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25 - Chapitre 25 : La fille du banc

Chapitre 25 : La fille du banc

- O'brian ! Dans mon bureau, tout de suite.

Elijah leva la tête, interloqué du ton pressant dont la boss avait usé. Mais entre-temps, elle s'était volatilisée pour ne laisser que le courant d'air qui faisait flotter la plante à l'entrée de son bureau. Il n'avait rien fait qui laissait présager un rendez-vous dans les conditions actuelles, mais soucieux de ne pas la contrarier davantage qu'elle ne l'était déjà, il ferma à contrecœur son ordinateur et verrouilla la porte. Franck avait tenté de s'y introduire lors d'une pause café, mais le journaliste l'avait vite remarqué puisque ses notes ordonnées ne formaient plus qu'un tas mélangé, et avait pris l'habitude de la fermer. Il s'y rendit de mauvaise grâce, saluant ses collègues qui s'installaient, et prit la direction de son bureau. Les cadres qui ornaient le couloir étaient majoritairement des photographies de sportif lors d'évènements comme les Jeux Olympiques ou des championnats du monde, comme ce fût le cas pour les nombreux patineurs présents sur le mur. Avec le temps, il avait appris que beaucoup de français ne connaissaient que le patinage artistique et le hockey, alors qu'il existait bien plus de disciplines que ces deux qui occupaient le petit écran. Certains parlaient aussi du curling, mais c'était en général une source de moquerie, alors que pour l'avoir essayé, il savait que c'était très technique, et qu'on ne réussissait pas du premier essai.

Il frappa délicatement sur la porte en bois de chêne, et entra lorsqu'elle lui en donna l'autorisation. Les papiers habituellement renfermés dans des tiroirs d'un caisson gris métallique, jonchaient le meuble central, dissimulant les décorations personnelles que la boss avait elle-même apportée. Tant de désordre ne signifiait rien de bon, elle avait une étiquette de maniaque accrochée sur son visage depuis des années selon certains de ses collègues. Elijah prit place en face d'elle, et joignit ses mains pour cacher son malaise qui grandissait. En opposition avec son bureau, victime d'une tempête qui avait tout ravagé, la boss avait toujours le même chignon redressé tel une danseuse étoile sur le haut de sa tête, et son costume était impeccablement repassé.

- Le procès commence demain, comment se fait-il que je n'ai pas encore d'articles ?

- Si, je vous l'ai écris il y a trois jours. J'ai demandé au stagiaire de vous l'apporter, l'informa Elijah.

C'était donc pour cela qu'elle s'était mise dans tous ses états ? Même si elle pouvait apparaître comme quelqu'un de relativement froide et extrêmement maniaque, cela l'étonnait, il y avait une autre raison à son comportement. Elijah reconnut son article dans la pile de papier qu'elle lui tendit pour l'aider, il avait malencontreusement mis sa tasse de café sur le bord de la feuille, et cela avait laissé des traces. La boss hocha la tête, en signe d'accord.

- J'ai bientôt fini mon article sur eux, je vous l'apporte dans la semaine.

- Bien, les ventes sont plus basses, ça devrait donner envie aux gens de lire.

Elle fit un signe de main pour le renvoyer travailler.

- Pas un mot à l'équipe, je vais bien.

Elle avait insisté sur le dernier mot, et même s'il n'était pas dupe, il dodelina de la tête et partit rapidement. Étrangement, tous les collègues étaient réunis autour de la machine à café, alors qu'en temps normal, des petits groupes s'y pressaient, comme à l'école primaire. Le monde du travail rimait avec rivalité. Franck et Elijah n'avaient pas le même métier, l'un étant chargé de communication et l'autre journaliste, mais il existait cette envie de surpasser l'autre chez les deux hommes. Puis, lorsque des petits cheveux dépassèrent du cercle bien défini, il comprit l'attroupement. Louise, qui se plaignait sans cesse des absences à répétition de la nourrice de sa fille, avait fini par ramener Noée, qui n'avait pas d'autre moyen de garde. En l'apercevant, la petite cria pour se dégager des bras de sa mère et réclama aussitôt qu'il la prenne dans ses bras.

- Quelle fille indigne, voilà qu'elle te préfère maintenant !

- Comprends-la, pourquoi rester dans les bras de n'importe qui quand on peut aller dans les miens ?

Il déclencha un rire, et consentit à prendre la petite, qui gazouillait avec son hochet dans la bouche. Elijah n'avait jamais ressenti l'instinct paternel avec les petits frères et sœurs de ses amis, il s'en occupait quand ils en nécessitaient vraiment le besoin et les laissait jouer le reste du temps. Noée tenta de manger sa main à plusieurs reprises, et il dût l'en empêcher en touchant ses doigts plein de bave. Non, un bébé demandait trop de soin et de responsabilités qu'il n'était pas capable de gérer. Les quelques soirs où le travail avait été intense, il avait déjà eu du mal à se traîner dans la cuisine pour manger un repas rapide, alors nourrir quatre fois par jour un autre humain, non, cela était trop d'efforts pour le jeune journaliste. Noée sourit, rit, et tira sur ses cheveux bruns. Cette petite allait le rendre fou avant la fin de la journée. Désespéré à l'idée que la petite ne s'en aille jamais, il dût supplier de l'aide.

