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Chapitre 11

Le troisième jour du mois des Glaces la chouette se posa en douceur sur l'appui de la fenêtre, en parfaite santé. Anastasia prit en vitesse le message et se mit à lire.

« Chère A,

Mon instinct me dit que vous êtes la personne qui nous faut. Le rendez-vous n'a pas changé. Soyez à l'heure.

Ducis Albus »

Elle sortit alors son livre de Marcus, et rechercha les mots de la signature. Chef Blanc. Un surnom sans aucun doute. Anastasia s'étonna de l'utilisation de cette langue. Marcus est connu pour avoir déclencher l'instauration de la monarchie et sa langue n'était comprise que des puissants. Elle sentit alors le piège, comme une toile immense qui se tendait autour d'elle. Elle irai à cette entrevue mais pas sans protection.

Elle chercha mentalement dans ses cours d'histoire et de savoir-vivre. Mais elle ne compris pas pourquoi un rebelle républicain pouvait utilisé une langue symbole de monarchie et si peu comprise. Elle eu soudain une idée. Fouillant dans ses papiers elle trouva le document sur l'apprentissage des enfants.

« À sept hivers, l'enfant est sevré. Il quitte le domicile familial pour l'école. Cela peut se faire pour la journée ou pour toute la période de la « schola ». Ce qui correspond à l'enseignement de Nial, Carl et Sara. À douze hivers, les enfants partent pour le « cumpanis », période de deux à six hivers pendant lesquelles ils apprennent leur métier. À la fin de cet apprentissage, n'existant pas chez les puissants, les enfants rentrent chez leur parents. Ces derniers vont observer leur enfant et décider de sa capacité à être adulte. S'en suit alors une fête puis le départ du jeune, appelé juvenis, pour un voyage initiatique dans le royaume avec d'autres juvenis, le plus souvent ceux de son cumpanis. Un voyage initiatique ! Quoi de mieux pour aller à Kie ? La voilà la solution ! »

Anastasia lu la dernière phrase sur l'entrée dans la vie politique à l'age de deux duocennuims sans s'y interresser. Elle avait trouvé son argument pour partir.

Sa tante n'avait-elle pas dit qu'elle ne devait pas vivre différement des autres enfants ? Elle allait faire son initiatus !

Le lendemain elle resta bien calme, inquiètant ses amis et sa famille. Il n'y avait plus de princesse rebelle et capricieuse. Sa tante fut stupéfaite de son progrès dans ses cours. L'adolescente tête en l'air et réveuse posa soudainement les pieds sur terre comme sa chouette heurta la vitre lors de sa première visite. Pendant un mois entier, elle travailla et prépara son voyage. Elle attendit le premier jour du mois des Froids pour annoncer sa décisions à sa tante. Nial, déjà dans la confidence depuis quelques semaines, convainquit la noble Dame.

«En ce jour du 5 du mois des Glaces j'annonce le départ de la Princesse Anastasia et du Duc Maxence d'Istalis pour son initiatus. Je rappelle une dernière fois les règles. Uno ! Vous ne vous séparez jamais. Secundo ! Vous devez être de retour ici avant la fête des Anciens. Soit dans cinq mois dernier délai. Et pour finir. Ne prenez pas de risques inutiles. Découvrir le monde c'est une chose mourir en le faisant en est une autre. Que le cristal vous soit favorable ! s'écria enfin Carl. »

Après des adieux déchirants, la petite troupe s'avança. Paul, Félix, Maxence et Gaëtan marchaient à côté du chariot sur lequel étaient assises Anastasia et Eve.

Pour la princesse, regardait Aude en pleur fut la chose la plus dure de ce départ n'étant que peu attachée à sa tante. Quoique la fausse indifférence de son père véritable soit elle aussi une plaie dans l'âme.

Les six juvenis s'avancèrent à petits pas sur le pont, suivant la route qu'ils avaient empruntée il y a des années de cela, cette route de neiges où Anastasia aurait dû mourir, là où ils aurait pu tous mourir. La pente descendante n'était pas plus favorable au véhicule que la montée. Les chevaux avaient des difficultés à retenir leur charge et plus d'une fois Eve manqua de partir se glisser sous leurs sabots. Anastasia parcourrait le monde de ses yeux émeraudes.

Seul Gaëtan n'était pas époustouflé par la route qu'il connaisait déjà. Bien avant de vivre au château, il suivait son père au rythme des transumances. Il passait les mois chauds dans les hauteurs près de la forteresse et les mois froids à Quatto.

- Gaëtan ! La terre appelle ! s'écria Maxence

- Pardon ! Oui ? Quoi ?

- La route Gaga ! la route... répondit Félix

- Oh ... Mais il n'y a qu'une route possible à droite !

- Le chemin de gauche n'est qu'une illusion alors ? Demanda Eve, nous sommes donc tous fous !

- Non... Il est juste impraticable.

- Maintenant tu restes avec nous ! C'est fini la montagne et on voudrait ne pas se perdre avant Quatto. Râla Paul.

