bien accepter le poste de directeur de communication ?

— Je vais y réfléchir.

Rainbow sourit.

— Je sais que j’ai déjà posé la question, mais entre Antonio et toi, il y’a quelque chose ?

Prise de court, Rainbow ne sut quoi répondre. Elle ouvrit alors la bouche pour dire non, mais elle ne le put. Elle la referma, soupira, et eut un triste sourire.

— C’est compliqué.

Il ne parut pas surpris.

— Compliqué à quel point ? Compliqué en me donnant ma chance, ou compliqué en fermant toute porte ?

— Compliquer en ferme toutes portes.

— Je vois.

— Je ne suis pas du genre à offrir une relation d’amitié pour pallier, alors si tu veux t’éloigner de moi, je préfère le savoir maintenant. Et ne reste pas en te disant qu’un jour cela pourrait s’améliorer.

Georges la regard en silence un instant.

— Je comprends pourquoi ma sœur t’apprécier, tu ne te caches pas. Tout doit toujours être clair n’est-ce pas ?

— Cela évite les désillusions et les douleurs qui vont avec. 

— Je comprends. Aussi, pour évoluer dans l’honnêteté, laisse-moi quelques jours pour digérer ce râteau, et je te reviendrai avec une réponse.
Elle sourit. Georges appuya sur un bouton à ses côtés, le chauffeur descendit, et vint lui ouvrir.

— Pour une fois je suis d’accord avec Paulina. Tu me fais du bien.

— Bonne nuit, Georges.

— Bonne nuit petit arc-en-ciel.

Sa pochette en main, Rainbow quitta la fraicheur de la voiture pour faire face à la chaleur de la ville. À son odorat lui parvenait l’odeur d’une pluie prochaine. Elle leva la tête au moment où un courant d’air le confirmant s’éleva, oh que oui, il allait pleuvoir. La météo n’avait rien dit en ce sens, et elle n’avait pas reçu d’alerte. Espérons que ce soit une pluie non orageuse. Les pieds endoloris, elle rechigna à monter les marches, et lorsque l’ascenseur la relâcha à son étage, elle retint un sursaut de surprise, quand en releva les yeux, elle le vit là, sur le pas de sa porte, encore dans son smoking noir qui soulignait sa belle stature, le regard étrange, et deux pastèques en main. Rainbow savait qu’elle devait se sentir en colère, n’empêche qu’une part d’elle était ravie de la voir ici à une heure moins du matin avec deux pastèques.

Toutefois, le visage faussement impassible, elle fit sortir ses clés, et le dépassa sans un mot, glissa la clé dans la serrure et entra en refermant la porte. Antonio la retint à temps et la suivit.

— Je ne t’ai pas autorisé à entrer à ce que je sache.

Elle retira ses chaussures dans un soulagement perceptible et se laissa choir sur le canapé.

Il y eut un certain silence.

— Que fais-tu ici Antonio ?

— Tu m’as dit : pas là-bas, à la soirée. Alors je suis ici.

— Pas là-bas, ne signifie pas ici. Et tu peux rapporter tes pastèques, je n’en veux pas. Elles ne résolvent pas toujours tout.

Comme s’il était chez lui, il partit les ranger à la place dans la cuisine et revint dans le salon. Rainbow avait étendu ses jambes sur le sofa, il les souleva, voulut les poser sur ses genoux en s’asseyant, mais la jeune femme le lui retira des mains, les ramenant sous elle.

— Je t’ai dit de t’en aller. Ne fais pas attendre Séléna.

— Elle ne compte pas et tu le sais.

Elle eut un rictus mauvais.

— Ce n’est pourtant pas l’aperçu que j’ai eu dans votre bureau quand elle te chevauchait tout en t’embrassant au point de t’arracher les amygdales. Maintenant, va-t’en, fit-elle d’un ton bas et las.

— Non.

— Alors éteint en partant.

Elle essaya de se lever, mais d’une main ferme, il lui saisit le poignet.

— Entre dans cette chambre Rainy, et je t’y suivrai.