- Vous voulez pas m'aider ? Mon tee-shirt est ruiné de bave.

Louise comprit le message et reprit Noée, qui se débattait pour rester dans ses bras.

- T'as pensé à te convertir en porteur professionnel de bébé ? lui demanda Thomas, de façon ironique.

Elijah écarquilla les yeux. Depuis quand ce métier existait-il ? Puis en analysant la tête de Thomas qui se retenait visiblement de rire, il comprit que c'était une blague. La France, comme les États-Unis, regorgeaient de métiers qu'il considérait comme inutiles, où du moins qui ne concurrençaient pas les carrières médicales et autres. Il retourna à son bureau une fois la réunion bébé terminée, et se concentra. Dix heures passées, et il n'avait traité aucun mail arrivé depuis la veille. Son retard se creusait au fur et à mesure que l'heure avançait, puisque le procès s'ouvrait le lendemain, et que le personnel du centre se questionnait sur l'avancement de son article. Pourquoi la boss n'avait-elle pas vu son article pourtant annoté de la mention URGENCE ? Il avait trop de questions, et pas assez de réponses. Chaque heure, il recevait le double des messages de l'heure précédente, ce qui ne lui rendait pas la tâche aisée. Elijah ne regrettait jamais sa décision quant à sa prise de position dans l'affaire Haase, mais il lui arrivait d'imaginer sa vie sans toutes les tensions et les postes en jeu, et le jeune homme se trouvait plus détendu. C'était vrai qu'il n'avait jamais connu un tel état de stress, chacun de ses mots pouvaient être utilisés dans le procès, en preuves pour la culpabilité ou pour lui permettre d'être jugée non coupable.

La dernière option n'était pas envisageable, les tests étaient positifs, il n'y avait pas de retour en arrière. Cependant, la maigre chance que cela se produise demeurait dans le cas où la jeune patineuse n'était pas au courant, ce qui, de nos jours, ne se faisait plus. Les parents acceptaient le traitement fait à leurs enfants, c'était un sacrifice, oui, mais qui se destinait à rendre leurs jeunes prodiges infiniment talentueux. La tension accumulée ces derniers jours le mettait souvent sur les rotules, et il écourtait nombre de conversations avec ses parents quand le journaliste sentait que le stress remontait. Ces derniers, toujours compréhensifs, lui souhaitaient une bonne soirée et rappelaient le lendemain, avec de bonnes nouvelles. Récemment, il avait appris que sa sœur était acceptée dans l'université de ses rêves, une académie reculée, mais qui proposait le cursus pour lequel elle travaillait depuis son entrée au lycée. Elle semblait surexcitée. Elijah s'entendait bien avec Aileen, ils partageaient une relation fraternelle soudée et fusionnelle, avec quelques disputes mais rapidement réglées puisque ni l'un ni l'autre ne supportaient de se crier dessus. Elle avait cinq ans de moins, et débordait d'énergie qu'elle canalisait dans une pratique sportive intensive. Pourtant, à son plus jeune âge, elle détestait purement et simplement le sport, et séchait tous les cours dès qu'elle en avait l'occasion. Mais en grandissant, c'était devenu son moyen d'expression.

Elijah ne vit pas le temps passé, entre les e-mails où les envoyeurs imaginaient être les seuls à avoir eu l'idée de le faire et qui réclamaient une réponse plus rapide, les articles écrits à moitié qui étaient à rendre pour le lendemain et les traductions qu'il devait effectuer, il ne s'arrêta qu'à quatorze heures. Depuis quelques jours, certains journaux américains désiraient travailler avec la fédération française pour se tenir au courant des dernières informations avant leurs concurrents. Elijah négociait plusieurs accords afin que cela soit rentable pour l'entreprise, et passait son temps à jongler de langues, alternant entre le français pour les e-mails et l'anglais pour le téléphone. Ses collègues refusaient cette tâche, pour des raisons diverses ; manque de temps, niveau d'anglais plus faible au sien, et parfois juste un manque d'envie. Les américains se montraient agressifs quand ils n'obtenaient pas ce qu'ils voulaient dans les quarante-huit heures. Elijah devait donc assumer seul cette responsabilité qui rapporterait des sommes astronomiques s'il parvenait à trouver un compromis entre les offres que lui proposaient les américains et celles de la directrice. Même si la discussion express de ce matin lui avait largement suffit, il fût dans l'obligation de s'y rendre à nouveau, les potentiels futurs collaborateurs venaient de décider d'un prix.

