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4 - Dehors

Bonjour, bonsoir,

Je vous souhaite à tous et à toutes une bonne année. Enfin, qui suis-je pour vous dire que l'année 2023 sera bonne, puisque les quatre précédentes ont été — avouons-le — franchement nulles. 

J'espère que vous vous portez bien, en revanche. Je sais que le rythme de publication a vraiment, vraiment diminué, mais je pense personnellement que c'est mieux que de tout arrêter.

Encore merci pour votre patience ! J'espère que ce chapitre vous plaira ! 

♥︎

— Nano.

———————

     Une lumière intense aveugla Ralph, et l'instant d'après il distinguait une pièce aux murs blancs, avant de tomber par terre. Il poussa un cri d'exaspération ; cela devenait une habitude.

     Des pas pressés résonnèrent dans ses oreilles et il sentit Altéa s'agenouiller près de lui, pour l'aider à se remettre debout. Lorsque ses doigts se refermèrent autour de son bras, le vampire sentit la chaleur de son corps et l'odeur de sa chair lui parvint dans ses narines. Il entendit les battements de son cœur battre de plus en plus fort, sa respiration s'accélérer graduellement et son regard passa de l'inquiétude dirigée vers lui à un profond sentiment de vulnérabilité. Après tout, elle n'était qu'humaine. Elle n'était que proie.

     Il regarda un instant Altéa dans les yeux avant de secouer violemment la tête. Ejderha sembla comprendre son manque de sang, et la jeune femme fit un pas en arrière, visiblement peu rassurée de l'état de la chemise de Ralph.

« Je vais aller lui donner du sang, son premier voyage s'est mal passé, dit-il simplement à Altéa en lui redonnant la machine.

     Il marqua un temps.

— Où est Jack ?

     Altéa se liquéfia.

— Euh, je, il est...

     Visiblement, elle n'eut pas à terminer sa phrase qu'Ejderha avait déjà comprit. Il tira Ralph par le bras d'une poigne ferme et il le traina vers la sortie avant qu'il ne cède à son manque de sang. La porte se referma et quelques paires d'yeux se tournèrent vers Altéa.

— ... Il est revenu, au moins, dit-elle en murmurant. »

     Elle retourna s'assoir à son bureau sous les regards insistants de ses collègues, et rangea la machine sur son petit socle. Elle passa l'heure suivante analyser ce qu'il s'était passé dans l'univers que venait de visiter Ejderha et Ralph.

———————

     Les portes de l'infirmerie s'ouvrirent à nouveau. Les lits étaient tous correctement alignés, fait, et Ejderha attrapa une poche de sang sur son passage qu'il colla à la bouche de Ralph pour lui faire boire, comme un nourrisson en manque de nourriture. Le Suprême observa le regard de son vis-à-vis s'adoucir au fur et à mesure que la poche de sang se vidait. Ses traits devinrent peu à peu moins marqués par le manque de sang et il finit par se calmer graduellement. Une fois la poche de sang vide, il la jeta négligemment dans la poubelle à côté du lit dans lequel il était assit. Ejderha le fixa quelques secondes avant de relever la tête pour regarder vers le fond de la pièce.

« Jack, je sais que tu es là, dit-il d'un ton à peine menaçant.

     Cela suffit à faire apparaitre un Jack assez contrarié.

— J'imagine que Cléo est là aussi ? demanda-t-il sans vraiment avoir besoin d'entendre la réponse.

     Le lit bougea légèrement et Ralph se retourna. Une femme aux cheveux bleus était assise au bord du lit. Elle abordait un petit sourire gêné, et adressa un signe de la main à Ralph. Ce dernier reconnut sans peine la femme qui l'avait sauvé quelques heures plus tôt, ou quelques décennies ? Il n'avait plus aucune idée de la notion du temps.

— J'espère que tu es conscient du danger que tu as prit ? continua Ejderha.

