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CHAPITRE 25















Lorsqu’il arriva au bureau le lendemain matin, Antonio avait une gueule de bois carabinée. L’une des pires qu’il n’ait jamais eues. Il était rentré chez lui à quatre heures passées du matin, et avait à peine dormi deux bonnes heures. Les lunettes de soleil sur le nez, la tête lancinante à chaque pas, il passa devant son assistante qui se leva pour le suivre déjà la bouche ouverte, lui disant des choses qu’il n’entendait pas, tant les coups de marteau dans sa tête étaient violents.

— Plus un mot, lança-t-il d’une voix dure qui imposa le silence alors qu’il poussait la porte de son bureau. Un café noir, serré, sans sucre et aucun appel ou visite jusqu’à onze heures.

— Bien Monsieur.

Il retira ses lunettes en regrettant qu’il y’ait tant de lumière dans cette pièce. Lourdement il se laissa choir dans le confortable sofa et bascula la tête en arrière. Quelques minutes plus tard, son assistante revint avec un plateau sur lequel reposait son café fumant ainsi qu’un verre d’eau.

— Ce sera tout, fit-il sans se redresser.

Quand elle fut sortie, il se rassit normalement et farfouilla dans la poche interne de sa veste qu’il retira, de là il fit sortir des cachets d’Advil. Il en avala deux avec son café avant de se rebaisser, la main massant ses tempes douloureuses.

À quoi pouvait-il s’attendre après avoir bu de l’alcool à base de Kérosène toute la nuit ? Fatigué, il défit sa cravate ainsi que les premiers boutons de sa chemise pour mieux respirer, avant d’en faire de même avec sa ceinture et des pans de sa chemise qu’il retira du pantalon. Il aurait dû rester cuver chez lui songea-t-il en entendant du bruit devant sa porte. Au même instant une magnifique brune passa la porte le visage furieux avec à ses talons son assistante.

— Je vous ai dit que moi il voudra me voir, cria Selena avec cet accent italien langoureux qui savait faire dresser des bites, mais aujourd’hui il n’était pas d’humeur.

Antonio grimaça d’irritation avant de se redresser.

— C’est bon, laissez.

L’assistante se tut, visiblement énervée, mais elle n’était pas la première. Tant que tu n’étais pas un homme, Selena était incroyablement énervante et emmerdante, pour ne citer que ces adjectifs-là. Le regard triomphant, Séléna regarda l’assistante sortir, puis elle se dirigea vers lui avec ce déhanché étudié.

— Toi tu m’as l’air fatigué.

Antonio se rassit dans un soupire.

— Alors, va droit au but parce que je ne suis pas d’humeur.

Elle prit sur la table la boite cachets pour en lire le nom avant de le regarder avec malice.

— Y’a n’en qui ont apparemment fait la fête toute la nuit, et le pire c’est que je n’ai pas été invité. Dois-je me sentir blessée ?

Antonio trempa ses lèvres dans le verre d’eau pour mouiller sa gorge sèche. Partout dans l’air flottait son parfum capiteux, parfum qui faisait partie de l’édition limitée que sa maison avait produite l’année dernière. Elle le portait bien, mais ce n’était pas le genre de parfum qu’aurait aimé Rainbow.

Probablement encore ivre, il posa un regard précis sur le corps de la jeune femme devant lui, et pour être jolie elle l’était, mieux, elle le savait.

— Que puis-je faire pour toi Selena ? fit-il à la place.

Elle lui lança un sourire qui l’aurait peut-être séduit s’il était plus sobre, puis elle fit le tour de la table basse, et remontant sa robe à la fente indécente, elle s’assit à califourchon sur lui, blottissant sa poitrine refaite contre lui.

— Tu sais bien ce que tu peux faire pour moi, susurra-t-elle en posant les lèvres au creux de son cou, l’enveloppant de son parfum aguicheur, et Antonio fut plus agacé qu’autre chose.

Doucement il tenta de la repousser, mais elle s’agrippa plus encore à lui.

— Séléna…

— En plus à ce qu’il parait le sexe est un excellent remède contre le mal de tête, le coupa-t-elle en l’embrassant les bras autour de lui. À défaut d’avoir autre chose à faire, Antonio se laissa faire sans toutefois en retirer aucun plaisir, quel qu’il soit. Il ne bandait même pas bon sang ! L’alcool ? se demanda-t-il alors que Selena redoublait d’efforts tout en se frottant contre lui. À quand remontait la dernière fois où il avait eu une érection ? C’était avec Rainbow lui répondit son corps. Et à bien y repenser, toutes ces érections depuis quelque temps avaient quelque chose à avoir avec Rainbow. Pendant sa varicelle, elle lui avait gratté la tête puis le dos, et cela avait suffi à le faire bander comme un taureau. Elle lui souriait, il bandait, elle le regardait il bandait, et là, Selena l’une des plus belles femmes d’Italie se frottait à lui avec une indécence qualifiée tout en l’embrassant et lui que faisait-il ? Il s’ennuyait au point de penser à la femme qu’il voudrait vraiment embrasser.

