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5 - Le nuage bleu

Bonjour, bonsoir !

Encore une publication bien tardive, je ne perds pas mes mauvaises habitudes... J'espère que vous allez toutes et tous très bien ! 

Désolé, je suis toujours aussi lent pour les publications, et ça devrait durer comme ça pour un bon bout de temps ! Rassurez-vous, je n'arrête pas. Et quand bien même c'était le cas, vous serez prévenus, de même pour un éventuel hiatus du compte !

Sachez que j'ai quand même une bonne excuse pour le retard cette fois-ci ; j'ai décidé de traduire une fanfiction de Modern Warfare 2 (ouais, impensable, mais vous commencez à savoir que j'ai un petit faible pour les uniformes). Bon, comme ça a été fait sur un coup de tête et que je n'ai pas l'accord de l'auteur, y'aura probablement pas de publication de cette fameuse traduction sur mon compte (si toutefois ça devait changer, bien entendu elle sera publiée ici).

Bon, voilà, c'était tout pour les news... Bonne lecture ! J'espère que ce chapitre vous plaira !

Bonne journée, bonne soirée,

♥︎

— Nano.

———————

     Ralph avait bien comprit qu'Altéa avait tenté de noyer le poisson en lui faisant visiter le reste de la ville. Partout où ils s'étaient rendus, elle avait commenté presque sans interruption chaque détail qu'elle remarquait. Le peu de personnes qu'ils avaient croisé portaient tous sans exception des masques qui filtraient les particules alchimiques. La plupart des bâtiments semblaient déserts, si Ralph en jugeait aux carreaux de fenêtres brisés ou aux graffitis recouvrants les façades. Quelques magasins semblaient être ouverts, des néons grésillaient irrégulièrement.

     Altéa l'emmena jusqu'à la limite de la ville. C'était bien plus calme, il y avait des maisons à la place de lotissements d'appartements. Cela n'empêchait pas qu'il y ai vraisemblablement des maisons désertées.

« Il n'y a plus personne qui vit ici, répondit Altéa en voyant la tête de Ralph regarder autour de lui.

— En effet.

— C'est bien trop loin du centre-ville, et maintenant que la majorité des véhicules sont hors-service parce que ça pompe trop d'alchimie, tout le monde a préféré se rapprocher du centre.

— J'aurai presque tendance à penser que c'est cette grande tour qui consomme beaucoup d'alchimie.

     Altéa resta silencieuse quelques secondes.

— Tu sais quoi ? C'est vrai, finit-elle par répondre, c'est également la première ressource que cette ville possède. Certes, je fais partie du département du voyage dans l'espace et le temps, mais il y a plein d'autres personnes qui travaillent dans d'autres domaines.

— Lesquels ?

— Produire de la nourriture, convertir les particules en énergie, principalement.

     Ils s'arrêtèrent tous les deux devant une clôture en bois détruite à de nombreux endroits. Au milieu du jardin se trouvaient trois tas de terre mis bien en évidence.

— Ce sont...

— Des tombes, compléta Altéa.

     Elle les observa silencieusement.

— Lorsque les morts ont commencé à s'enchainer, les cimetières ont rapidement été plein. Alors nous avons enterrés nos morts dans nos jardins.

— Altéa... La façon dont tu me parles de ces évènements me font penser qu'ils se sont déroulés la semaine dernière dans ton monde.

— C'est presque le cas.

     Elle pointa du doigt la sortie de la ville. À part des routes et quelques arbres, Ralph ne voyaient pas grand chose.

— Régulièrement, un nuage empli de particules alchimiques se balade au-dessus de la ville. Je ne suis pas météorologue, et je ne sais pas vraiment comment ça se produit, mais il fait beaucoup de dégâts. Humain comme matériel. Et les masques n'aident plus vraiment dans ces cas-là, c'est bien trop dense pour être filtré. Ça a commencé lorsque mon Ralph a sauvé deux personnes au lieu d'empêcher cette bombe de faire sauter le centre de Londres.

     Ralph leva les yeux. Certes, il faisait sombre et l'air était lourd, mais il avait du mal à imaginer un nuage bleu se déplacer sans que personne ne s'en aperçoive.

— Et si nous rentrions ? suggéra Altéa.

— Pourquoi pas. J'aimerai toucher deux mots à Ejderha-Tout-Puissant.

— Arrête de l'appeler comme ça.

— Et à ce Jack. Et à Cléo.

     Altéa sourit sous le masque.

— Ça me fait plaisir d'entendre que tu veuilles leur parler. Mon Ralph s'entendait très bien avec eux, avant... Avant qu'il ne pète un câble.

— Je ne suis pas ton Ralph. Je ne veux pas discuter tranquillement avec eux, simplement mettre les points sur les « i » pour éviter qu'ils ne me confondent avec ton Ralph.

