— Apprends-moi à contrôler l'eau, Onix.

Il sourit.

— Si tu me pardonnes mon égarement je t'apprendrais tout ce que tu veux !

Elle se renfrogna.

— Eh bien tant pis, j'apprendrais seule.

Il lui ébouriffa les cheveux, avant de la savonner délicatement. Dès qu'il passait sur des zones sensibles, la respiration d'Itsangy se bloquait. Et il prit un malin plaisir à la titiller avant qu'elle ne lui retourne l'appareil. Elle le provoqua, en savonnant ses parties intimes à genoux devant lui, sa bouche à quelques millimètres de son phallus. Onix oscilla du bassin pour entrer en contact avec ses lèvres mais elle éclata de rire et se releva en décrétant :

— C'est bon, tu es tout propre !

Il l'observa stupéfait.

— Non, non, non, tu ne vas pas me laisser bander comme ça !

Elle sourit encore plus, s'empara de la serviette et quitta la douche. Il grommela et elle gloussa. Il se rinça rapidement et la rejoignit sur le tapis de bain pour se sécher.

— Tu es cruelle, ma petite femme. Tu vas me laisser dormir sur la béquille ?

— Tout à fait Onix. Tu m'as demandé de dormir avec toi, pas de faire des trucs cochons.

— Oh s'il n'y a que ça, je veux bien te demander de me faire des trucs cochons, ma petite femme.

Elle lui donna une petite tape sur son fessier musclé et rebondit et quitta la pièce laissant une fois de plus Onix sur sa faim. Celui-ci secoua la tête de gauche à droite en souriant. Il se sécha minutieusement et regagna la chambre. Itsangy était déjà sous les draps. Onix se glissa à son tour sous les draps et éteignis la lumière. Il se rapprocha d'elle à tâtons et déposa un baiser sur sa joue.

— Bonne nuit Itsangy. Ça me touche vraiment que tu aies accepté de passer la nuit avec moi. Je t'aime.

Il se redressa pour regagner sa place et il effleura sa poitrine. Il ralluma la lumière, et la fixa avant de soulever le drap.

— Tu es sérieuse ? Tu viens nue dans le lit et je dois rester stoïque ?

Elle gloussa et il se jeta sur elle en l'embrassant dans le cou. Le petit jeu taquin devint rapidement sensuel, presque électrique. Onix était à deux doigts de tirer à blanc tant elle l'avait excitée durant toute cette soirée.

— Suce-moi, supplia-t-il le regard incandescent.

Elle se colla contre lui, glissa de doux baisers sur son cou, sous son oreille, lui mordilla le lobe avant de lui murmurer :

— Demande-le à Jade. Elle se fera un malin plaisir d'accéder à ta requête.

Onix écarquilla les yeux, c'était un coup bas.

— Mon amour, pourquoi tu me parles d'elle, c'est avec toi que je suis et c'est tes lèvres que je veux.

— Tu aurais dû t'en rappeler quand tu as baisé ma sœur, mon petit mari.

Elle se leva du lit en souriant et quitta la pièce entièrement nue. Onix avait suivi son départ des yeux et resta fixer la porte comme s'il n'en croyait pas ses yeux. Elle l'avait provoqué sans ménagement comme aucune femme ne l'avais fait et l'avait laissé en plan, excité comme jamais. Onix se laissa retomber sur son matelas en soupirant. Il était très en manque et ne put s'empêcher de se remémorer les moments les plus hot de sa soirée. Le corps d'Itsangy se déhanchant contre son sexe sur la piste de danse, leurs échanges de baisers sensuel, la douche avec les lèvres d'Itsangy à quelques millimètres de son sexe, le corps nue d'Itsangy... La pression était trop forte. Il se leva du lit, fila à la salle de bain et se soulagea manuellement. Il se nettoya et fila se coucher, plus apaiser mais pas comblé. Il s'endormit rapidement et se réveilla le lendemain alors que le soleil était déjà à son zénith. Il s'étira longuement et se redressa sur le lit. Il avait un sacré mal de crane et la bouche vaseuse. Il se leva, se prépara un doliprane et l'avala d'une traite avant d'aller prendre sa douche. Quand il quitta enfin la chambre, il était déjà 13h30. Il porta la main à sa tête pour atténuer sa douleur tout en se dirigeant vers la chambre de Medhi. Il ouvrit la porte comme à son habitude sans frapper et marqua un temps d'arrêt avant de refermer celle-ci.

— Medhi dormait toujours, entrelacé avec l'homme loup de la discothèque.

Onix sourit en secouant la tête et alla à la cuisine où il entendait des rires. Mélissa était à son dessert et avait une belle noisette de chantilly sur le nez. Itsangy avait la bouteille de chantilly à la main et il comprit pourquoi Mélissa riait. La petite tira le bras d'Itsangy pour lui parler à l'oreille et Itsangy sourit sans répondre. De son côté Onix fixait Itsangy, en se demandant comment est-ce qu'elle pouvait être aussi fraiche alors que lui donnait l'impression de ne pas avoir dormit depuis 10 jours. Onix s'approcha d'elles, farfouilla les cheveux de Mélissa dans un geste affectueux et alors qu'il s'apprêtait à déposer un baiser sur la joue d'Itsangy, il se fit asperger de chantilly, sous les éclats de rires des deux sœurs. Onix leva les yeux au ciel...lui qui venait tout juste de prendre sa douche. Onix arracha la bombe des mains d'Itsangy tandis que les deux sœurs tentaient déjà de s'enfuir, mais Onix les aspergea à leur tour. Ils étaient tout couverts de chantilly mais il y en avait encore plus au sol. Medhi entra dans la cuisine, seulement vêtu d'un jean portait si bas qu'on voyait les trois quart de son caleçon. Il regarda le désastreux spectacle de chantilly, haussa un sourcil et fit demi-tour sans un mot.