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CHAPITRE 29
















Elle était sur le point de monter sur une scène afin de supplier les poches les plus lourdes du pays de bien vouloir lui donner un peu de cet argent qui flattait leur orgueil afin de venir en aide à ceux qui dans le monde n’avaient pas tant de chance, ou du moins, c’était l’objectif de cette soirée. Rainbow n’avait pas vraiment besoin de cet argent étant donné le capital conséquent dont disposait Antonio, mais elle ne voulait pas penser à cela. Elle ne voulait plus penser à Antonio, aussi, de sa place légèrement dissimuler, Rainbow regardait la grande salle des fêtes éclairée de mille feux, emplit de tant de femmes en robe de soirée, et d’hommes en tenues élégantes.

Georges comme toujours se perdait en de grands discours fort charmeurs, il avait du talent dans la flatterie, cela était évident. E il avait de nombreux autres talents, compte tenu du fait qu’il avait organiser une telle soirée en un temps record, tout en se débrouillant pour y faire affluer les personnes qui pouvait aider sa cause. Lorsqu’il eut fini de la présenter, il se retourna vers elle, dans un petit sourire, il lui tendit la main.

— Veuillez maintenant accueillir celle qui a rendu cette soirée possible, le petit, mais merveilleux arc-en-ciel qui ne demande qu’à servir son prochain. Avec un sourire qu’elle s’efforça à rendre poli en dépit de sa nervosité, Rainbow monta sur scène sous les applaudissements nourris. — Alors s’il vous plait, Messieurs, Mesdames, ne la décevez pas, conclut Georges en faisant rire tout le monde.  

Ce fut cet instant-là qu’Antonio choisit pour faire son entrée. Immédiatement son regard se posa sur elle, et comme toujours son cœur se dilata comme quand il la voyait. Les mains dans les poches, il écouta difficilement son discours, tant la regarder faisait plus appelle à son cœur qu’a ses oreilles. Et bon sang, elle était magnifique. Elle était drapée d’une robe de soirée au jaune doux. La robe vaporeuse relevait la couleur de ses cheveux de blé mûrs, noués en un savant chignon qui dégageait sa belle nuque, et attirait le regard sur la gorge. Tous étaient debout, et avaient le regard braqué sur l’ange sur la scène.
Regarder Rainbow, et outre sa beauté, c’était sa douceur qui attirait l’attention, elle avait une douceur qu’on ne voulait pas heurter, une paix qu’on ne désirait pas troubler, et un sourire qui vous poussait à en faire de même. Elle avait cette aura la même qui arrivait à la protéger du danger des requins dans cette salle, car à cet instant, aucun de ces magnats de la finance, de l’industrie ne la regardait avec dédain moquerie ou indifférence. On semblait la respecter. Cette femme était spéciale.

Elle dut dire quelque chose de drôle car toute la salle partit dans une grande salve de rires, c’était la deuxième fois, mais lui, il n’avait plus fait attention, beaucoup trop perdue sur celle qui parlait. Sous des applaudissements nourris, elle quitta l’estrade alors que la musique classique reprenait. George était à ses côtés, et elle lui souriait avec sincérité, un sourire si doux, qu’il en eut mal, et toutes ses bonnes résolutions prirent fin. La peur l’envahit. Sans doute était-ce préférable qu’il s’en aille, qu’il la laisse continuer sa vie.

Giovanni lui avait monté la tête avec toutes ces conneries. Les prêtres n’étaient que rarement de bons conseils. Ces derniers vivaient dans un monde beaucoup trop parfait pour les coupables tels que l’homme qu’il était. Rainbow releva les yeux, et croisant son regard, son sourire s’évanouit, et la culpabilité d’Antonio grandit. C’était une femme pareil qu’il avait blessé, c’était un sacrilège. Il détourna les yeux.

Que lui arrivait-il ? Depuis quand était-il ainsi ? Faible, et couard ?
Il avait pris la décision de ne pas la recontacter pour éclaircir le malentendu, et la voir le culpabilisait. Et maintenant qu’il était tenté de lui dire toute la vérité, il avait peur qu’elle le rejette.

Son verre de champagne en main, il déambula pour rejoindre Kyle qui venait de s’écarter d’un groupe. Il l’approcha par derrière, et ce dernier en le voyant, le regard surprit.

— Je croyais que tu ne viendrais pas.
Antonio reporta son regard sur Rainbow, toujours au bras de Georges, ils se promenaient de groupe en groupe, discutant, et riant avec légèreté, et lui, il en souffrait. Il aurait voulu être là-bas. Elle leva la tête, et de nouveau il fuit en croisant son regard.

