Lyn.

Deux jours se sont écoulés depuis ce qui s'est passé. Louan est à l'hôpital dans un état critique, personne ne sait s'il va s'en sortir ou non. Rien que de me dire que je peux le perdre me rends plus que malade, c'est juste horrible. Plus ma colère se fait ressentir, plus l'envie de défoncer l'auteur de cet acte me vient à l'esprit. La tante de Lou a décidé de porter plainte, elle est complètement dévastée, elle se sent coupable, tout comme moi. J'ai longtemps attendu dans la salle d'attente avec elle pour savoir l'avis des médecins. Si seulement, si seulement... Ça me fait chier comme pas possible, je veux exploser de rage, mais je n'arrive pas à l'extérioriser. C'est bloqué à l'intérieur de moi , au point que ça me donne des tremblement dans tout le corps. Mais tout est de ma faute, je n'ai pas été assez prudent pour le protéger, j'ai failli à ma promesse. Mes larmes ne cessent de couler depuis des minutes, Morgan me serre dans ses bras, tel un grand frère qui réconforte son cadet. Mon monde s'écroule autour de moi et ça fait très mal.Je garde toujours un peu d'espoir quand il s'agit d'une personne,mais pour la première fois depuis bien longtemps, j'ai peur. Oui,j'ai peur de le perdre, lui, il est mon petit trésor à moi que je chéris tant. Il est celui qui me rends la vie encore plus belle et qui dévore mon esprit à chaque seconde dans la journée. Je risque de ne pas m'en remettre si jamais on m'annonce une mauvaise nouvelle.Quitte à faire une connerie, je suis pas loin de partir en vrilles'il est mort... C'est trop d'émotion, beaucoup trop.

- Lyn, calme-toi, tu trembles comme une feuille. Me fait remarquer Morgan, alors que je frotte mes yeux pour enlever le torrent de larmes qui dévalent le long de mon visage.

- J'essaie, mais c'est dur. J'écris sur mon calepin alors que mon poignet ne cesse de trembler.

- Tu n'es pas tout seul, je suis là aussi. Si tu tombes, je te relèverais, comme tu l'as fais pour moi.

En guise de réponse, je me blottis dans ses bras, alors que lui se contente de me serrer dans ses bras. Il est là, c'est vrai, mais c'est dur de se dire que Lou est gravement blessé. Petit à petit,je m'endors, essayant de me calmer, mais la fatigue a vite prit le dessus.

Quelqu'un me secoue légèrement l'épaule, j'ouvre difficilement les yeux avant de les frotter. Je ne suis pas du tout réveillé et ça se voit à tête que je tire. Morgan me dit que le médecin est arrivé et il nous attend ainsi que la tante de mon petit cœur. Je me lève et la suit, accompagné par le médecin qui nous amène dans une pièce à part de l'établissement. Je suis soucieux de ce qu'il va nous annoncer, j'espère que ses chances de vivre sont présente.

- Nous avons pris votre neveu en charge. Il souffre de multiple blessures physique, mais avec le temps, cela devrait se guérir tout seul. Commence-t-il alors que j'écoute attentivement ce qu'il nous dit.

- C'est vraiment tout ? Lui demande la tante de Lou, inquiète et méfiante.

- Non, il y a autre chose, bien plus préoccupant. Il a été fortement touché au niveau de la tête et il a aussi perdu beaucoup de sang.On pense qu'il a subi un traumatisme crânien assez lourd, mais son cerveau n'a pas l'air endommagé. Seulement, ce n'est pas sûr, on doit lui faire faire plusieurs examens afin de savoir ce qu'il a. Nous explique le médecin, alors que la femme ouvre grand ses yeux, ne comprenant pas où son collègue veut en venir.

- Ce qu'il a ? Qu'est-ce que vous voulez dire par là ? Lui demande-t-elle finalement avec une crainte dans sa voix.

