Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

CHAPITRE 1











Pardonnez-moi mon Père, car j'ai péché...


Antonio venait de refermer son cartable, après une énième vérification des documents qui y étaient contenus. Satisfait, il passa ses doigts dans ses cheveux d'un noir foncé, pour calmer sa nervosité.

Tout ira bien. Répéta-t-il intérieurement comme pour attirer toute la chance avec lui.

Le porte document posé sur la table contenait son avenir. Il avait tout quitté, il s'était mis à dos tout ceux qu'il connaissait, pour construire ce projet en quoi personne ne croyait. Toute son âme et ses forces avaient été investies sur les feuilles contenues dans ce porte document noir. Et si jamais son rendez-vous tombait à l'eau, alors ça en était fini de lui, il devrait alors se contenter de travailler derrière un bureau toute sa vie, et faire un travail abrutissant qui finirait par le tuer avant qu'il n'ait atteint 40 ans. Si bien-sûr il ne le faisait pas lui-même bien avant.

- Ça fera 17,90 dollars Monsieur. Lui dit la serveuse pour attirer son attention.

Elle était magnifique avec son décolleté plongeant et son short aussi court qu'un boxer. Si elle était venue quelques jours plutôt, il aurait pris son numéro, puis l'aurait invité chez lui pour un verre qu'ils ne prendront jamais. Mais aujourd'hui il ne pouvait pas, trop stressé, et pas le temps. Il fit sortir son seul billet de 20 dollars et le déposa sur la table.

Assis sur une terrasse en face de la banque, il ne cessait de regarder sa montre, puis son smartphone pour être certain de ne pas dépasser l'heure du rendez-vous.

9h20, j'y vais.

Le temps d'arriver à l'entrée, de prendre l'ascenseur, et passer toutes les formalités il serait l'heure. Se dit-il en faisant mine e se lever avec son bien le plus précieux en main, mais à peine qu'il eut quitté la chaise, que son regard fut attirer par une scène des plus incongrue qui se passait de l'autre côté de la route. Intrigué, il fixa un instant la petite fille aux cheveux d'un brun étrange qui discutait avec un homme doté d'un visage tout aussi fort étrange. L'homme à qui il ne donnerait pas plus de trente ans, proposa quelque chose à la fillette, quelque chose qu'il n'entendit pas, mais qui ne le plut pas, lorsqu'il vit la petite fille froncée les sourcilles avant de faire non de la tête en faisant virevolter ses belles boucles. Cette dernière s'accrochait à son sac à dos des deux mains, et sa posture était particulièrement défensive. Surement une gamine de plus qui avait fait l'école buissonnière et qui avait été retrouvée par son père. Songea-t-il en haussant négligemment des épaules avant de continuer vers la banque. De toute façon ça ne le regardait pas. En plus, il avait un rendez-vous. pensa-t-il pour se convaincre que c'était là, une décision raisonnable, même quand une voix en lui, lui soufflait que non. Il prit son cartable, et détourna les yeux, quand la fillette réapparut dans sa vision périphérique. Elle avait cette fois-ci tourné dos à l'homme pour courir, mais ce dernier en deux pas l'avait agrippé l'avant-bras. Et seulement en voyant ce qui se passait, il comprit que la gamine devait être en train de geindre de douleur. Pour une énième fois il regarda sa montre, et pour la deuxième fois, il pensa qu'il n'avait pas à intervenir, quand après un soupire de capitulation, il changea son itinéraire, et traversa la route d'un pas assurée.

- Kathy, mais que fais-tu là ? Je t'avais bien dit de m'attendre à la terrasse de ce café, et non pas de l'autre côté de la rue. Fit-il sur un ton fâché, en réprimandant la fillette comme s'il la connaissait. Cette dernière détourna les yeux tout comme l'homme qui la tenait pas le bras, et le fixa sans comprendre, mais dans son regard, il y'avait une certaine panique qui n'était pas dû à sa présence à lui. La petite aux cheveux brun remis ses yeux bleu sur l'homme qui la tenait par le bras, et Antonio en fit de même, et parla vite avant que la petite ne le trahisse.

- Merci Monsieur d'avoir retrouvé ma petite sœur, elle a été malade à l'école, et tête de mule comme elle l'est, elle n'a pas daigné m'attendre. Continua Antonio en espérant que l'homme en face de lui ne soit pas de la famille de la petite. Ce dernier hésita, gardant ses gros doigts sur le bras de celle qu'il avait appelé Kathy, au point que la peau de la petite se mit à prendre une teinte plus rouge.

Refusant de la relâcher, Antonio intervint autrement, et pris la petite main de Kathy, en menaçant l'inconnu d regard.