Lassé, Antonio mit fin au baiser sous le regard surpris de la jeune femme.

— Qu’est-ce qui se passe ?

— Rien.

— Justement. Tu n’as pas envie de moi ? Les hommes ont toujours envie de moi.

— Peut-être ceux qui ne t’on jamais baisé aussi souvent que moi.

Selena lui lança un regard incendiaire. Il était temps qu’il la mette dehors se dit-il. Au même moment, la porte de son bureau s’ouvrit, et entra la seule femme qu’il rêvait de voir. Elle ne les vit pas au premier abord. Et durant ces quelques secondes, il se permit de la détailler en cachette. Ses longues jambes semblaient interminables dans ce pantalon au rose bonbon délicieux. Son chemisier de soie blanche sans manche mettait à nue sa peau claire, et ses longs cheveux blonds noués dans un haut chignon décontracté caressaient le bas de son dos. Et putain cette cambrure, ces hanches voluptueuses, et ces fesses. Il déglutit en oubliant complètement Selena sur ses cuisses.

— Tu vois quand tu veux, susurra cette dernière en passant la main sur son érection nouvellement née.
Ce fut là que Rainbow se retourna vers lui, en blêmissant. Son sourire s’évanouit, et dans ces yeux il vit la déception et la douleur. Bien sûr qu’elle voyait qu’il ne portait plus sa veste et encore moins sa cravate, bien sûr qu’elle voyait qu’il était déboutonné et que sa ceinture ne retenait plus les pans de sa chemise avec en plus une femme sur ses genoux. Il avait l’air si coupable que même lui se serait condamné. Avant qu’il ne puisse dire un mot, elle était sortie avec le même silence dont elle avait fait preuve en entrant. Dans la volée, il se dégagea abruptement.

— Tu ferais mieux de partir et de ne plus tenter pareille chose à l’avenir.
Agacé pour de bon, Antonio se leva et remit sa chemise en l’état avant de nouer sa cravate. Assise sur le canapé Selena lui fit une molle aguicheuse.

— Ce n’est pas pourtant ce que dit ton corps.

— Si tu comprenais ce que disait mon corps, tu saurais que cette érection ne t’est pas imputable.

Elle le regarda sans en croire un seul mot. Nonchalante, elle se leva et passa les bras autour de son cou, mais une fois encore il se dégagea.

La porte s’ouvrit de nouveau, mais cette fois-ci dans un grand fracas qui attira leurs regards. Furieuse comme il ne l’a jamais vu, Antonio regarda Rainbow venir a lui les joues rouges et les yeux étincelants de rage. Il ouvrit la bouche, mais avant qu’un son n’en franchisse le seuil, une violente gifle s’abattit sur sa joue à tel point qu’il la sentit picoter.

— Tu n’es qu’un enfoiré Antonio Grimaldi !

Et comme elle était entrée, la furie était sortie. Distraitement il se frotta la mâchoire en regardant vers la porte d’où elle venait de disparaitre. Son mal de tête c’était tu. Il se sentait triste, mais sans qu’il n’y fasse attention, un petit sourire étira ses lèvres. Elle était jalouse. Les Italiens étaient habitués à de tels confrontent, on peut même dire que les disputes pour cause de jalousie excitaient les hommes.

— C’est qui cette folle ? s’enquit Selena en italien aussi surpris que lui.

Antonio se retourna vers elle.

— Celle pour qui justement je bande. Et cela même quand elle est en colère.

Toute la journée Antonio ne la revit plus, et en toute honnêteté il ne la chercha pas non plus. Cette journée avait été merdique, mais tout c’était déroulé comme il le voulait et cela sans qu’il n’ait même eu une implication de sa part. le destin avait tout agencé, et il avait fini comme Mickey. Aussi, il n’avait plus qu’à attendre qu’elle le déteste au point de l’oublier. C’était le mieux à faire.
Au moment où cette pensée traversa son esprit, il entendit la porte que faisait son bureau lorsqu’elle la referma. Il était vingt heures moins. Il hésita. Peut-être devrait-il la rattraper pour tout lui expliquer et ainsi passer du temps avec elle. Il avait adoré aller chez elle pour lui faire à manger, et boire du vin. Ça avait été un moment de paix, il était si bien qu’une fois rentré chez lui, il avait dormit sans faire d’oves rêves. Tout en lui désirait sortir la rejoindre.