- Votre neveu est dans le coma, nous devons le surveiller pour savoir comment ça s'est produit. Tant que la police n'aura pas trouvé de piste sur ce qui s'est passé, nous ne pourront pas avancer. Nous révèle le médecin alors qu'on est tous brisé de l'intérieur.

En quelques mots, la claque. Ma moitié est dans le coma et on ignore quand il va être rétabli ou non. C'est l'une des pires nouvelles qu'on puisse m'annoncer. Comment accepter une telle chose ?! J'ail'impression qu'on m'a poignardé sans interruption au même endroit,c'est vraiment horrible. Je retiens mes larmes, mais je pense que je ne vais pas tenir longtemps. Je prends la direction de la sortie,suivi de Morgan qui remarque mon état. Enfin sorti, me voilà adossé au mur, totalement énervé contre moi-même.

- Lyn, tu n'as pas à t'en vouloir. Personne ne savait que quelqu'un s'en prendrait à lui. Me console mon meilleur ami, alors que je tire une terre pire que dépitée.

- Mais j'aurais dû le voir, ça ne devait pas arriver. C'est ma faute,j'aurais dû insister pour entrer avec lui pour le protéger. Je lui réponds par papier, alors qu'il soupire.

- Écoute Lyn, tu n'es pas un super héros, tu ne peux pas tout prévoir.

- Mais... pourquoi Lou ? Pourquoi lui ? Alors que mes larmes tombent tout en écrivant sur mon calepin.

Il me prends de nouveau dans ses bras et tente de me réconforter. Je ne sais plus comment réagir à tous ça. Morgan tente de me faire relever la tête, il ne veut pas me voir sombrer et je le comprends.Je rentre de nouveau dans l'hôpital et retrouve la tante de Lou.Nous la suivons lorsque qu'elle nous annonce qu'on peut aller voir Louan. Seulement, en entrant dans la chambre, c'est plus qu'un traumatisme que je viens d'avoir. Le voir avec tout ces tuyaux et ce masque respiratoire me fait vraiment mal. Mais ce qui m'interpelle c'est son bandage autour de sa tête, bon sang qui lui a fait ça ?!Je me met à écrire quelque chose sur mon calepin, c'est très long.Mais c'est pour mon petit trésor que je le fais. Je veux qu'il puisse avoir mes pensées avec lui, mes sentiments, mes humeurs, ma tristesse, ma joie... Je veux lui montrer ma présence du mieux que je peux. Je peux faire que ça pour le moment, mais c'est mieux que rien. Une lourde épreuve m'attend au tournant.