— Je suis rentré plus tôt que prévu, répondit-il enfin.

— Et l’Italie ?

— Toujours aussi chaude.

Entendant son doux rire, Antonio tourna immédiatement la tête pour la chercher.

— Ne crois-tu pas qu’il serait préférable de l’approcher ?

Il regarda enfin Kyle.

— Approcher qui ?

Ce dernier leva les yeux au ciel.

— Celle que tu ne cesses de fixer depuis que tu es là. Qu’est-ce qui te retient au juste ? Vous avez beau être loin l’un de l’autre que j’ai tout de même l’impression de me trouver entre vous deux tant le lien qui semble vous unir me chatouille la nuque. Quand ce n’est pas toi qui le regard, c’est elle qui te regarde. Et à la manière que ton regard est coupable, c’est ainsi que le sien est accusateur. Alors que se passe-t-il ? Il y’a-t-il eu quelque chose ? Vous avez couché ensemble et tu ne l’as plus rappelé ?

— Non.

Son ton état cassant.

— Alors tu l’as embrassé, et tu…

— Non plus, le coupa Antonio en vidant son verre pour en prendre un autre. Et laisse tomber.

Kyle haussa les épaules, et fit mine de s’en aller, mais Antonio le retint. Il n’avait pas envie de rester seul au risque d’attirer des gens avec qui il ne voulait discuter.

— Elle m’a vu avec Séléna.

— Et ?

— Elle était à califourchon sur moi entrain de m’embrasser.

Kyle était de plus en plus perdu.

— Au risque de paraitre bête, où se trouve le problème ? Vous ne sortez pas ensemble, ou du moins c’est ce que tu m’as dit.

— Et c’est la vérité, on ne sort pas ensemble, mais comme tu l’as si bien remarqué, il y’a une certaine alchimie entre nous. Et j’ai laissé sous-entendre que je voulais savoir ou tout cela pourrait nous mener, et là, avec ce qui s’est passé avec Séléna…

— Je vois. Raison pour laquelle elle t’accuse du regard, et que toi, ne le supportant pas, tu baisses les yeux, coupables. Et si tu l’es, cela ne signifie qu’une seule chose, avec elle il n’est pas seulement question que de sexe.

— Je t’ai dit qu’on n’a pas couché ensemble.

— Alors c’est encore pire que ce que je croyais. Tu te sens coupable d’avoir embrassé…

— Je n’ai pas embrassé Séléna, elle m’a sauté dessus au moment Rainbow entré, avant que je ne puisse la repousser.

— Et tu lui as dit ça au moins ?

— Non.

— Pourquoi ?

— Parce que je me suis dit que c’était préférable.

— Et maintenant tu crois que ça ne l’est plus. Antonio ne répondit pas. — C’est donc ce que je disais, tu te sens coupable d’avoir été surpris avec une autre femme par la femme que tu ne baises pas…

— Ne parle pas d’elle sur ce ton, s’irrita Antonio, et Kyle le regarda avec encore plus d’ardeur.

— Bon sang, c’est pire que ce que je croyais. Cette femme ne fait pas que t’attirer, c’est bien plus que ça. Tu ressens des choses, murmura-t-il sidéré comme si Antonio avait attrapé une mortelle maladie. Pour toute réponse, ce dernier vida son verre avec calme. Il y eut un silence. — Et que comptes-tu faire ?

— Rien.

— Alors tu la perdras. Regarde comment les hommes la dévisagent, et ce pauvre Georgi qui est à ses petits soins comme un toutou. Si elle est célibataire, je peux t’assurer que d’ici la fin de cette soirée ça ne sera plus le cas, se moqua Kyle, et Antonio serra sa flute vide à la recherche d’un autre serveur.

— C’est bien beau de se moquer, mais si je ne me trompe pas, tu n’as pas non plus approché Paulina depuis que tu es là, tout comme tu lui jettes des coups d’œil, ne penses pas que je ne te vois pas.

— On fait bien la paire n’est-ce pas, rit Kyle. Nous brassons des milliards de dollars, nous sommes capables de tenir tête à qui que ce soit, mais aller parler banalités avec deux bonnes femmes, et nous voilà couards.

