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Quelques semaines après la libération du Trident.  34° N 36° W

Perdue au milieu de l'Atlantique, un navire approcha d'une petite île rocheuse. A son bord, le capitaine Losax, un homme d'une apparence normale, mais dont l'esprit était aussi agité et déterminé que les vagues qui s'entrechoquaient contre les rochers, tenait la barre. Son uniforme pouvait faire penser, de loin à celui de la Royale Navy, mais lorsqu'on s'en approchait, il n'en était rien. Le capitaine avait inventé lui-même son uniforme, et par conséquent, ceux de son équipage, ainsi que ceux des membres de ses autres navires. Car Ernest Losax était un homme dangereusement indépendant et en contact avec l'Espagne et l'Angleterre, les deux puissances maritimes du moment. Il avait des projets. Et celui qu'il avait en tête était le plus ambitieux et dangereux. Ce qu'il le rendait ainsi n'était pas par l'égoïsme de l'homme, mais plutôt par son incroyable patience.

- Capitaine Losax, nous n'avons vu personne, l'informa un jeune marin, tenant une longue-vue dans la main.

- C'est normal. Elle est seule, répondit-il d'une voix neutre.

Le brick du capitaine lâcha l'encre à quelques lieux de l'île et les chaloupes furent mises à l'eau. Seulement une fut autorisée à s'échouer sur terre, celle du principal intéressé et de son fidèle serviteur, Lunes, un homme plus âgé à la peau noircie par le soleil. Ils pénétrèrent dans l'île et, une fois arrivée devant une grotte, Losax virevolta et regarda Lunes.

- Attend moi là.

- Vous êtes sûr capitaine ? Demanda ce dernier, la gorge nouée et la mine inquiète.

- Attend moi là, répéta le capitaine sur le même ton.

Lunes acquiesça d'un simple signe de tête et regarda son maître disparaître dans la noirceur de la grotte. Cette dernière était froide et humide. Le sol était jonché de toutes sortes d'objets, allant des livres aux globes, aux crânes et aux caisses à moitié vides. Sur ses murs étaient inscrits toutes sortes de signes, incompréhensibles, mais qui, pour un expert, pourrait ressembler à du grec ancien mélangé à des calculs et incantations impossibles à déchiffrer. Des torches éclairaient faiblement le lieu qui grandissait au fur et à mesure que l'on y pénétrait.

Tout au fond, se trouvait une femme de dos, qui préparait quelque chose avec une extrême attention. Elle avait de longs cheveux noirs, sales et tressés, tombants à ses pieds. Sa jupe déchirée laissait entrevoir dans une fente ses jambes, tandis que son haut était fait à base de récupération de vieilles chemises d'hommes. Ce qui était le plus remarquable était ses yeux. L'un de couleur doré, comme le soleil, et l'autre aussi noir que les profondeurs des océans. Elle pressentie la venue du capitaine, puisque sans se retourner et arrêter ce qu'elle faisait, elle le salua.

- Bonjour capitaine.

Le capitaine fronça des sourcils, surpris mais sans pour autant en être déstabilisé. Il ne le fut même pas lorsqu'elle se retourna, pourtant, les rumeurs disaient qu'aucun homme ne pouvait la regarder sans être pris d'un désir fou pour elle, si bien qu'il pouvait faire tout ce qu'elle voulait.

- Que puis-je faire pour vous ? Demanda-t-elle, un sourire taquin aux lèvres.

- Cesse tes plaisanteries et montre-le-moi.

La femme essuya ses mains remplie de boue et vint se poster tout contre le capitaine qui ne broncha pas.

- Vous savez que je peux noyer votre navire en un claquement de doigt ? Posa-t-elle menaçante.

- Et tu n'en ferras rien, sinon, je dévoile ta position à mes chers amis espagnols et anglais, ajouta le capitaine Losax, toujours de sa voix neutre et non-tremblante par l'émotion. Ce n'est pas ce que tu veux, n'est-ce pas, Ancyclodia ?

A l'annonce de son nom, la femme effleura doucement sa lèvre supérieure avec sa langue, le regardant d'un air rieur avant de se retourner vers son plan de travail. Ancyclodia était une sorcière très particulière, admirée par certains, et crainte par d'autres. Elle était recherchée par la moitié du monde pour ces capacités, et par l'autre, pour ses méfaits. Seulement deux personnes connaissaient sa localisation exacte, le capitaine Losax et elle-même.

- Est-ce qu'il est prêt ? Posa le capitaine.

La sorcière prit précautionneusement l'objet qu'elle avait confectionné en argile et le lui montra. Le capitaine arqua un petit sourire malsain. Il frotta son léger bouc de ses doigts, satisfait.

- Bien.

Ancyclodia imita son sourire avant de le reposer délicatement sur la table. Elle prit ensuite un petit coffre en fer, y met le précieux objet qu'elle y enferma, puis mis la clé dans la main du capitaine, qui ne s'était pas éloigné. La sorcière n'était en rien gênée par leur proximité, au contraire.

- Maintenant Jack Sparrow et son malheureux Black Pearl ne pourront plus m'échapper, souffla le capitaine Losax. Je deviendrai le maître des océans !

- Et comment comptez-vous vous y prendre exactement ?

Losax la regarda dans les yeux, cherchant une quelconque once de trahison ou d'intérêt. S'il y avait bien une chose qui l'effrayait, c'était de s'être trompé sur quelqu'un et d'en subir les conséquences. Mais en la regardant, elle semblait simplement curieuse.

- Le Sablier de Chronos.

- Ah le cœur de la Terre. Là où le temps lui-même s'est arrêté, murmura la sorcière.

Le capitaine recula de quelques pas afin de scruter les inscriptions écrites sur le mur.

- Un certain capitaine Gilbert est sur sa trace. Je sais comment le posséder.

- En le tuant ? Suggéra Ancyclodia.

Losax se retourna et la regarda avec un sourire paternaliste.

- En le suivant.

Petit chapitre, un peu à part de l'histoire, mais qui aura toute son importance vous verrez !

J'espère que chez vous ça va, que vous ne vous ennuyez pas trop ;) Et que l'histoire vous plait toujours, bien entendu !

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