Ça fait trois semaines que mon petit-ami est dans le coma. Pour le moment il n'y a aucune amélioration, c'est vraiment inquiétant.Avec Morgan et Jade, on passe tout les jours le voir. A chaque visite, je lui écris mes pensées, tout les jours. Je pense amener ma peluche licorne porte bonheur, pour que la chance le sauve. Je ne suis pas superstitieux, mais j'ai énormément foi en l'espoir. Sonia et Allan viennent également le voir dès qu'ils le peuvent, ça va sûrement aider Lou à surmonter tout ça, même s'il est dans le coma. J'en profite pour également leur demander comment ils vont.Dans leurs cas, ils subissent par moment des réflexions désagréables, voir raciste. Sonia, je n'ai aucun doute quand ils'agit de répliquer et mordre, mais Allan, c'est comme un second Louan en quelque sorte. Encore plus fragile et en manque total de confiance en lui. Je revois le caractère de mon petit chouchou au début de notre rencontre. Je sais que son amie la défend toujours,et c'est une bonne chose. Cependant, il suffit d'une fois où il risque de se retrouver tout seul. Si ça arrive, j'ai peur du traitement qu'il risque d'avoir. Même si on se rejoint le plus souvent ensemble, tout peut arriver. D'ailleurs, je me retiens de casser des têtes au lycée. La raison ? Tout simplement parce que le directeur nous a sanctionné Morgan et moi. Résultat, si je défonce quelqu'un je passe en conseil de discipline. Je risque gros si ça arrive, l'exclusion de l'établissement. Et c'est pareil pour mon meilleur ami. On essaie de se tenir à carreaux pour éviter les ennuies. Mais ce proviseur en carton l'a dit à tout les professeurs.Ensuite ils l'ont dit à tout les élèves, qui l'ont dit aux surveillants. Autant je m'en carre la coquille d'être au centre de ce genre de soucis. Mais là, je ne suis même pas en état de passer au-dessus. Le fait de savoir que Lou est à l'hôpital me fait un nœud au cœur. Et certains en profite pour nous provoquer. J'essaie de prendre sur moi, mais c'est difficile. On m'a même aspergé une bouteille d'eau sur la tête dans les couloirs. Personne n'est intervenu pour m'aider, beaucoup m'ont rit au nez. Morgan était encore en cours et n'a pas pu être avec moi à ce moment-là. Mes camarades, choqués pour certains, amusés pour d'autres n'ont pas intervenu. De mauvais souvenirs sont remontés à la surface. Je ne peux même pas lui fracasser la tête au mur et ça, c'est rageant.Alors je bouillonne de colère, je vois que les gens me regarde comme un phénomène de foire. Ce regard que je méprise tant, qui me dégoûte, je ne peux pas le supporter. Je fuis le plus loin possible dans un coin où il n'y a personne. Je vois Sonia qui arrive avec Allan alors qu'ils ont fini leurs cours. Seulement, en voyant mon visage presque en larmes, elle presse le pas pour me voir.

- Lyn qu'est-ce qui se passe ? Me demande-t-elle, avant de regarder mes cheveux et mes vêtements. Mais, tu es trempé !Qui t'a fait ça ? Je vais lui régler son compte.

Envoyant un groupe de garçon rire, son regard se porte sur eux. Dont l'un qui tient fièrement une bouteille vide, elle a tout de suite compris. Je la sens profondément en colère, elle s'en va carrément voir le groupe. Cette fille a du caractère, elle n'a pas froid aux yeux. J'observe la scène de loin, si seulement je pouvais m'en occuper moi-même. Elle les insulte avant de donner un coup de poing magistral à celui qui m'a aspergé d'eau. Le groupe concerné est totalement choqué, encore plus quand leurs potes s'est mit à pisser le sang par le nez. J'avoue que la scène me fait un peu rire car le gars n'arrête pas de crier qu'il va mourir vidé de son sang. Si seulement ça peut être vrai ça ferait un con en moins sur terre.Sonia revient, assez fière de ce qu'elle a accomplie.

- Voilà je t'ai vengé, c'est nul que ce crétin de dirlo vous ai sanctionné bêtement juste parce que vous vous êtes défendu Morgan et toi. Me dit-elle alors que j'approuve sa pensée.

- Ne t'en fais pas pour moi. Je lui réglerais son compte à la sortie,il va me le payer. Je lui réponds par écris sur mon calepin qui a échappé à l'eau.

- Un vengeance doublé ça me plaît ça. Elle ajoute tout en se frottant les mains avec un regard sadique.

- So', tu ne vas pas le suivre, si ? Lui demande Allan, un peu perdu.

- Bien sûr que si que je vais le suivre, il s'en est prit à mon pote c'est normal que je le corrige aussi, attends. Tu me prends pour qui mon petit Allan ? Je ne me dégonfle pas, moi. Lui répond-t-elle alors que son ami n'est pas rassuré.

