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Chapitre 24

Anastasia fuit la place ensanglanté pour se mettre à l'abri du massacre. Le peuple courageux faisait face à des hommes armés jusqu'aux dents et entraînés pour tuer. Elle retourna dans sa chambre couverte de sang.

Elle récupéra sa jument, celle qui l'avait accompagné depuis Kie et fonça vers le Duché d'Istalis avec tous ses biens. Au matin du six, elle toqua à la porte de sa tante. Anastasia y retrouva Maxence, Eve, Félix et ceux qu'elle avait laissé au château mais pas Paul ou Gaëtan. Ils étaient retournés près de leurs pères, le premier à Istalis, le deuxième à Quatto.

Ce qui se dit ce jour de retrouvailles là resta dans cette famille comme un secret immémorial. Ce qui marqua plutôt les esprits ce fut l'après.

- C'est le début de la fin murmura, Maxence en regardant les peuples qui grondaient devant l'enceinte du palais.

- Je crois que la fin a commencé bien avant cela, s'opposa sa mère. Il y a 25 ans quand cet omniscient s'était immiscé dans nos vies.

- Je vais me permettre d'ajouter mon opinion à l'édifice, s'interposa Anastasia. Le début de la fin remonte bien avant nos vies. À mes yeux ce fut l'arrivée de Marcus !

- On pourrait même aller plus loin, se moqua Nial, l'arrivée du succube !

-Nial, de quoi parles-tu !, questionna Eve.

- Vous ne connaissez pas l'histoire du succube ? s'étonna-t-il. En voyant l'assemblée faire non de la tête il enchaina. Je ne vais pas à nouveau vous raconter l'histoire de la création d'Istal mais la suite. Comme vous le savez il y avait alors deux peuple qui n'existent plus. Les premiers à quitter le royaume furent les hommes. Contrairement aux pussilis ou aux giants ils n'avaient aucun avantage physique et developèrent bien vite un fort complexe d'infériorité. Plusieurs millénaires après la création d'Istal, ils voulurent un monde à eux, un monde où ils seraient les plus forts. Le conseil des Anciens, bien plus influent qu'aujourd'hui, leur offrit le monde rond. Ils passèrent donc par le portail que leurs ancètres avaient emprunté en sens inverse.

- Donc ils existent toujours, l'interrogea Sara.

- Oui, Marcus en est la preuve. Alors mon histoire... Tout se passa bien, les siècles passèrent et bla bla bla et bla bla bla. MAIS ! Comme toujours la nature des humanoïdes les rattrapa. Cette nature malsaine de s'exprima pas seule. Il fallu un succube pour mettre le feu aux poudres. Pourquoi ça avait marché ? Même réponse que pour la création du nouveau monde ! Maxence ?

- Le cristal tenta-t-il.

- Plus précis encore. Un problème humain ! Eve ?

- Les inégalités. La magie, hésita sa nièce.

- Presque! Eve y est presque ! Une dernière chance !, s'entousiasma Nial. Félix ?

- Et pourquoi pas Anastasia, râla-t-il.

- Parce ce que je connais déjà la bonne réponse, ria cette dernière.

- Bien, madame je sais tout ! À mon tour ! Se lança Félix. La surpopulation !

- Exactement. Surpopulation donc saturation du cristal donc inégalités. Et qui dit inégalités dit rivalités ! Et rivalités plus nouvel arrivant plus conseil en perdition dit ?

- Violence, affrontements, révoltes, massacres et guerre, continua la princesse blasée.

- Nous en somme actuellement à l'étape quatre du caos, enchaîna Nial. Vous savez ce qu'il va arriver. Mais nous ne parlions pas du futur mais du passé. Donc en ces temps troubles, un succube tout droit sortit des enfers s'invita en Istal. Il resta quelques décennies discret et quand il en su assez il se prépara à passer à l'action. Profitant des conflits il détourna les peuples de la paix et les liguèrent vers un seul. Seuls les omniscients furent reconnus extérieur au crime mais impuissants. Tel est la force et la limite du savoir. Le petit peuple du donc affronter tout le royaume. Leur faiblesse de par leur magie comme leur nombre ne leur offrit que la défaite et donc la mort. Ce peuple fut exterminé pour un peu plus de pouvoirs magiques.

- C'est bien idiot comme réaction ! s'écria la duchesse.

- Idiot non c'est encore pire que cela ! s'emporta Félix. Il faut être totalement inhumains pour faire cela.

- Les hommes sont inhumains, murmura Anastasia. D'ailleurs quand on cite des particularités humaines elles son presque toujours associées à un animal non humain. Doux comme un agneaux, rusé comme un renard, malin comme un singe, fort comme un lion...