- Comme je l'ai déjà dit, merci de l'avoir retrouvée. Insista-t-il en faisant un pas de plus en toisant méchamment l'homme, qui, sans le quitter des yeux, abandonna sa prise sur Katy qui vint se mettre derrière Antonio.

Avec sa ''petite sœur'' à la main, il retraversa la route et alla se remettre sur la chaise qu'il venait de quitter. La petite resta devant lui à le fixer longuement, sans esquisser le moindre mouvement qui montrait qu'elle allait l'imiter.

- Si tu ne t'assoies pas, ton ami saura que tu n'es pas ma sœur, et dès lors, rien ne pourrais m'empêcher de te laisser partir avec lui. À moins bien-sûr que ce soit là, ce que tu veux. Fit-il. Mais elle ne répondit pas. Aussi, pour la pousser à réagir, il reprit ses affaires de la table. - Bien, alors bonne journée à toi petite. Lui dit-il en se levant, et ce fut elle qui vint rendre place devant lui. Antonio retint un petit sourire amusé, et se rassit. En silence ils se regardèrent, ou plus tôt, elle l'étudia sans ciller. - Tu vas boire quelque chose ?

Elle fit non de la tête en faisant danser ses lourdes boucles, et en les observant un peu mieux, Antonio comprit qu'elle ne garderait pas cette couleur de cheveux longtemps. Ils changeraient quand elle deviendra plus grande.

- Alors qu'est-ce qu'une petite fille de ton âge fait ici toute seul ? Tu as séché les cours n'est-ce pas ?

Elle baissa les yeux, les joues rouges jusqu'aux pointes des oreilles, en triturant ses petits doigts.

- Je vais te confier un petit secret, moi aussi je le faisais ! Chuchota-t-il sur un ton cachottier en se penchant au-dessus de la table.

Kathy releva immédiatement les yeux en le regardant, dubitative, avant de se sentir soulager.

- Vous ne le direz donc pas à mon père ? Fit-elle de sa belle petite voix.

Elle avait un accent dont il devina l'origine, anglaise.

Antonio fit non de la tête.

- Ce sera un secret entre toi et moi.

Elle lui accorda alors son premier sourire, sourire qui allait sans doute en faire pleurer beaucoup d'homme dans l'avenir car il était incontestable qu'elle sera magnifique.

- Alors comment tu t'appelles ?

Elle hésita.

- Kathy. Répondit-elle finalement avec un petit air espiègle, et Antonio en rit.

- Ravi de te rencontrer Kathy. Lui dit Antonio en jouant le jeu. Et d'où vient la petite Kathy ?

- Je ne suis pas si petite que ça, j'ai douze ans et demi !

Il prit un air faussement surprit afin de lui faire plaisir et cela marcha, car la petite se détendit plus encore.

- Oh, milles excuse Mademoiselle.

- De Londres.

Il s'en doutait.

- Ça en fait du chemin pour se retrouver ici Kathy. Continua Antonio sur un ton badin, mais la petite fille se referma telle une huitre. Son visage s'assombrit et ses yeux se voilèrent d'un souvenir qu'il imagina douloureux. Aussi, choisit-il de changer de sujet. - Tu as un moyen de contacter ton papa ?

Elle fit non de la tête.

- Ta maman alors ?

- Non, ils sont tous les deux morts, et j'ai un nouveau papa, mais pas de nouvelle maman.

- Et comment tu fais pour contacter ton nouveau papa quand tu as besoin de lui ?

- Je n'en n'ai pas besoin. Il me retrouve toujours. lui confia l'enfant sur un ton étrange.

- Ma chérie ! Mais où étais-tu passé ? Demanda au même moment un homme qu'Antonio ne vit pas venir. Il releva la tête vers l'inconnu qui s'avançait vers eux, il détailla ses mâchoire carrée, sa grande taille, ses yeux de la même couleur que ceux de la petite, ses cheveux d'un blond parfait, et même pour lui il devait reconnaitre que cet homme était beau. Mais il n'y avait pas que sa beauté presqu'irréel, il y' avait autre chose de plus, autre chose de fort. Cet homme respirait une paix et une sérénité que lui n'avait jamais vue nulle part ailleurs. En sa présence on se sentait immédiatement bien. Il émanait de lui une chaleur presque surnaturelle, frôlant le mysticisme.

L'homme vint se mettre aux côtés de la petite qui avait à nouveau baissé les yeux de honte. Et Antonio n'arrivait à décrocher les yeux de l'homme, essayant de déterminer le petit plus qui l'habitait, quand ce denier releva les yeux vers lui pour le regarder avec une infinie gratitude.

- Merci de l'avoir retrouver. Pardon, où est-ce que je mets mes bonnes manières, je suis Alex Baldwin, le père de cette petite farceuse. Reprit l'inconnue en lui tendant la main d'un air sincèrement contrit.