Il éteignit son ordinateur et se leva rapidement, mais une fois la main sur la poignée de la porte, la voix du barman lui revint en tête.

Être loin de toi c’est la meilleure chose qui puisse lui arriver.

Alors oui, j’ai joué au con, oui je l’ai poussé à partir, mais je le devais. Elle méritait mieux.

Il relâcha la porte. Mickey avait aussi raison. Ça faisait le deuxième signe qu’il recevait à propos de toute cette histoire. Il devait laisser les choses telles quel, et dans quatre mois, elle ne l’en voudra plus, bien au contraire. Elle serait soulagée que les choses entre eux n’aient pas évoluées. Il devait la protéger et cela impliquait de prendre des décisions avec lesquelles il n’était pas d’accord.
Son téléphone sonna.

— Une virée ce soir ça te dit ?

Il hésita, puis finalement il céda. Ça devait être là encore un autre signe. Le Ciel faisait tout pour protéger son ange du démon qu’il était. Il sortirait donc, boirait à nouveau, et ce soir, il ne dirait pas non à la première femme qui lui tapera dans l’œil.

Trois heures plus tard, il retrouvait donc Kyle dans le carré VIP de la boite de nuit la plus tendance de la ville. Vêtu d’un jeans et d’un simple t-shirt au col en V, il traversa l’allée privée, et peu importait ou il posait les yeux, il n’y avait que de la chair a profusion. Les femmes se frottaient à lui alors même qu’il marchait, lui lançaient des regards indécents et des sourires tentants. La musique techno faisait vibrer ses oreilles, la lumière multicouleur des stroboscopes jouait avec sa vue, et dans l’air il y’avait cette chaleur qui vous poussait à vous lâcher. Ce genre d’endroits l’avaient toujours attiré, encore plus durant les deux dernières années de sa vie, en sortant d’ici, il repartait toujours avec une, deux ou trois femmes a son bras, et en y entrant, il était toujours assuré de se détendre, mais étrangement, pas ce soir. Son esprit était toujours aux abonnés absents. Chaque cinq minutes il regardait l’heure sur son téléphone, ou du moins, il espérait y voir ne serait-ce qu’un coup de fil de sa part, mais rien. Dans quel état devait-elle être à cet instant ? Probablement toujours en colère, et il en était responsable. Devait-il l’écrire ? L’appeler, aller chez elle ? Non, toutes ces choses allaient en contradiction avec son objectif qui était de la protéger. Parce que comme l’aime à le dire Mickey, être attiré par elle ne suffit pas, qu’il la désire ne suffit encore moins, et l’esquisse de ce qu’il avait dans le cœur ne suffisait tout simplement pas.

— Tu es sûr que ça va ?

Antonio revint à lui et regarda Kyle entouré de deux femmes se battant en silence pour attirer et garder son attention.

Antonio prit son verre. 

— Oui, pourquoi ?

— D’abord parce que tu bois de l’eau depuis trois bonnes heures, ensuite parce que tu viens de chasser par ta totale indifférence la troisième fille qui était sur tes genoux, et enfin, tu ne cesses de fixer le stroboscope avec sérieux.

Antonio redéposa son verre d’eau en ne sachant quoi dire. Rainbow était le deuxième secret qu’il cachait à son ami, le premier étant celui qui datait de dix ans maintenant, et pour le second, il se taisait parce qu’il était sûr que personne ne pouvait le comprendre. Jamais Kyle ne comprendrait son désir de fuir cette femme, et pour preuve, il ne l’avait jamais fait. Et comment pouvait-il penser à baiser quand il avait l’impression que toutes les femmes sous son nez éteint invisible ? Il regardait une femme, et il trouvait qu’elles n’avaient pas les cheveux de la même blondeur que ceux de Rainbow, ou qu’elle n’avait pas la même taille ou que cette dernière n’avait pas la forme en sablier de la femme qui hantait sa vie, et pire, il fixait ce simple stroboscope parce qu’il voyait en ses couleurs multiples, le prénom de la jeune femme. Il était vraiment tombé bien bas.

— Hier j’ai bu un truc à base de kérosène jusqu’à pas d’heure dans un bouge au point que j’ai toujours la gueule de bois, alors je crois que je vais te fausser compagnie.

Kyle le fixa incrédule et perplexe. Antonio l’ignora et ramassa ses clés sans d’autres mots. Ses projets de reprendre une vie de débauche devraient apparemment être reportés à un autre jour.









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