Il y eut un duel de regards, et au fond de lui, il espéra qu’elle le défi, mais elle se rassit.

Antonio n’avait jamais eu à faire cela par le passé, présenter ses excuses à une femme et cela pour avoir été surpris dans une position indécente avec une autre. Entre eux le silence était lourd, il sentait les rafales de colère qui émanait de la jeune femme, et plus les secondes s’égrainaient plus il avait envie de se lever, et de partir sans un mot. Les choses n’étaient pas censées être aussi compliquées dans sa vie, d’ailleurs il s’en était assurée tout au long de ces dix années. Ne jamais s’attacher à quoi que ce soit qui lui donnerait envie de rester, rien qu’il regretterait de quitter, même son argent ne comptait pas pour lui.
Vanité, tout n’est que vanités.
Il avait compris cette logique il y’a belle lurette, rien dans la vie ne comptait si ce n’était la vie elle-même, ni argent, ni femmes ni luxe, et encore moins le pouvoir.

Dans un soupire il se leva en passant les doigts dans ses cheveux, les emmêlant pour la énième fois. Il avait envie de céder de s’excuser de lui dire la vérité, d’être avec elle, mais dans trois mois il mourrait. Cherchant à tout prix à se calmer, il continua dans la cuisine, toujours en silence et sous le regard surpris de Rainbow, il se mit à farfouiller dans le réfrigérateur. Il prit le lait, des cubes de glace, quelques fraises, une banane, et d’autres fruits. Et tournant sur lui-même dans la petite cuisine, il rechercha le mixeur qu’il trouva bien vite. Ça faisait longtemps qu’il n’avait pas été utilisé alors il le lava. Derrière lui, il l’entendit se lever et marcher dans sa direction. Sur sa nuque il percevait l’intensité de son regard, et lorsqu’il se retourna pour mettre en marche le mixeur, il surprit son regard maintenant inquiet.

— Antonio…

Sans lui laisser le temps de lui poser la moindre question, il lança l’appareil, inondant les lieux de son bruit assourdissant. Et des yeux ils se fixèrent. Lorsqu’il eut fini, il chercha un grand verre, renversa le contenu du mixeur à l’intérieur et poussa le tout devant la jeune femme.

— Antonio, tu…

— Bois s’il te plait. Tu dois avoir faim, j’ai remarqué durant le temps passé là-bas que tu n’avais presque rien mis dans ton estomac.

Après une dernière hésitation, elle se saisit de la boisson, en but une bonne rasade. Elle aimait bien ça, il le savait et il aimerait passer toutes ses journées à lui en préparer chaque matin chaque soir, chaque après-midi, et chaque fois qu’elle le voudrait. Il voulait tout simplement passer toute sa vie avec elle. Si seulement…

Lorsqu’elle redéposa le verre vide, il esquissa une faible sourire.

— Maintenant que tu as fait ce pour quoi tu étais là, tu peux partir.

—Rainy…

— Que me veux-tu Antonio ?

Son cœur se serra.

— Ne pas t’avoir blessé.

Il s’écoula une longue seconde durant laquelle il vit le visage de la jeune femme se recouvrir d’une blessure.

— Je crois que pour cela c’est trop tard, murmura-t-elle d’une voix chevrotante. Rentre chez toi maintenant.

— Je suis désolé.

— J’ai compris. Va-t’en.

— Non, tu ne comprends pas.

Cette fois-ci a colère fut l’émotion qui illumina les traits somptueux de l’arc-en-ciel. Et Antonio préférait mille fois cela à sa précédente indifférence.

— Et de la faute à qui ? Tu avais l’occasion de venir me parler bien plus tôt, à la place tu t’es contenté de quitter le pays, pour revenir plus de deux jours après la bouche en cœur espérant quoi ?

Elle se pinça les lèvres.