Antonio eut un petit rire triste. De nouveau il leva la tête, et la chercha. Elle venait de quitter un autre groupe d’invités pour le suivant. Jouant son rôle à la perfection, donnant à tout un chacun l’impression d’être important, et à chaque fois qu’elle partait, les hommes ne pouvaient s’empêcher de la suivre des yeux. Kyle avait raison, au finir de cette soirée, nombreux seraient ceux qui voudrait la revoir, nombreux ceux qui voudrait profiter de cette paix qui entourait la jeune femme et qui savait se communiquer à vous quand elle était là.

Les voix dans sa tête se firent bruyantes. La plus forte le poussait à ne pas y aller, à la laisser tranquille, mais depuis sa conversation avec Giovanni, il savait que celle-là c’était la voix de la peur, de la lâcheté. Il n’avait pas envie de souffrir, il avait peur que déclencher quelque chose avec elle, finisse par le détruire. Il avait presque mis ses affaires en ordre, sous peu un autre dirigeant prendrait la tête de sa société, c’était une information connue de peu, mais il prévoyait annoncer sa retraite anticipée, puis il avait prévu de vivre comme bon lui semblait ses derniers instants, et elle, elle avait déboulé dans sa vie sans préavis. S’il cédait, il craignait que la paix qu’il ressentait vis-à-vis de son prochain départ n’en soit troublée. Il le voyait au fond des yeux bleus de la jeune femme, se perdre en elle, et il ne voudrait plus partir.

Le regard perdu au fond de son verre comme Mickey, Antonio avait l’esprit tout aussi confus et les yeux troubles.

— Je crois que les choses ne vont pas en s’arrangeant, parla Kyle en brisant le fil de ses pensées.

Antonio releva la tête, et suivit des yeux la direction que son ami lui indiquait du menton. Il vit Rainbow avancer vers un trio avec Georges à son bras, et vers ce trio se dirigeait aussi Séléna avec un regard sombre. Et pour ne pas suffire, Paulina la sœur de Georges faisait partie du groupe.

— Je suppose qu’on a plus le choix maintenant. Il nous faut être des hommes, ironisa Kyle, et Antonio se rappela des mots de Giovanni.

… en te voyant, je sais que tu ne serais pas le premier garçon à refuser d’évoluer en homme.

— Je le crois en effet, murmura-t-il en soulevant le talon en même temps que son ami.

Ils arrivèrent tous au même moment. Kyle regardait Paulina, lui, Rainbow en faisant de son mieux pour paraitre plus fort, Rainbow fixait Séléna qui arrivait, et Georgi était le seul à être aux anges. Le con.

— Antonio, je te croyais en Italie, salua Paulina. Cette femme était aussi somptueuse que dangereuse. Dans le monde des affaires elle était un véritable squale, de magnifiques yeux noirs aussi froids que son âme, disaient d’aucuns, excepté Kyle, qui, par Antonio ne savait quel moyen, était parvenu être dans les bonnes grâces de la jeune femme.

— En effet, mais j’ai été rappelé vers plus important.

Même sans la regarder, Antonio perçut le regard mauvais de Rainbow, il aurait même parié avoir entendu un certain reniflements méprisant. À moins que ça ne soit dans sa tête.

— Mademoiselle Banks, vous êtes donc la fée à qui on doit tout ceci.
Rainbow sourit.

— Je crois que votre frère est plus à féliciter que moi, Mademoiselle Lancaster.

— Mon frère n’est qu’un bon à rien et tout le monde ici le sait. S’il est parvenu à faire quelque chose d’aussi potable, c’est uniquement parce qu’il a suivi pour une fois un exemple digne de ce nom, trancha Paulina de son ton froid, et Georges serra les dents.

Il y eut un certain silence.

— Mais je vous remercie de lui avoir appris qu’une vie de paresse n’en est pas une. Et appelez-moi Paulina.

— Alors appelez-moi Rainbow.
Pour la première fois, Antonio vit un petit sourire sur le visage d’habitude impassible de Paulina.

C’est alors que Séléna arriva, et immédiatement elle passa un bras sous celui d’Antonio, chose qui attira dans l’instant l’attention de Rainbow qui suivit la scène avec une irritation palpable.

— Bonsoir.

Son sensuel accent italien la rendait certes agréable aux yeux des hommes, mais les femmes qui y étaient insensibles, avaient le loisir de remarquer son côté peste.

— Séléna, lança Georges avec flatterie, tu es encore plus belle que la dernière fois que je t’ai vu.

Rainbow ne quittait pas des yeux leurs bras emmêlés, et lorsqu’elle releva un regard froid sur lui, Antonio frémit, et lentement, il retira son bras.