- Tu pensais à quoi ? demanda Anastasia

- A mon arrivée au château...

- Oh ça date ! Je me rappelle bien ton père il était trop drôle ! Se moqua Paul.

- Silentium ! Paul t'es un vrai Caenum ! s'énerva Anastasia

- Ah oui quand même ! Madame sa Majesté se la pète en jurant en latin ! Rigola-t-il encore

- Mailis ! Dernier avertissement ! Tu continues et on te ramène illico chez toi ! Continua la princesse avec le soutien général.

Gaëtan resta en retrait silencieux. Son père avait beau être un original, un énergumène farfelu, il restait son père.

- Gaga murmura Eve, tu sais ton père...

- Stop ! Je m'en fiche la coupa-t-il

- Laisses moi finir ! Dit-elle en regardant Paul marchait au loin, pour moi ton père n'est ni drôle ni fou, c'est un anticonformiste. Dame Sara le voit juste comme un olibrius, Paul comme un clown. Mais tu n'as pas connu son père. Il était bien plus excentrique que le tien !

- Ton père a juste trouver une idée géniale pour contourner la loi et tromper le roi. C'est un vrai génie ! s'écria Félix

- Je confirme... C'est votre plus gros point comment avec Paul, un père totalement hors normes. Vous devriez en être fiers.

- Vous rigolez ! s'énerva Gaëtan, mon lutum de père n'est rien de tous ça ! Et oui moi aussi je jure en latin et je vous merde ! Il se contente juste de faire voyager les brebis lui même métamorphosé en mouton ! C'est ridicule et ça n'a aucun sens !

- Gaëtan... C'est pas toi qui disait que faire bouger un troupeau qui ne veut pas est presque impossible ? Si ! Tu dis toi même que maitriser la dominante permet de faire descendre toutes les bêtes dans la vallée. Mais une bregis, une vache, une chèvre peu importe. La dominante est souvent tétue et difficile à guider. Ton père à trouver une idée brillante. Être l'animal dominant. Expliqua Félix

- Pfff c'est pas une raison pour se comporter comme un animal... souffla le fils du berger.

- Et il peut utiliser sa magie sans limite légalement ! s'écria Maxence.

- Et ça c'est une bonne raison ! Ajouta Eve.

- Mais cela ne donne pas le droit d'être un phénomène de foire soupira Paul, qui les attendait.

- Pour une fois on est d'accord grimaça Gaëtan

- Je suis tellement content qu'il soit partit murmura Paul.

- Ah non ! Tu ne peux pas penser ça ! s'écria Anastasia, repensant à son sauveur d'antan.

- Il n'a rien fait de si extraordinaire. Il n'était pas là pour nous conduire ici, juste rester quelques jours pour nous abandonner... se lamenta Paul, Maya ne sait même pas à quoi ressemble son père !

- C'est la faute de mon père, expliqua Anastasia, ton père fut envoyé à Istal, pour diriger la garde royale. Le roi a adoré son initiative. Et Alexandre n'a pas pu refuser.

- Bien sur que si ! s'énerva Paul.

- Non... continua Maxence, le roi l'a menacé de mort.

- Lui et toute sa famille, enchaina Anastasia. Il n'avait pas le choix. Son courage et sa bravoure l'ont enlevé à sa famille...

- Il n'ai pas fait d'actes héroïques ! Ne le défendez pas pour moi ! Cela ne sert à rien !

- Il a sauvé la vie à Anastasia rapella Eve

- N'importe quoi ! Il était même pas là quand le cortège a été attaqué !

- Mais moi non plus ! C'était ça l'idée du siècle ! s'écria la princesse. Je n'ai pas fait le voyage avec vous mais seulement avec ton père. On a traversé le Pays Varius à vol d'oiseau, sans suivre la route. On est même arrivé plusieurs jours avant vous, en sécurité. Mon père a adoré cette initiative. Et c'est pour cela qu'Alexandre à du partir.

- Sans blague ? s'etonna Paul.

- Et oui ! Vous avez tes papas géniaux tous ! Bafouilla Maxence.

- Parce ce que le tien ne l'est pas ?

- Un père roi, un autre général, un combattant, un instituteur, un berger rebelle et moi ... Il est juste bon à obéir avec ma mère pendant qu'elle se tape le roi ! s'énerva Maxence.

- Quoi ? Le roi ! s'écrièrent les adolescents hors Anastasia, se remémorant l'enfer des oubliettes.

- Mon père et ma tante... Si ma mère l'avait su déplora-t-elle...

- La joie ! Ça doit être drôle les repas de famille ! s'écria Paul. Les deux cousins se regardèrent en soupirant. Anastasia pensant à Eve, elle avait tant envie de lui dire pour son père, leur père, mais le risque était si grand.

- Pas tant que ça... souffla Maxence.

La discussion retourna sur des sentiers plus paisibles alors que la lune apparaisait à l'horizon. Ils continuèrent leur chemin dans le noir pour pousser les portes de la ville à l'aube.

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