— Je ne sais même pas pourquoi je m’emporte. Entre toi et moi, rien n’a été défini, alors…

— Alors rien du tout, et comme me l’a dit une certaine personne en Italie, ça fait longtemps que nous avons dépassé la simple attirance tous les deux Rainy. Tu es la femme la plus belle que je n’ai jamais vue, la plus forte, la plus respectable, la plus douce. Je pourrais passer toute la nuit à te citer tous les magnifiques adjectifs que tu m’inspires. Chaque fois que je te vois mon cœur adopte cette étrange cadence qui insuffle la joie et la vie dans mon corps, et je ne te parle même pas de désir. Tu es la seule femme qui me fait bander rien que par ta présence. Tu es partout Rainy, et pour ce qui s’est passé dans mon bureau, j’aimerais avoir une autre phrase que cette phrase clichée, mais crois-moi, ce n’était pas du tout ce que tu crois. Je ne désire pas Séléna, et sans doute aurais-je dû la repousser avec un peu plus de vigueur, mais je crois qu’au fond de moi je voulais vérifier une théorie.

— Laquelle ?

Il eut un triste sourire.

— À quel point j’étais dans la merde ! Et je me suis aperçu que j’y étais jusqu’au cou lorsque je n’ai pas cessé de penser à toi tout du long, et que ce fut seulement avec ton visage dans mon esprit que je suis parvenu à avoir une putain d’érection. Sans être là, tu commandes mon corps, exigeant de lui la fidélité alors que putain, je ne t’ai rien promis, ni à l’Église ni à la mairie et bon sang, je ne t’ai même jamais invité à diner. Quand je dors, tu es là, quand je travaille, tu es là, et quand je ne fais rien tu es tout de même là. Et vois-tu, ça, ça me fait peur. Durant les dix dernières années de ma vie j’ai vécu de manière à ne m’attacher à rien, et voilà que tu me tombes littéralement dessus. Je suis mourant Rainy, je n’ai rien à offrir si ce n’est quelques misérables mois, trois à tout casser, et j’ai peur de vivre le paradis à tes côtés, pas quand l’enfer est ce qui m’attend. Alors j’ai tout fait pour que tu me détestes. Mais ça non plus je ne le supporte pas.
Antonio pouvait entendre son cœur pulser fort dans ses oreilles, il pouvait sentir sous ses doigts ses paumes devenir moites, et il était certain que ces yeux étaient à cet instant brulant de fragilité.

Dans le regard bleu de la jeune femme, la colère avait disparu, simplement de la tristesse. Doucement une vague humide s’invita.

— Tu vas mourir dans trois mois ? murmura la jeune femme d’une voix chevrotante de douleur.

Au même moment une larme glissa, et Antonio crut mourir avant l’heure. Très vite il s’élança, fit le tour du muret de la cuisine.

— Non, Rainy, pas ça. Ne pleure pas, pas toi, plaida-t-il en essuyant très vites les larmes de ses joues.

Il la prit dans ses bras, l’enveloppant de sa chaleur, la serra si fort alors qu’elle pleurerait. Ils en avaient déjà parlé, mais jamais il ne lui avait dit très clairement sa mort. D’un geste souple, il la souleva dans ses bras, et alla s’asseoir avec elle tout contre lui, sur le sofa. Ils restèrent ainsi un bon moment, et lorsqu’il baissa la tête, il vit qu’elle le regardait, les yeux légèrement rouges. Il n’y avait pas de pitié, seulement le feu d’un sentiment qu’il n’avait jamais vu dans les yeux d’aucune autre femme. Elle se redressa, et debout devant lui, elle remontant le bas de sa robe, et sans qu’il ne voie venir, elle s’assit à califourchon sur lui. Partout il sentait son parfum, et de la sorte installée, elle était si proche de son visage, qu’il lui suffisait d’un petit mouvement pour enfin gouter ses lèvres. Il les regarda un instant, et comme si elle l’avait entendu, elle se lécha le bas de la lèvre, et il durcit instantanément. Comme assit sur un ressort, Antonio bondit de son siège et très vite il la posa sur le canapé. Elle était confuse.

— Je ne te mérite pas. Je suis damné Rainbow, et même si c’est la dernière chose que je ferai, jamais je ne te souillerai.

— Et si c’était là ce que je souhaitais ?