Par reflexe, Antonio prit la main qui lui était tendu, et en la serrant, son trouble devint plus grand sans qu'il ne puisse l'expliquer. Quelque chose allait, sans pour autant aller. C'était exactement ça. Il clignant des yeux, et secoua imperceptiblement de la tête pour revenir à lui lorsque la petite se leva pour prendre la main de l'homme, et Antonio en fit autant, dorénavant méfiant. Car après tout, il avait fait la même chose pour sauver celle qu'il avait baptisé Kathy des mains d'un homme pas du tout honnête.

- Et qu'est-ce qui m'assure que vous êtes son père ? Demanda-t-il sur un ton méfiant et dur, mais l'homme ne fut pas offusqué, au contraire, il semblait heureux.

- Je vous comprends. Dit-il en mettant la main dans la poche interne de sa veste pour en faire sortir sa carte d'identité, et du sac de la petite, il fit sortir sa carte scolaire qu'il tendit à Antonio, et une fois la vérification faite, ce dernier remit au parent ses documents.

- Merci une fois encore d'avoir décidé de lui venir en aide. Peu de personne l'aurait fait Dit-il à la plus grande surprise d'Antonio.

Peut-être avait-il vu la scène se dit-il.

- Nous n'allons plus vous retenir plus longtemps. Vous devez avoir mieux à faire que de nous supporter. Affirma l'inconnu comme s'il en était certain. Chose qui rappela à Antonio qu'il avait le rendez-vous le plus important de sa vie dans quelque minute.

Il hocha de la tête, repris son porte document, et posa son regard une dernière fois sur la petite qui tenait la main de son père.

- Au revoir Kathy. La salua-t-il sur un ton moqueur, en souriant de voir la fillette sourire d'un air entendue.

- Au revoir Monsieur.

- Merci encore. Reprit Alex Baldwin en tendant une fois encore la main à Antonio qui la prit, non sans ressentir la petite part de mystère qui entourait l'homme.

Il ne dit mot, trop bouleversé par l'aura de l'inconnu qui semblait dominer la sienne, sans pour autant que ça ne soit désagréable, et préféra contourner la famille qu'il ne reverrait sans doute jamais. Après une profonde inspiration, il se remit à repasser de mémoire le discours qu'il avait mis tant et tant d'heure à mettre sur pied. Il en était à peine au début lorsque la voix de l'inconnu l'interpella à nouveau.

- Lorsque l'instant se présentera, soyez honnête, et trouver les bons mots si vous voulez le permettre de vous aider. Lui dit Alex.

De quoi parlait-il ? pensa Antonio. Il fut sur le point de poser la question, mais son interlocuteur ne lui laissa pas le choix. Il lui sourit sans mauvaise intention, et se retourna avec sa fillette. Les sourcils froncé, Antonio resta figé à réfléchir sur le sens de ces mots tout en regardant le duo qui s'apprêtait à tourner au coin de la rue. Sans doute avait-il vu son porte document, et vu la manière dont il était vêtu, il ne laissait planer aucun doute sur le fait qu'il devait avoir un entretien de la plus haute importance. Répondit la voix de la raison.

Sans doute. Appuya Antonio avec désinvolture. Au même moment, la petite fille se retourna pour le regarder, elle lui fit un sourire angélique, et leva la main pour le saluer une dernière fois. Il y répondit, et souleva la main, mais elle ne le vit pas parce que déjà elle avait tourné au coin de la rue.

Une journée vraiment étrange. Se dit-il, en se retournant pour traverse la rue.

Prenant un air des plus professionnels, il passa les portes de la banque, prit l'ascenseur, et très vite, il se retrouva devant l'assistante de celui qui allait, si tout se passait bien, changer sa vie. Cette dernière était drapée d'une robe qui lui permettait depuis là où il se tenait de voir sa poitrine qu'il devina refait. Il en avait touché beaucoup pour ne pas savoir les reconnaitre au coup d'œil.

- Bonjour Monsieur. Que puis-je pour vous ?

- Antonio Grimaldi, et j'ai rendez-vous avec Charles Kennedy.

La jeune femme arqua imperceptiblement un sourcil, le regarda d'un air hautain. En s'attardant sur son costume qui au lieu d'être un sur mesure Dolce & Gabanna, ou du Michael Kors, n'était rien d'autre qu'un costume de location qu'il devait d'ailleurs rendre à la fin de l'entrevue. Puis elle releva les yeux.

- Vous avez un rendez-vous ?

Elle lui posa cette question plus incrédule que sourde.

- C'est ce que je viens de vous dire. Répliqua-t-il sèchement le regard dur.

La secrétaire déposa ses doigts parfaitement manucurés sur le téléphone, pour avertir son patron.