— Ej, je savais parfaitement ce que je faisais. Personne ne m'a vu ! T'as qu'à demander à Altéa, elle a tout vérifié derrière moi.

— Il serait temps que tu arrêtes de considérer Altéa comme ton larbin, répondit-il d'un ton glacial.

     Même Ralph haussa un sourcil en regardant Ejderha.

— Désolé, Ej, dit la voix douce de Cléo, même moi je n'ai pas pu le dissuader de venir me chercher. J'étais prête et je savais ce que je risquais.

     Ejderha ferma les yeux une seconde.

— Cela serait bien que tu suives les conseils de Cléo de temps en temps, dit-il en regardant Jack, même Ralph est moins réticent à suivre ce qu'on lui demande de faire, et cela fait à peine quelques heures qu'il est là.

     Il regarda la jeune femme aux cheveux bleus.

— Cléo, nous allons te laisser te reposer. N'hésite pas à demander l'assistance médicale si tu en ressens le besoin. Jack, suis-moi. Ralph, tu peux aller te reposer dans ta chambre si tu le souhaite. »

     Le poing de Jack se contracta fermement et il ne se desserra que lorsqu'il sentit la main de Cléo se poser sur la sienne et l'inciter à se détendre. Il soupira et suivit Ejderha.

———————

     Alors qu'il s'apprêtait à rentrer dans sa chambre, il entendit un battement de cœur qu'il commençait à bien connaitre. Sa main resta en suspens quelques secondes avant qu'il ne tourne lentement sa tête. Il devina sans peine Altéa qui le fixait.

« Je sais que tu es là.

     Altéa sortit du mur derrière lequel elle était cachée, les mains derrière son dos.

— Qu'est-ce que tu veux ?

     Elle prit une grande inspiration et montra à Ralph les deux objets qu'elle tenait dans ses mains. Deux masques à gaz, de dernière génération. Entièrement noirs et gris, il ne laissait deviner aucun trait du visage de la personne qui le portait.

— Je viens honorer ma promesse, expliqua-t-elle, tu voulais aller dehors, nous allons dehors. Mais personne ne dois te reconnaitre.

     Altéa eut un mouvement de recul en constatant l'état des vêtements qu'il portait.

— Tu devrais changer de vêtements. Crois-moi, tu n'as pas envie que des personnes dehors te reconnaissent.

     Ralph fit rouler ses yeux dans ses orbites sans dire un mot. Il suivit cependant les conseils d'Altéa. Le vampire rentra dans sa chambre et il se décida enfin à ouvrir la petite armoire qui se situait contre un mur de sa pièce. Il passa rapidement un pantalon noir à la coupe très mal ajustée, un t-shirt à manches courtes blanc et une veste épaisse avant de ressortir. Altéa l'attendait toujours, adossée contre le mur, et elle se redressa avec un fin sourire lorsqu'elle remarqua les vêtements qu'il avait vêtu. Elle lui tendit son masque et ils se dirigèrent tous les deux vers la sortie.

— Tu as eu l'autorisation d'Ejderha-Tout-Puissant ? demanda-t-il sur un ton sarcastique.

— Je n'en ai pas besoin, répondit-elle, il me fait confiance, et de toute façon, il est bien trop occupé à expliquer à Jack pourquoi retourner sauver Cléo était une mauvaise idée.

— C'est toi qui l'a laissé partir, tu aurais très bien pu l'en empêcher si tu le souhaitais vraiment. N'est-ce pas ?

     Il se tourna vers Altéa pour regarder son visage se fermer.

— Jack est très persuasif, lorsqu'il le veut. Mais bon, Ej l'est encore plus, alors je n'ai pas de soucis à me faire. »

     Ils se trouvaient maintenant devant l'immense porte qui menait à l'extérieur. D'un geste de la tête, Altéa indiqua à Ralph de mettre son masque, et elle en fit de même.