— Non, c’est ce que tu crois, mais c’est uniquement parce que tu ne sais pas la vérité.

— Alors, dis-la-moi.

Elle se leva.

— Je sais qu’il y’a quelque chose que tu me caches, mais crois-moi, rien en ce monde ne pourrait me surprendre.

Son cœur voulut la croire. Doucement donc, il revint vers elle, et avec la délicatesse d’un battement de cœur, il effleura sa joue, et elle inclina la tête, les yeux mis clos faisant reposer ses longs cils noirs sur ses belles joues rosées. Dieu, qu’elle était belle, si douce, apaisante. Il resongea aux paroles de Giovanni, et au fond de lui, Antonio chercha la force de tout lui dire, mais il ne la trouva. Ne pouvant non plus lui mentir, il éluda le sujet.

— J’ai quelque chose pour toi.

Elle ouvrit les yeux et releva la tête. Dans ses yeux il voyait bien qu’elle n’allait pas le laisser changer de sujet, alors très vite, il fit sortir un écrin à bijou de sa poche, mas vu la taille elle ne se méprit pas sur le contenu. Il la lui remit.

— Une connaissance que j’ai faite en Italie a trouvé ça dans une fontaine alors qu’on cherchait autre chose. Il me l’a donné, et j’ai pensé à te l’offrir pour que tu l’ajoutes si tu le veux au pendentif que tu as déjà.

Elle ouvrit la boite, et au creux d’un rembourrage noir, se nichait le médaillon en or massif. Surprise, elle prit le pendentif entre ses doigts, le tournant pour en voir le dos, et lorsqu’elle le regarda, on aurait dit qu’il lui avait offert le monde.

— Il est magnifique Antonio.

Il lui sourit.

— Tu permets ?

Elle approuva, et doucement elle ôta de sa belle gorge la fine chaine en or qu’elle posa au creux de la main d’Antonio. Il glissa alors la médaille miraculeuse qui alla rejoindre le Crucifix et son Crucifié, puis elle se retourna pour qu’il la remette autour de son cou.

— Merci.

— Tu me pardonnes ?

Avec une belle fragilité, elle lui caressa le visage.

— Oui, je te pardonne.

Comme si on avait ôté un poids de ses épaules, il souffla de soulagement et son corps se détendit.

— Pour ce qui s’est passé avec Séléna, plus jamais cela ne se produira, ni avec elle ni avec aucune autre femme.

Il la laissa plonger dans son regard afin qu’elle puisse y lire son honnêteté. Doucement, elle hocha de la tête, et un autre poids quitta ses épaules. Excepter sa mère toutes les femmes qu’il avait croisées dans sa vie l’avaient soit détesté, soit il se foutait de ce qu’elles pouvaient bien penser, mais avec elle ce n’était pas le cas. Chez elle il ne pouvait supporter aucune tristesse, aucune larme pire, aucune haine.

Un court silence à la profonde douceur s’installa entre eux. Elle tenait toujours au creux de sa main les pendentifs, les caressant d’un mouvement distrait et lui, il se perdait irrémédiablement dans le ciel de ses yeux. Elle était pour lui la plus belle femme qui ait jamais foulé la terre, il adorait la couleur de ses yeux, la manière dont elle souriait avec cette timidité qui le mettait à terre, il aimait son odeur, cette odeur à laquelle il avait même dédié un parfum, il aimait son corps ainsi que toutes ses courbes voluptueuses, et quand elle le touchait, alors toutes ces choses s’en trouvaient multiplier par dix, et pour suivre la cadence de son cerveau, son cœur battait si vite qu’Antonio jurerait qu’il n’était pas le seul à l’entendre.

— Maintenant que ça, c’est clair, qu’est-ce qui va se passer avec nous ?

— Je ne sais pas. J’aimerais ne pas avoir eu le passé que j’ai eu, ne pas avoir pris la décision que j’ai prise, j’aimerais être quelqu’un de bien, tout t’offrir…

— Alors qu’est-ce qu’on fait ?

— Je ne sais pas mon magnifique petit arc-en-ciel. Je n’en sais rien…


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