- Vous pouvez y aller. Fit-elle d'une voix dédaigneuse en lui indiquant la porte d'un mouvement de la tête.

Arrivée devant celle-ci, il toqua, et quand la voix derrière, l'autorisa à entrer, il prit une dernière profonde inspiration puis s'exécuta.

Ça y est.

Moins de deux heures plus tard, Antonio sorti de la banque, plus léger qu'il n'y était rentré. Il avait obtenu gain de cause auprès d'hommes reconnut pour ne pas avoir d'âmes. 250 000 dollars donc pour lancer son affaire. Rien de tout cela n'aurait été possible s'il n'avait pas rencontré Charles, le directeur des prêts il y'a une semaine, encore moins si Antonio ne l'avait pas dépanné en rafistolant son moteur afin qu'il puisse atteindre le prochain garage. Ce fut lors de cette rencontre fortuite que les deux hommes avaient discutée de tout et de rien jusqu'à ce qu'ils débouchent sur le projet qu'Antonio s'évertuait difficilement à mettre sur pied. Et aujourd'hui Charles avait vraiment tenu parole. Il l'avait écouté et l'avait même défendu quand il le fallait.

- Yes ! cria-t-il en attirant le regard curieux des passants qui le détaillait par-dessus leur épaule comme quelqu'un de pas très net. Mais à cet instant, il se foutait complètement de ce que quiconque pensait de lui.

Pressé de crier la bonne nouvelle à son meilleur ami, il s'avança vers le taxi qui venait de stationner quand une jeune femme en fit de même.

- Allez-y Mademoiselle, moi je ne suis pas pressé. Je peux attendre le prochain. Déclara-t-il d'une voix séductrice en ouvrant la portière pour elle.

- Merci, Monsieur l'inconnu. Fit-elle à son tour en rougissant devant ses traits parfaits.

Ils se sourirent jusqu'à ce que la jeune femme referme la portière sur lui, avec dans les yeux une envie de plus. Aujourd'hui il était d'humeur généreuse. Et était pour tout. Même être galant avec une femme, chose qui ne faisait pas partie de son dictionnaire, et qui ne risquait jamais d'y être. Arrêté sur le trottoir avec son sourire d'homme heureux, il s'apprêtait à traverser quand son téléphone sonna.

- Alors mon pote raconte. Comment ça s'est passé ?

- Tu pourrais au moins dire bonjour. Je ne suis pas l'une des filles avec qui tu as baisé hier.

Son ami rit de l'autre côté du combiné.

- Tu l'as eu je suppose ?

- Oui, c'est bon. J'ai maintenant de quoi construire l'avenir radieux que je vois pour moi.

Concentré sur sa conversation téléphonique avec Kyle, Antonio traversa la route sans faire attention au long bus qui venait de tourner au coin de la rue la plus proche. Alerté par des cris à son encontre, il se retourna sans comprendre pourquoi on lui criait dessus, puis il dirigea son regard vers le point que tous semblaient regarder, et ce fut là qu'il vit le bus foncer à vive allure sur lui.

Le téléphone toujours scotcher à l'oreille, il entendait la voix de Kyle, mais ne l'écoutait plus, toute son attention était fixée sur l'énorme bus qu'il voyait arriver, mais étrangement ses pieds refusaient de bouger. Il resta les pieds ensevelis dans le goudron, immobile jusqu'à ce qu'il soit projeté à plus de dix mètre devant lui, sur le pare-brise d'une voiture, puis sur le bitume qui, avec une douce chaleur, s'évertuait à lui arracher la peau avec la même facilité qu'aurait une cuisinière à peler une pomme de terre. Antonio avait tout ressenti dans sa chaire, le violent impact, il entendit même ses os se briser, pendant que tout le monde criait comme si leurs plaintes pouvaient encore le sauver. Pendant une fraction de seconde, il eut mal comme jamais, mais immédiatement, cette douleur fut remplacée par une insensibilité totale. Sa bouche, sa gorge, ses poumons se remplissait de sang. Sa vue baissait, mais il parvint à voir les feuilles précédemment emprisonnées dans son cartable voler dans tous les sens telles des cerf-volant guider par le vent, avant de retomber sur le sol à une vitesse si basse qu'il aurait dans d'autres circonstances, pu les lires en plein vol, ses oreilles cessèrent toute activité, et son corps commença à se refroidir. Il ne ressentait plus aucune douleur, et tout ce qu'il voulait c'était de fermer les yeux et de suivre le courant qui l'entraînait au loin.

On dit toujours qu'on voit sa vie défiler quand on semble être proche de la mort, mais, à cet instant, pour une raison inconnue, ce ne fut pas le cas d'Antonio Grimaldi.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro