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Chapitre 21

Dehors des cris se firent entendre. Anastasia et Ténébris coururent vers la fenêtre pour voir des gardes violentaient les habitants. Ils ordonnaient qu'on leur livre la sorcière noire. Anastasia se tourna vers la femme encore plus pâle que par le passé. Elle fila dans la pièce d'à côté. Toutes ses affaires étaient déjà empaquetées. Elle les serra contre elle avant de boire un mélange visqueux et noir puis elle chanta dans une langue qu'Anastasia ne reconnut pas. En un clignement de paupière la pièce était vide.

La princesse ramassa un livre oublié. Guide à l'usage des apprenties. Le cuir brun refermé des pages jaunies. Elle lu le sommaire avec curiosité. Sorts, potions, divination, prophéties, pierres magiques, magie noir ou magie blanche ? Et pour finir histoire des maleficis.

Elle cacha l'ouvrage dans sa besace et essaya de sortir de la demeure. Dans un couloir elle retrouva l'enfant.

- Ma mère est repartie ? Demanda-t-elle peinée.

- Oui... Je sui désolée. Que vas-tu faire ? Demanda la Princesse.

- L'attendre, lui répondit-elle.

- Seule ? s'inquiéta Anastasia.

- Non ! s'écria une voix. Qui êtes vous ?

- Je m'appelle Ana, je venez voir Ténébris, répondit-t-elle en cherchant l'origine de la voix. Et vous ?

- Olivia. Vous devez partir ! Ordonna-t-elle.

- Vous êtes la représentante des maleficis au conseil ? Questionna-t-elle.

- Comme si c'était vraiment utile ! s'emporta-t-elle. Prenez le couloir sur votre droite et allez toujours tout droit. Vous aller trouver une porte en bois vert. Ouvrez la et sortez. Je ne veux plus vous voir.

- Merci madame. Et pour le conseil, ça va changer. Je vous promet que cela va bientôt changer. Garder espoir et soyez patiente. Déclara Anastasia avant de disparaître.

Elle laissa la demeure et les gardes derrière elle, en s'éloigna du quartier. Elle se perdit dans le district des animalis. Elle trouva alors la brasserie Rouge par hasard. Elle en gravant l'emplacement dans sa tête et retourna vers son logement.

S'arrêtant acheter un pain et du miel de forêt, elle se glissa dans la pièce trouvant ses amis encore endormis. Voyager fatigue pensa-t-elle ravie d'avoir pu partir sans que personne ne s'en rende compte. Elle allait pouvoir faire croire à Eve que son rendez-vous à la brasserie le lendemain était celui avec la maleficis. Personne n'en saura jamais rien, espéra-t-elle.

Elle approcha la petite marmite du feu et y fit couler de l'eau claire, des herbes séchées flottaient et tourbillonnaient à la surface laissant des traînées colorées d'infusion derrière elles. L'odeur finit par ouvrir les yeux clos. Quelques bâillements et étirements plus tard, tous étaient en cercle devant les flammes et dégustaient le petit déjeuner préparé par la princesse.

En milieu de matinée ils étaient fin prêt pour arpenter le ville. Ils avaient trouvé Quatto sectaire mais Kie était bien pire, comme si la pauvreté causé le communautarisme. Il n'y avait pas de mur d'enceinte autour de la ville mais autour des districts.

Kie était une ville rayonnante. Son cœur c'était la place du temple d'où partaient huit avenues.

- C'est étrange comme organisation,murmura Gaëtan qui découvrait enfin quelque chose. À Quatto les quartiers sont concentriques.

- Ici les peuples ont chacun des secteurs différents. Les plus pauvres sont à l'extérieur, les riches au centre comme à Quatto.

- Mais regarde là ! Pointa du doigt Félix. On est sur la place et autour de nous vivent des gens de chaque peuple. Là-bas il n'y avait que des omniadominus.

- Les riches de chaque peuple au centre. Mais les riches nains sont des pauvres chez les imperium. L'organisation est différente mais les inégalités sont toujours là, râla Anastasia.

- On vit toujours entre nous, souffla Paul. Que doivent-ils penser de nous ?

- Rien, répondit Eve. On pourrait appartenir à n'importe quel peuple autre que les nains et les géants. Au vue de nos attitudes et nos tenues, ils doivent nous prendre pour des omniamutatis.

- Pourquoi ? s'étonna Maxence.

- On est pas trop mal habillés et on garde la tête haute pas comme des animalis. Mais il y a une majorité d'hommes donc ils vont exclure les maleficis et les nympas. On n'est pas assez hautains pour être des imperiums et on n'a pas de gardes ou de cour avec nous donc nous ne somme pas des omniadominus, expliqua Félix. On ne peut être que des omniamutatis.

- Mais ce ne sont que des clichés ! s'énerva Paul, vexé que son peuple soit perçu comme des faibles.

- Les clichés ont la vie dure surtout quand tout le monde les suit, murmura Eve.

- Tu trouve que je baisse les yeux ? Que je me soumet à ces nobles ? s'emporta Paul.

- Non mais tu n'as pas grandi comme les autres animalis, juste avec les tiens. On ne t'a pas appris la hiérarchie et la soumission, expliqua Eve.

- Allons visiter au lieu de nous disputer. Nous sommes uniques pas la peine d'en rajouter ! Déclara Félix en prenant une avenue.

Entre le district des nympas et des giants, ils étaient comme sur un fil, entre chants, art et douceur d'un côté et jurons, colère et brutalité de l'autre. Anastasia se questionna sur l'impact de l'éducation. Elle regarda ses amis songeuse. Les enfants du château étaient de chaque peuple et pourtant ils n'étaient pas si différents. On leur avait appris l'égalité. Ils avaient grandis dans les même mœurs et jamais ils n'aurait pu passer pour des sauvages comme les géants qu'ils croissaient à cet instant. La troupe fuyait les regards des habitants pour ne pas leur montrer l'opinion peu glorieuse qu'ils avaient d'eux. Félix avait bien raison, ils étaient différents mais pas à cause de leur sang, juste à cause de leur éducation. Elle repensa à son père qui pensait que la hiérarchie des peuples était intrinsèque à ceux qu'ils sont. Mais son un animalis peut se comporter comme un omniadominus, en quoi ce dernier est supérieur à l'autre ? À un pouvoir près ? Pour une petite touche de magie totalement aléatoire. Pour la princesse c'était absurde.

La journée se passa sans heurt, sans rien de très intéressant. Ils se remplirent des particularités de Kie, gravant en eux cette escale. Anastasia se rappellera de ces rires d'enfants dans les rues devant les regards graves des adultes. La guerre entre l'innocence et la réalité. Le soir vint et ils retournèrent se mettre au fond. Après un énième bol de soupe, au potiron cette fois, ils se couchèrent en silence.

Le lendemain ils se séparèrent confiants, Anastasia leur faussa compagnie sans mal. Ils partaient à la deuxième heure de l'après midi, rendez-vous à la sortie de la ville pour visiter une fabrique de miel dans la forêt. Pendant que la moitié du groupe faisait quelques courses, les autres recherchaient des chevaux pour remplacer ceux qu'on leur avait volé la veille. C'était leur surprise du réveil, un chariot sans attelage. Le gérant de l'écurie n'avait bien sur rien vu. La loi du silence. Collaboration, soumission, protection. Les enfants n'avaient encore aucune idée de l'implication des milices. Des paramilitaires en temps de paix qui occupaient leur temps en excellant dans le vol, le trafic et le racket. Tu paies pour être à l'abri et tu te tais, pensa Anastasia. Les garçons discutaient avec le dixième éleveur d'équidés de la ville, mais toujours pas de chevaux disponibles. Elle regarda dans la rue. Un homme bradait son bois. Un arbre immense était tombé dans son jardin et comme le bois ne se mange pas il vendait. En s'approchant, Anastasia découvrit les prix. C'en était presque du vol. Mais l'homme avait faim et ses clients avaient froid. Du pain béni pour tous. Et à prix d'or. Elle observa une dernière fois ses amis et se glissa dans la folle. Contournant l'établit elle se glissa dans la ruelle adjacente. La princesse faussa compagnie à ses amis avec encore moins de heurts qu'elle avait pu y parier.

Anastasia se tenait au pied de la devanture de la brasserie Rouge. Elle entra en relevant sa capuche. Ses cheveux étaient attachés et cachés sous un bonnet de paysans. Elle n'avait pas mis une robe passe partout mais glissé ses jambes dans un pantalon de laine marron. Sa chemise ample cachait sa poitrine. Elle était fière d'elle quand elle entendis le serveur l'appelé jeune homme.

Assise au fond, dos au mur, elle observait la salle cherchant le chef Blanc. Elle était en avance et buvait un verre de scho, une boisson à base de miel, de lait de brebis et de liqueur de raisins. Un sourire s'afficha sur ses lèvres en goûtant cette boisson d'hommes.Cela n'avait rien à voir avec l'alcool de pommes qu'on servait aux femmes, la sha. L'heure du repas arriva et elle pu enfin manger autre chose que de la soupe, de la purée et du pain. Les patates fumantes jouxtaient un morceau de lard fumé. Elle prenait un morceau de pain de sarrasin dans la coupelle quand un homme s'installa à côté d'elle.

- Vous n'êtes pas du coin, affirma-t-il. Qui êtes vous ?

- Ano et vous ?

- On m'appelle Albus. Que venez vous faire ici ? Demanda le visiteur.

- Je me rend à Montisara pour des affaires, répondit-elle en observant le chef blanc. Sa chevelure était celle d'un vieillard mais ses traits lui donnaient à peine vingt ans. Et vous ?

- J'ai rendez-vous ici avec notre dernier espoir. Et je dois dire que je ne m'attendez pas à cela.

- Je ne comprends pas, rétorqua Anastasia faisant l'innocent.

- C'est vous A. Mais dans votre mot vous parlez comme une femme. Je ne sais pas quoi en penser. Pour être honnête j'avais même espéré voir venir la princesse.

- Mais pourquoi ? Que voulez-vous ?

- Réveiller le conseil, restaurer la république, redonner la liberté et légalité à tous, énonça Albus avec fierté.

- Vaste programme, murmura Anastasia.

- Cher Ano, gardez confiance. Nous somme nombreux. Il y aura des guerriers, des stratèges, des soutiens. Il y aura des ennemis, des soldats, un monarque. Mais le peuple est plus nombreux que la noblesse. Le nombre bien organisé gagne contre la minorité.

- Je veux me joindre à vous ! s'écria la princesse.

- On se sera jamais trop nombreux. Mais il vous faudra aller bien plus loin que Montisara, changer de nom, quitter vos proches, expliqua à voix basse le chef.

- Ce sera chose faite. Où doit-je aller ? Demanda Anastasia.

- Je doit retrouver à Montisara un nouveau groupe pour les conduire au camp. Joignez vous à moi, nous irons ensemble. Devant la porte Est ce soir.

- J'y serai, répondit Anastasia.

Le serveur passa récupérer les plats, pris la commande d'Albus. Elle resta quelques instants pour connaître les détails du voyage puis elle retourna à son logis.

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