- Je continue, la coupa Nial. Suite à la grande épuration, le démon prit le pouvoir, comme Marcus bien plus tard, il supprima le conseil et tenta de réduire en esclavage les habitants d'Istal. Mais, la preuve que le nombre peut vaincre jusqu'à un immortel, les peuples se révoltèrent et reprirent le contrôle du royaume. Le nouveau conseil créa alors la Charte, ensemble de lois visant à promouvoir l'égalité, l'unité, la fraternité et la liberté. Charte qui fut abrogé sous la gouvernance de Marcus.

- Charte qui sera bientôt de nouveau en vigueur, déclara la princesse avec rage.

- Pour le moment ce n'est pas toi qui gouverne, fit remarqué sa tante.

- Mais on va faire en sorte que cela change, lui répondit-elle non sans un bonne dose d'insolente et de moqueries à peine dissimulées.

- Les filles on se calme, ria Nial. Vous n'êtes plus des enfants alors on laisse les disputes de cours de récréation pour mes élèves !

- Oui monsieur, rigola Anastasia.

- A la cours cela ne passera pas, s'inquièta la Duchesse.

- Je serai reine et je ne laisserai personne m'empêcher de réussir ! s'énerva la princesse avant de disparaître en claquant la porte.

- Elle est à cran, constata Félix.

- Sans blague ? Ironisa Maxence. On en est où du plan ? Demanda-t-il à sa mère.

- Il suit sa route. C'est pour bientôt.

- Vous n'avez pas peur ? Demanda Félix.

- C'est mon devoir. À l'origine les ducs et duchesses étaient élus pour protéger et chérir leur ville. Ce rôle je l'ai eu par naissance mais je l'accomplirais jusqu'à ma mort, expliqua Sara avec fierté et détermination.

- Nial ? Interpella Ève. Tu penses vraiment qu'il y aura une guerre ?

- J'en ai peur, lui répondit-il. Mais il nous reste une chance.

- Anastasia... Souffla Maxence. Plus les années passent plus vous mettez l'avenir du monde entre ses mains. Ce n'est encore qu'une enfant !

- Mais nous lui demandons rien ! S'énerva sa mère. Juste de faire bonne figure.

- Elle va gouverner un royaume à 15 ans ! Elle devra faire bien plus que de la figuration, s'emporta Maxence. Elle sera décisionnaire !

- Nous serons toujours derrière elle, rassura Nial.

- Vous parlez beaucoup mais vous ne faites jamais rien ! Elle est resté seule pendant des mois ! C'est ça pour vous etre derrière elle ? Vous ne la protégez pas ! Vous vous reposez derrière elle comme des lâches, s'énerva Maxence en faisant valser les meubles. Vous ne valez pas mieux que son père !

Félix se leva d'un bond et courut après son ami. Ève regarda les deux adultes et s'éclipsa aussi.

Ils se retrouvèrent tout les quatres dans un petit salon à côté de leurs chambres.

- Ana ! S'énerva Maxence. Ils te manipulent ! Même ta famille se sert de toi.
- Max, calmes toi, l'apaisa-t-elle. Je suis consciente de tout cela. Mais s'ils croient que je vais obéir docilement ils se trompent.
- Vive Anastasia la rebelle ! Ria Félix.
- Tu peux compter sur nous, promis Ève. Vous savez ce qu'ils comptent faire ?
- Prendre le pouvoir, murmura Anastasia le regard perdu vers la fenêtre.
- Facile à dire, ajouta Félix. Ils vont faire comment en vrai ?
- Je n'ai pas tout compris, murmura Ève. Mon père en parle peu. Mais en gros la FAPR et certains nobles, pour ne pas dire une majorité vont prendre le palais d'assaut et retirer Enaël du trône.
- Mais Enaël n'est qu'une marionnette, souffla Anastasia. Ils vont surtout déférer ses conseillers et sa mère, les retirer du pouvoir.
- Ça va marcher, s'inquièta Félix. Il y a des gardes là-bas.
- Oui certainement. Beaucoup de gardes sont avec nous. Tu imagines que certains ont du violenter leur propre famille ! S'indigna Ève.
- Le roi est entouré de traitres qui nous sont fidèles, expliqua Anastasia. Et pour ses soutiens, on va sûrement devoir suivre le plan de mon père...
- Celui où tu épouses ton cousin ? Fit Félix dégouté.
- Oui celui-là même... Continua-t-elle. Notre mariage tentera de sceller une union entre les opposants.
- Espérons que cela fonctionne... Baragouina Ève. C'est notre dernier espoir pour éviter la guerre.

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