— Paulina, toujours aussi taciturne à ce que je vois.

— Et toi toujours aussi exubérante. Le regard de Séléna devint mauvais. — Cela signifie…

— Je sais ce qu’exubérante signifie Paulina, la coupa Séléna d’une voix froide.

Paulina esquissa un fin sourire qui n’atteignit pas ses magnifiques yeux.

— Mais bien sûr, je n’en doute pas.
Les deux femmes ne s’appréciaient pas et tout le monde savait pourquoi. Pour Paulina une femme qui vivait de ses charmes n’était pas digne d’être qualifiée de femme. Et aux yeux de Séléna, Paulina avait un balai dans le cul, et elles ne s’étaient pas cachées pour se traiter mutuellement de salopes lors de la dernière fête à laquelle elles s’étaient croisées. C’était probablement pour cette raison que nombreux étaient les regards qui se posaient sur leur groupe.

L’Italienne portait une sensuelle robe aussi échancrée à l’avant qu’à l’arrière, à tel point qu’on voyait le creux de ses reins de dos, et le creux de son nombril de face. Les cheveux coupés court, elle était magnifique. Doucement elle pivota la tête vers Rainbow, la toisa méchamment.

— Je crois vous avoir déjà rencontré.
Rainbow ne pipa mot. Antonio savait que Séléna feignait l’amnésie.

— Ah oui, c’était dans les locaux d’Antonio.

Le regard de Rainbow refroidit plus encore. Georges, sentant probablement le malaise, entreprit de faire les présentations. Il se racla discrètement la gorge.

— Séléna, je te présente Rainbow Banks, la présidente de la fondation. Rainbow, Séléna Martinez, une amie, et première dauphine de la dernière édition de Miss Italie.

Kyle discutait d’une voix basse avec Paulina, les deux autres inconnus du groupe en faisaient de leur côté, c’était un couple, Rainbow et Séléna se fixaient en chien de faïence, Antonio de son mieux tentait de rassurer son arc en ciel, et Georges souriait. Pourquoi souriait-il d’ailleurs ?

— Je suppose que la première place du concours était occupée par plus compétente, lâcha avec une mielleuse désinvolture Rainbow.

Séléna s’empourpra, et Paulina partit dans un rire avec sa voix légèrement rauque, le couple à côté pouffa sans s’en apercevoir, même Kyle et George en firent autant, mais eurent le respect de le cacher derrière une fausse toux, et lui, et bien, lui, il regardait toujours Rainbow. Il vit dans ses yeux bleus la souffrance dont il était la cause. Pourquoi était-il venu ici ce soir ? Il aurait pu aller l’attendre chez elle, et la supplier de ne plus le regarder comme elle le faisait maintenant. Elle semblait déçue de lui, et Dieu seul sait à quel point il avait vu ce regard sur le visage de toutes les femmes qui espérait quelque chose d’autre de lui, mais il ne s’en était jamais préoccupé. Toutefois, sur les traits de Rainbow, voir combien il était tombé bas dans son estime lui causa une vive douleur. Distraitement, il se frotta la poitrine. Il n’aurait jamais dû laisser Séléna entrer dans son bureau, il n’aurait jamais dû écouter les paroles d’un ivrogne dans un bar malfamé à trois heures du matin, il aurait dû être un homme au lieu d’un lâche. Mieux encore, jamais il n’aurait dû la blesser, jamais.

— Paulie, s’il te plait, rappela doucement Georges.

Cette dernière haussa un sourcil parfaitement épilé. Elle portait une robe de soirée noire qui suivait parfaitement ses courbes. Ses cheveux coupés court étaient stricts dans une coupe carrée. Ses doigts fins s’achevaient dans de longs ongles rouges. Elle était sensuelle, mais aussi respectable. C’est alors qu’Antonio comprit qu’elle était exactement comme Rainbow. La regarder et on aurait tout donné pour coucher avec elle, sauf qu’on savait que pour le faire, donner de l’argent n’y suffirait pas. L’une avait son propre argent si bien qu’elle pouvait se torcher le cul avec, et l’autre y était insensible. Raison pour laquelle, lui comme Kyle, des inconstants sentimentaux, ne s’approchait pas d’elle.

— Je n’ai jamais été hypocrite et tu le sais Georges. Quand c’est drôle, c’est drôle. Une autre femme qui a su voir à travers toi Séléna.

— Je ne te comprends pas, ni ne comprends cette hostilité à mon égard, énonça froidement Séléna a Rainbow qui la regardait toujours d’un air hautain.