La suite de ma journée de cours se passe lentement, mes camarades ne cessent de me regarder avec de la pitié. Ils savent que je déteste ça mais pourquoi ils le font ?! Ce ne sont pas dans leurs habitude de jouer les hypocrites. Mais je vois que c'est plus de la culpabilité et des remords sur certains visages. A la fin des cours,je sors de l'établissement, et j'en profite au passage pour refaire le portrait de cet abruti qui m'a humilié. Je n'ai pas le droit d'utiliser la force dans le lycée, mais je pense être dans mon droit en dehors de l'établissement scolaire. Lorsque je le vois sortir du portillon, je le suis derrière et met ma capuche pour ne pas qu'il me reconnaisse. Je le chope par surprise et l'attire dans un coin reculé de toute visibilité. Il n'a pas le temps de réagir qu'il se retrouve vite à terre, dos à moi. Je lui met des tonnes de coups de poings dans le ventre jusqu'à ce qu'il crache du sang, je me défoule un peu plus que d'habitude. Dès qu'il est plié en deux au sol à chouiner, je le laisse tout seul et commence à taper un sprint jusqu'à l'hôpital. La gars a morflé un peu plus que prévu,mais il m'a cherché quelque part, je ne fais que lui rendre la pareil au centuple. Je n'ai pas attendu Morgan, ni Allan, ni Sonia, à la sortie du lycée, car je veux profiter de parler à Lou, seul à seul.

Arrivé dans la chambre où il est, je m'installe à une chaise et sort mon calepin et commence à écrire. La tante de Louan arrive et me salut.Je fais de même et lui demande par écrit si l'état de son neveu a changé. Mais je peux facilement voir que dans son regard ça veut dire probablement "non". Ça m'inquiète que son état n'évolue pas, je ne veux pas le perdre, c'est injuste ce qui lui arrive. J'éprouve une colère si grande envers ceux qui l'ont détruit, c'est à cause d'eux qu'il en est arrivé là. Je me remémore notre première rencontre,sa timidité et son malaise vis-à-vis de moi m'a fait de la peine, mais ému aussi. Puis ses dessins et ses portraits sont magnifique, j'ai été vraiment surpris la première fois. Quand j'ai vu qu'il m'a dessiné à plusieurs reprises, j'ai trouvé son coup de crayon tellement beau. Lou laisse parler sa sensibilité dans ses esquisse, c'est ce qui rend ses dessins rempli d'émotion. On a appris à se connaître petit à petit et on est vite devenu inséparable, quel souvenir agréable. Je m'étais mis dans l'optique de lui rendre son sourire qu'on lui a enlevé, car il a le droit de vivre comme n'importe quelle personne.Je l'ai vu tellement triste par moment que j'ai mis tout mon cœur pour l'aider à remonter la pente. C'est quelque chose dont je suis vraiment fier, c'est d'avoir pu lui redonner un petit soupçon d'espoir. Je me suis même mis à le protéger, pour moi il est un trésor inestimable que personne ne doit voler. Quiconque s'en est prit à lui, je lui faisais sa fête, sans hésiter. Puis quand je me suis fais faucher par une voiture, il est resté auprès de moi. Ils'en est voulu, mais il n'était pas responsable de tous ça. Puis,quand on a échangé notre premier baisé, c'était tout simplement magique. Ses lèvres chaudes, humides et douces qui ont caressées les miennes m'ont fait grandir le sentiment que j'ai pour lui. Je suis tombé amoureux de lui, de ce qu'il est, une personne adorablement attachante. Depuis, je me suis pris encore plus d'affection envers lui, je l'aime tellement, mais à un point. Je mets tout ces beaux moments que je chéris tant sur papier avant de lui poser au creux de sa main. J'espère que tu te réveilleras très vite mon petit cœur, on a beaucoup de chose à réaliser ensemble lorsque tu reviendras parmi nous. Un bruit de porte me fait revenir à la réalité, Joy et Lucky sont entrés dans la chambre. Je suppose que mon petit frère lui a expliqué pour Louan. Je ne sais plus comment agir devant mon cadet, ça me fait peur. Je me suis juré de ne jamais me montrer triste devant lui, mais c'est si dur que je me demande si je vais réussir. Zut, trop tard, mon regard a croisé le sien, il a vu ma tristesse.

- Lyn ? Me demande-t-il alors que le malaise m'envahit.

