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Tag #145 : La folle aux branches

Salut à tous !  Nous revoilà pour un tag. Mais d'abord un excellent anniversaire à Atonila ! Du coup je te dédies un peu ce tag (j'espère que tu m'en voudras pas c'est pas le personnage le plus flatteur que j'ai fait). Donc ce tag viens de Nana-san40 et consiste à écrire un texte à partir de cette image :


Je vais être honnête j'ai eu du mal, j'étais pas du tout inspirée au début. Mais après c'est parti tout seul.


— Tu te souviens de la folle aux branches ?

— Ah oui ! Je me demande ce qu'elle devient celle-là ! Ca fait au moins un demi-siècle qu'on ne l'a pas vu non ?

— Oui. Quelque chose comme ça ! C'est bien dommage !

— C'est vrai qu'elle était bien utile ! Je me souviens qu'elle a fait accoucher ma renarde avec une de ces douceur. Et elle a réussi à soigner le hérisson agonisant qu'Elerinna avait trouvé dans les bois tu t'en souviens ?

— Oui ! Moi je suis allé la voir une fois. J'étais encore un jeune elfe à peine adulte. Je ne voulais pas y aller. J'avais peur.

— Qu'est-ce que je et comprends ! Elle avait de ses manies bizarres de ne traîner qu'avec des animaux, de prétendre parler aux arbres, de se dire fille de la nature. Et son visage quand elle les soignait ! Elle avait l'air tellement heureuse que ça m'en donnait des frissons.

— Tu sais je ne crois pas qu'elle ait réellement choisi son isolement. Est-ce que tu savais seulement comment elle s'appelait ?

— Heu.... Non. None je ne crois pas. C'était la folle aux branches c'est tout.

— Elle s'appelait Atonila. Je lui ai demandé un soir d'orage. Je me souviens parfaitement de ce soir-là. Je me souviens parfaitement d'elle tu vois. Probablement trop.

— C'est qu'elle était spéciale ! Ca marque.

— Je ne pense pas qu'elle t'ai marqué autant.

— Elle t'a peut-être rendue un plus grand service.

— Je ne sais pas si on peut dire ça. J'étais allée la voir parce que mon arbre perdait déjà ses feuilles. Ce n'était pas la saison et il était bien le seul. D'ailleurs il faisait peur à voir. J'ai tout essayé. Mais rien ne marchait. Pourtant j'avais peur d'aller lui demander conseil. Quand je la voyais passer pieds nus, avec sa couronne de branche dans ses cheveux châtains, sa mousse sur les épaules et toujours n petit animal derrière elle où dans ses bras elle me faisait peur. Je pensais que cette elfe-là elle n'est pas normale. J'avais raison mais j'ai fini par découvrir que c'était une bonne chose. Je ne sais pas pourquoi on se moque et l'on a si peur des choses qui sont différents, comme on se moquait tous d'elle et qu'on en avait tellement peur qu'on la faisait passer aux yeux des enfants pour l'affreux monstre qui viendrait les dévorer s'ils étaient méchants. Et pourtant elle était la gentillesse même. Elle nous a tous aidé. Elle nous a tous tendu la main quand on en avait besoin. Et personne ne s'est jamais inquiété pour elle. Un jour d'été je suis allé au pied de son arbre. Elle était déjà assise à l'entrée, un petit lapin dans ses bras, un faon à ses pieds et le plus gros loup que j'ai jamais vu couché entre les branches de son arbre. Le soleil tombait sur son visage, elle avait un sourire heureux. Elle était belle et pourtant je n'ai pas vu qu'elle était belle. Tout ce que je voyais c'était sa bizarrerie. Elle a ouvert les yeux, elle m'a regardé de ses yeux bruns avec un regard si pénétrant que je m'en souviens encore. Je tremblais de peur devant lui. Alors elle m'a dit : « Je vous attendez » J'ai chevroté mon incompréhension et elle m'a expliqué avoir perçu le mal être de mon arbre. Elle s'est levée, a lâché avec mille précaution son lapin et elle s'est mise en marche. Je l'ai suivi intimidé jusque chez moi. Elle m'a posé des questions, j'y ai répondu brièvement sans oser la regarder. Elle m'a demandé si elle pouvait toucher mon arbre, je lui ai donné ma permission. Elle l'a enlacée, longuement. Je l'ai observée l'étreindre une grand sourire aux lèvres des heures durant. Je la trouvais bizarre mais en même temps si enivrante. Quand elle s'est reculée, que son regard est tombé sur moi j'avais honte. Honte d'avoir pensée ça d'une elfe si étrange. Sans un mot elle est partie.

— Oh t'en fais pas ! C'était bien son genre.

— Je n'avais même pas dit merci.

— Je crois que peu de gens l'ont remercié.

— Moi ça m'a hanté. Toutes les nuits je la revoyais enlacée à mon arbre, ou juste son regard. Je pensais qu'elle m'avait fait quelque chose. Et mon arbre allez mieux. Il était plus beau que jamais. Alors j'ai songé que c'était parce que je n'avais pas dit merci. Un soir de pluie où j'avais encore rêvé d'elle j'en ai eu assez. Je suis allé devant sa tanière pour régler tout ça. Arrivée là je me suis rendu compte que je ne savais même pas comment elle s'appelait. Que je ne pouvais pas l'appeler. Aussitôt les branches qui masquaient ce sont écartées. Elle avait toujours ce sourire sur les lèvres et m'a dit : « Entre ! Il ne fait pas bon rester dehors sous la pluie. » « Je suis venu te remercier ! » c'est tout ce que j'ai pu dire ou faire. Elle a hoché la tête avec sérénité et à continuer : « Tu peux le faire à l'intérieur. Au moins tu ne risqueras pas de tomber malade ». Je l'ai suivi à l'intérieur alors.