Paulina sourit froidement. Le couple s’en alla, et Georgi fut appelé ailleurs, laissant seulement là, Pauline, Rainbow, Kyle et Antonio. Un mélange hautement explosif.

— Oh, moi je crois que je comprends, intervint doucement Paulina avec un sourire sournois. Et on va pouvoir parler sans filtre maintenant que les enfants sont partis. Tu t’agrippes à Antonio comme un chien à une viande de luxe, et notre chère présidente ici présente lorgne ce rapprochement que tu forces, vu qu’Antonio y est indifférent, observant à la place l’arc en ciel avec culpabilité. Tout ceci mis ensemble ne dit qu’une chose, tu t’es mise entre eux comme tu sais si bien le faire.
Séléna serra les dents.

— Je ne me suis jamais mise entre eux, vu qu’il n’y a rien entre eux. Ce n’est pas le genre de femme que fréquente Antonio. Elle est trop…

— Trop quoi ? murmura froidement Rainbow.

La tension monta d’un pic. Paulina eut un autre de ces sourires à vous glacer le sang.

— Trop reine, voilà ce qu’elle est, répondit Paulina. Tu as couché avec presque tous les hommes ici, mais aucun ne te regarde avec le désir empli toutefois d’un plus grand respect dont ils fixent cette jeune femme. Tu es bonne à baiser mais pas plus, et ce qui me désole, c’est que je sais que tu vaux plus que cela, mais que tu t’es perdue en cours de route. Je sais que tu as un doctorat en mathématiques, l’une des plus jeunes d’Italie en plus d’être l’une des plus belles. Tu aurais pu tout obtenir. Et qu’as-tu fait, rien si ce n’est ouvrir les cuisses a qui est un peu puissant.

— Je ne te permets pas, siffla Séléna.
Paulina sourit encore.

— À ce que je vois, la femme en toi n’est pas totalement morte. Je suis la première à me décrire comme féministe Séléna, mais ce que tu fais là, ne prouve en rien ta féminité. Te promener d’homme en homme, cédant à tes pulsions les plus basses, ce n’est pas ça le féminisme. Les hommes sont des cons uniquement guider par leur bite. Ils sont aussi salauds que peuvent exister des garces, et suivre les hommes dans leurs bêtises, tout simplement pour leur prouver que vous êtes égaux, c’est être encore plus irréfléchie que ces ânes. Je sais le nom que me donnent les hommes dans mon dos. Ils me l’on toujours donné depuis le lycée, ils me traitent de froide, frigide et tout un autre tas d’adjectifs tous plus dénigrant les uns des autres. Il fut un temps où cela m’a blessé, mais ce n’est pas pour autant que devenir ce que la société attend de moi était la solution. Je suis une femme et non un vulgaire bout de viande, j’ai des désirs charnels comme toutes les autres, et peut-être même plus que toi, mais vois-tu, moi je suis une reine, pas une courtisane en esprit. Mon vagin ne me contrôle pas, et encore je ne fais pas passer cela pour du féminisme, une autre manière que les hommes on trouver pour coucher avec autant de femmes qu’ils le veulent vu que c’est elle-même qui se jette au-devant d’eux avec cette psychologie inversée. Non, moi je sais ma valeur et pour qu’un homme fourre sa bite dans mon royaume, il devra avoir plus à offrir à la reine qu’une simple chair en érection, décréta Paulina en abandonnant Séléna pour dorénavant fixer Kyle d’un air entendu.

Ce discours était tant pour lui que pour elle. Il soutint son regard sans faiblir, puis un sourire propre au chasseur élit domicile sr les traits avenants de Kyle. Son regard sombre le devint plus encore.

— Je relève le défi.

Paulina eut un rictus sombre.
Les regarder et on avait l’impression de voir deux prédateurs se tourner autour.

— Et la reine attend de voir ce que tu as à offrir. Elle se retourna vers Rainbow. Cette soirée est une sacrée réussite, et je veillerai à ce que le nom des Lancaster fasse la meilleure donation. Et vous et moi, nous allons nous revoir. Kyle, Antonio, Séléna, ce fut un plaisir.

D’un pas assuré, Paulina s’éloigna, et Kyle comme attiré la suivit. Séléna sans un mot s’éclipsa énervée, et lui, lui, il ne savait que dire.

— Rainbow, je…

— Pas ici, Monsieur Grimaldi.
Le laissant en plan en le clouant d’un regard froid, elle s’en alla elle aussi sans un mot.



















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