     En sortant, Ralph ne savait pas vraiment à quoi s'attendre. Lorsqu'il était sortit de son sommeil de plusieurs décennies, son environnement était méconnaissable, et il s'attendait plus ou moins à être dépaysé. Mais pas à ce point-là.

     L'air y était pesant, lourd, froid, gris et nuancé de touches de bleu subtiles et quasiment invisible à l'œil nu. Il devina sans peine les particules alchimiques qui flottaient dans l'air, les mêmes qui couvraient les doigts des mains de Lewis, qu'il avait également reconnu sur ceux d'Edward. En levant la tête, il se rendit compte qu'une couche épaisse de nuages masquait le soleil. Il ne parvenait pas à voir le moindre rayon.

     Le peu de végétation présent était flétrie, les arbres étaient tous morts et leurs branches semblaient toutes sur le point de se casser si l'on posait le doigt dessus. Et à perte de vue s'étendaient des bâtiments tous plus hauts les uns que les autres, créant une sensation d'étouffement. Même s'il faisait jour, Ralph distinguaient des lumières allumées à certaines fenêtres. En même temps, il devait faire tellement sombre pour les humains qu'il comprenait parfaitement.

« Les particules sont vraiment toxiques pour les humains, expliqua Altéa, pour les vampire ça l'est beaucoup moins, mais il est préférable que tu gardes le masque pour conserver ton identité.

     Ralph répondit d'un geste de la main. Il y avait quelques personnes dans la rue, toutes portant le même masque.

— Il filtre la totalité des particules alchimique. C'est assez pratique, d'un côté ça nous empêche de mourrir et de l'autre, nous pouvons récupérer ces particules pour les étudier après.

— Les étudier ? Tous les humains sont capables d'utiliser l'alchimie, n'est-ce pas ? demanda le vampire.

— C'est un art noble qui s'est perdu au fil des siècles, répondit-elle, je ne sais même pas tracer des sorts basique, et ce n'est pas faute d'avoir essayé. Même Ej, qui est le plus ancien, a été incapable de nous faire maitriser cet art. Certes, il n'en est pas capable lui non plus, mais il en a plus de souvenirs.

     Ralph regarda les mains d'Altéa. Ses doigts étaient immaculés.

— En revanche, nous savons nous servir des particules comme source première d'énergie, ce qui est pratique puisque l'énergie solaire ne marche plus vraiment. Mais là aussi, c'est à double tranchant, nous utilisons les particules et elle finissent toujours dans l'air. C'est un cercle sans fin.

     Le vampire marqua un temps.

— Altéa, puis-je te poser une question ?

— Bien sûr.

— Quelle est ta relation avec Ejderha ?

     L'humaine sembla se figer.

— Je, hum, je travaille pour lui, comme tous les humains qui sont dans ce bâtiment.

     Ralph secoua la tête.

— Joli petit mensonge. Tu peux duper tous les humains que tu veux, mais pas moi. Quel âge as-tu ?

     Sous son masque, Altéa se mordit la lèvre.

— Je... Je ne sais plus trop. On ne compte plus vraiment les années, alors... Les dates d'anniversaire, tu sais...

     Cette réponse ne sembla pas convaincre Ralph.

— Je pense que tu sais quel âge tu as. Mais que tu es bien trop vieille pour la jeune fille pour laquelle tu te fais passer. J'ai entendu ton cœur battre, alors je sais que tu n'es pas une vampire. Ni un lycan ; ton sang n'est pas assez chaud pour ça.

     Il s'arrêta en plein milieu de la rue.

— Il ne reste donc qu'une seule option ; peux-tu me la confirmer ?

     Altéa sembla hésiter longuement.

— Désolé, je ne vois pas de quoi tu parles, finit-elle par répondre, je suis une simple humaine.

— Ça sortira de ta bouche un jour ou l'autre, alors. »

     La fin de conversation marqua un froid et Altéa fut contente de porter un masque pour ne pas que le vampire voit à quel point elle était mal à l'aise. 

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