     Altéa se contenta d'hocher la tête.

— Y'a-t-il une quelconque forme d'autorité ici ? demanda Ralph en reprenant le chemin vers la tour.

— Pas vraiment. Enfin, il y a bien un département des forces de l'ordre, mais... Il n'est pas très efficace.

— Hum.

     Pas de Scotland Yard à disposition, donc.

— Je pourrai visiter la tour plus en détail ?

— Euh...

     Altéa sembla hésiter.

— J'en parlerai à Ej, si tu veux. »

     Ralph la remercia d'un bref mouvement de la tête et ils aperçurent enfin la tour. Maintenant qu'il la voyait de cet angle, le vampire devina sans peine des restes de Big Ben autour desquels s'encastraient des parties de la tour. Comme si cette dernière s'était construite directement autour de l'immense horloge. Les aiguilles ne bougeaient pas, coincées pour l'éternité sur une heure fixe. Bah. Au moins, elle indiquerait au moins de fois par jour le bon horaire.

     Ils entrèrent dans le bâtiment et les portes se refermèrent autour d'eux. Immédiatement, Altéa s'empressa d'ôter son masque. Ralph en fit de même et sembla observer avec attention les lieux qui les entouraient. Il n'y avait personne, certes, mais puisqu'il était devenu l'ennemi public numéro un...

« C'est prudent pour moi de l'enlever ici ?

— Oui, il n'y a pas de soucis normalement.

— Et si quelqu'un essaye de me tuer parce qu'il me confond avec ton Ralph ?

— Ça n'arrivera pas ici ; ceux qui travaillent là sont au courant de nos tentatives de sauvetage de notre monde.

     Ralph haussa les épaules et enleva son masque. Ils n'avaient croisé personne en sortant, et ils ne croisèrent personne en retournant à leur étage. Ralph entendait bien du bruit provenant des autres étages. Il n'y avait pas vraiment prêté attention au début, probablement trop concentré sur le fait d'être dans un autre univers que le sien, par exemple. Ils entrèrent dans l'ascenseur et Altéa se pencha devant Ralph pour appuyer sur le bouton pour monter au bon étage. Lorsque les portes se rouvrirent, ils firent face à Ejderha qui croisait les bras. Immédiatement, Ralph sentit Altéa se tendre. Le regard d'Ejderha navigua entre eux deux rapidement avant qu'il n'aperçoive les masques qu'ils portaient. Il arrêta de croiser ses bras.

— Tu aurais du me prévenir, dit calmement Ejderha, tu sais que je t'aurai dit « oui » dans tous les cas.

— T'étais trop occupé avec Jack. Et puis, il ne s'est rien passé ; Ralph portait un masque, lui aussi.

     Altéa et Ralph sortirent de l'ascenseur. Le vampire observa silencieusement Altéa dire à Ejderha les plus simples des banalités. Même si c'était imperceptible, Ralph vit le Suprême se détendre. Il devait certainement observer avec attention les battements du cœur d'Altéa sans qu'elle ne le sache.

— Est-ce que Jack est encore vivant ? demanda Ralph, j'aurai besoin de lui parler. Et à Cléo aussi.

— Ils sont encore à l'infirmerie. Cléo se repose et Jack lui tient compagnie.

— Pas d'urgence temporelle ? demanda Altéa.

— Pas pour l'instant. Si tu veux aller leur parler, tu es libre de le faire, assura Ejderha.

— Merci, répondit simplement Ralph.

     Altéa et Ejderha le regardèrent emprunter le chemin pour aller voir Cléo et Jack. Un fois qu'il fut hors de vue, le Suprême reporta toute son attention sur l'humaine.

— Les cuisiniers ont bientôt terminé.

— Super, souffla Altéa, je suis épuisée. Et affamée.

     Ejderha eut un sourire.

— Tout est en place pour la maintenance nocturne, je pourrai dormir tranquillement.

     Elle sembla hésiter à poursuivre.

— Jack va bien ? demanda-t-elle en craignant un peu la réponse.

— Il est secoué. J'aurai du faire plus attention à ses émotions. J'ignorais qu'il irait chercher Cléo.

— Il était vraiment désespéré.

     Ejderha remit en place une mèche de cheveux d'Altéa derrière son oreille. Elle lui sourit.

— Tu vas manger ? Je t'accompagne, proposa-t-il.

— Ça me va. Et, au sujet de Ralph...

     Le Suprême pencha sa tête, intéressé.

— Je lui ai juste montré la ville. C'est lui qui me l'a demandé. Peut-être que ça va le faire réfléchir et il nous aidera à retrouver Ralph... Enfin, notre Ralph.

— Je l'espère également. »

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