- Joy, puis-je parler à ton frère seul à seul quelques minutes ? Lui demande Lucky, d'une voix douce.

- Oui, bien sûr. lui répond-t-il, un peu surpris.

- En attendant, tu peux veiller sur Louan ? Si jamais il se réveille ?

- Compte sur moi ! Je te préviendrais ! Lui répond Joy, d'un air enjouée.

L'androgyne sort de la pièce, je le suis et on se retrouve dehors. J'imagine qu'il m'a emmené ici pour éviter que Joy ne me pose davantage de questions sur mon moral. Et je viens de viser juste quand il me l'annonce. Je vois qu'il ne veut pas voir mon frère triste, il semble bizarrement comprendre ma situation.

- Je sais que ça te paraître étrange de ma part, mais tiens le coup pour Louan. Me dit-il soudainement.

- Je ne veux pas abandonner, mais ce n'est pas facile. J'écris sur le mon bloc-note et je lui montre ma réponse.

- Crois-moi, je sais bien que dans ton cas c'est dur. La vie en elle-même est un parcours d'épreuve, j'en sais quelque chose. Me répond-t-il. À ce moment-là, je vois une once de tristesse dans son regard. C'est vraiment perturbant, mais je conclu qu'il a eu des moments tristes dans sa vie.

- Tu as vécu beaucoup de choses, d'après ce que je comprends. Je lui écris ma réponse.

Ils'adosse au mur, les bras croisés, son regard qui ne me quitte pas d'une seconde.

- Si tu savais, Lyn. Si tu connaissais mon histoire, je crois que tu tomberais de haut, honnêtement. Il me répond avec une pointe de tristesse.

J'ignore ce qu'il a vraiment vécu, mais j'ai le sentiment qu'il en a bavé à mort. Mais il a levé la tête et s'est relevé, c'est le genre d'exemple que je veux suivre. J'en ai reçu des coups aussi pendant mon enfance à l'école en y repensant. Les gamins de mon âge à cette époque m'ont tous rejeté à cause de mon mutisme. J'avais des amies imaginaires tel que les licornes et les pandas. Le reste je m'en fichais totalement. Puis, Morgan est venu vers moi car lui aussi a été rejeté parce que ses camarades ont dit des choses méchantes sur son grand-frère. Lui est resté avec moi par la suite et on est devenu amis. Ça lui a tellement fait de la peine toute ces horreurs qu'il a entendu par rapport à son aîné qu'il a pleuré dans mes bras ce jour là. Je ne supporte pas de voir les gens triste, surtout quand on leur fait du mal. Ça m'a mis profondément en colère, mais à un point. Je suis parti voir le groupe de camarade en question et j'ai voulu leur faire leur fête. Seulement, je ne pratiquais pas des ports de combat, je me suis retrouvé tabassé, mais Morgan est intervenu. Au final, on s'était pris une sacré dérouillée, lui et moi, mais on était fier de s'être défendu. Cela nous a rapproché encore plus et c'est à partir de là, que je l'ai considéré comme mon frère de cœur. Dire que ce souvenir remonte à l'époque de mon année de CP, un souvenir bien lointain que je souhaite raconter à Lou quand il va se réveiller.

Je reviens à moi, Lucky me fixe toujours avec interrogation. Nous n'avons pas le temps de dire quoi que ce soit que la tante de Louan vient nous retrouver. Elle m'annonce que la police l'a contacté et qu'ils ont du nouveau. En ayant examiné les blessures de mon petit ange, ils ont découverts que l'objet qui a été utilisé sur lui ne sont rien d'autres que des barres de fer. Étant assez lourd, il est fort possible que ce soit un homme ayant de la force qui a pu faire cet acte abominable. Je reste sous le choc de cette révélation, qui a osé lui faire ça ?! Je suis sûr que c'est sont cousin, c'est bien son genre. Demain je m'occupe de son cas, il va voir ce que c'est quand on me cherche.