— Tu es entré dans sa tanière ? A la folle aux branches ? Ça devait être un spectacle voir !

— Ma foi c'était assez simple. Un bon feu brûlait dans l'âtre avec une marmite aux fumets exquis tendu au-dessus. Pas loin une ribambelle d'animaux comme son gros loup ou une biche et un petit écureuil. Partout il y avait des animaux qui se tenaient bien sages. Des oiseaux qui se tenaient en hauteur, un paon était sur son lit, des crapauds se tenaient dans un coin, un blaireau dormait profondément dans un autre. Elle me fit signe de m'assoir au centre de la pièce et m'apporta une écuelle avant de s'assoir face à moi. J'ai mangé un peu pour me donner contenance, c'était bon. Elle écoutait un sourire flottant sur les lèvres le bruit de la pluie qui tombait. Alors je lui ai dit : « Merci ! Merci pour mon arbre ! Il est en pleine forme ! » Alors elle m'a regardé, de ce regard toujours si intense. J'ai senti ma gorge se serrer. « Et je suis désolé de ne pas t'avoir remercié avant » j'ai ajouté. Elle était toujours silencieuse. « Est-ce que tu peux retirer ton mauvais sort ? ».

— Elle a dû se mettre en colère non ?

— Non elle m'a regardée intriguée. « Je ne t'ai lancée aucun mauvais sort » c'est ce qu'elle a dit. « Pourtant tu hantes mes rêves » je lui ai alors expliqué. Elle a ri. Si tu avais entendu ce son si magnifique ! Je n'ai jamais entendu de rire aussi doux. « Ce n'est pas un mauvais sort ça ! Et je n'y suis pour rien. Mais tu pourras revenir me voir quand tu auras compris ce que c'était réellement ».De nouveau le silence. Elle était si belle à la lueur des flammes. Alors je lui ai demandé son nom. Elle m'a serrée la main et m'a dit s'appelait Atonila, fille de Menila, mais surtout fille de la nature. « Quelqu'un te l'a déjà demandé » j'ai voulu savoir. « Non. Mais les tiens ne pensent à moi que quand ça les arrange. Ils ne veulent pas m'intégrer ».

— Enfin c'est elle qui ne s'intègre pas ! Avec ses bois sur la tête, ses pieds nues, ses drôles d'habitudes !

— C'est ce que je lui ai dit. Et alors elle m'a expliquée. Elle m'a expliquée comment entendre les arbres, les animaux. Elle m'a expliqué qu'elle aimait marcher pieds nus et qu'elle n'allait pas changer pour nous. Elle m'a expliqué qu'elle se trouvait plus jolies avec ses bois. Elle m'a expliqué qu'elle aimait la compagnie des animaux et celle des plantes. Elle m'a expliqué qu'elle était différente mais qu'elle n'allait pas devenir une autre alors qu'elle ne faisait de mal à personne. Elle m'a expliquée qu'un jour viendrait sans doute où elle en aurait assez d'être pointé du doigt et partirait. La pluie n'a cessé de tomber cette nuit-là et je ne voulais pas partir même si jamais je ne l'aurais avoué. Elle m'a donnée une couverture pour que je passe la nuit dans sa tanière. Les animaux dormirent tout autour de nous. Cette nuit-là plus que jamais, alors qu'elle était juste à mes côtés, sa présence hanta mes rêves. Je me réveillai quand l'obscurité était encore là. La pluie elle était partie. Elle dormait encore. Atonila. Alors je la remerciai en lui préparant de quoi manger à son réveil. Et je partis. Je suis rentrée chez moi. Longtemps j'ai repensée à elle. Longtemps j'ai essayée d'entendre les animaux et la nature. Quand j'ai enfin compris pourquoi elle occupait tant mes pensées. Quand j'ai accepté que ce qu'on appelait bizarrerie n'était pas une mauvaise chose mais un cadeau. Quand j'ai su m'avouer que j'aimais beaucoup qu'elle ne fut pas comme les autres, j'ai couru à son arbre. Mais il n'y avait personne. Elle n'ait jamais réapparu. Personne ne l'a jamais revu. Mais qui que j'interroge il se souvient d'elle, des bienfaits qu'elle a apporté, il la regrette. Moi je regrette de ne pas lui avoir dit à temps ce que je ressentais. Et j'espère que quelqu'un un jour a su l'accepter, que tout un village l'appelle par son prénom et non pas la folle au branches. Pas parce qu'elle a changé mais parce qu'ils ont su voir la personne magnifique qu'elle était réellement.



C'est la première fois que j'écris un texte entièrement dialogué, j'espère que ça vous a plus. Sinon Wolfy m'avait suggéré une autre idée avec cette image. Elle verra peut-être le jour dans mon recueil. En attendant à moi de taguer. Avec un tag écriture aussi. Je vex que vous vous inspiriez de votre fond d'écran (pc ou portable comme vous préférez) pour écrire un texte (évidemment si l'image est trop perso pas besoin de la partager, le texte suffira. Les tagués on se retrouve en commentaire^^ Et moi je vos dis à bientôt ! Je vais plonger dans ma piscine !

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