Son bureau avait changé. Il était entièrement rangé, plus de papiers volants ni de pots à crayons renversés au sol. En l'espace d'une demi-journée, elle l'avait organisé pour qu'il soit plus présentable et à son image. Son visage était plus détendu, quoi qu'il ne l'était jamais complètement, probablement dû à sa personnalité et à son rôle majeur à la fédération. C'était elle qui faisait les discours officiels, qui arrangeait les rencontres avec les grands sportifs inaccessibles, et qui présentait ses jeunes journalistes lors des évènements où le monde entier se déplaçait. Elle agissait parfois dans l'ombre, pour mieux se montrer après. Elle lui adressa même un sourire.

- Les américains se sont mis d'accord, ça coordonne avec ce que vous aviez demandé pour le pourcentage.

- Acceptez. Donnez le dossier au comptable, il s'occupera du reste. Et quant à votre article, puis-je l'espérer pour après-demain ?

- Oui madame. J'attends une réponse du centre où ils s'entraînent pour confirmer un élément, et je l'envoie à la relecture.

- Vous faites du bon boulot Elijah, le félicita la boss, qui avait un petit sourire en coin.

Elijah le lui rendit, avant de se diriger vers la cafétéria, déserte à l'exception d'une table, rassemblant les personnes les plus influentes de la fédération. Les journalistes déjeunaient plus tôt, aux alentours de midi trente, pour laisser les réunions s'éterniser au niveau du siège national. Mais il avait faim, les réponses aux e-mails lui avaient ouvert l'appétit, et les recherches l'avaient renforcé. Des yeux inquisiteurs jaugèrent cet intrus, mais il n'y prêta guère attention et posa son plateau à l'écart. Le plat était froid et les légumes encore congelés à certains endroits, mais c'était mieux que d'attendre dix-huit heures passées pour manger. La boss fit soudainement son apparition, et les hommes de l'administration lui accordèrent un signe de tête. Ce n'était définitivement pas l'heure raisonnable pour manger. Dix minutes plus tard, il avait déjà englouti son plateau qui ne contenait qu'un plat et un yaourt, et s'était levé pour le ranger à l'endroit adéquate. Au moment de franchir la porte, cependant, une voix l'interpella. La boss lui exigeait de venir, devant tous ces hommes importants.

- Voici l'une de nos jeunes recrues. Il est à la fédération depuis sept mois, et c'est à lui que nous avions confié la lourde tâche de l'affaire Céleste Haase.

Il sourit, incapable de faire plus et attendit les potentielles questions qui pourraient lui être posé.

- Votre première affaire est celle de Céleste Haase ?

- Non, j'ai déjà eu affaire à quelques cas aux États-Unis.

- Vous venez des États-Unis ?

- Oui monsieur.

Des questions s'enchaînèrent, puis il regagna son bureau, soulagé d'en avoir fini. Son travail n'avançait pas vraiment, mais Elijah était systématiquement réclamé pour des histoires sans importance, ce qui lui faisait perdre un temps précieux. Quand il en eut sérieusement marre, il placarda des affiches ne pas déranger sur sa porte, et personne ne vint le déranger. Ses collègues mettaient leur main sur la porte, avant de lire ce qui était soigneusement écrit en gras, en majuscule et en rouge. Ils rebroussaient chemin, déçus de ne pas être aidé. Pendant ce temps, Elijah en profita pour finaliser l'article à rendre pour le lendemain, et envoya les derniers e-mails de la journée. Il avait reçu la confirmation lors de sa pause déjeuner et pouvait tranquillement affiné ses recherches lorsque des informations lui manquaient. Son travail lui plaisait énormément, il avait toujours voulu être au plus proche des athlètes, sans être coach puisqu'il n'avait pas la technique adaptée, et c'était le métier idéal. D'autant plus qu'il mêlait l'actualité au sport, deux hobbies qu'il avait toujours apprécié.

Son article occupait six pages word, mais avait le mérite d'être complet par rapport aux questions posées. Il y expliquait les chances de victoire du jeune couple, parfois relativement faibles pour monter jusqu'à la plus élevées, qui sont-ils séparément et qui étaient-ils avant leur affiliation. Il dressait un portait globalement positif, même s'il n'avait pas le pouvoir d'effacer certaines actions jugées peu scrupuleuses. Pour son premier sacre Européen, Céleste a été accusée d'avoir volontairement abîmé la piste pour ses concurrentes, alors que c'était évidemment faux. Si des actions comme cette dernière pouvait être gommée puisqu'elle n'était pas vraie, et même, certaines ne changeaient rien à sa réputation, cette dernière lui jouait des tours. Tout le monde avait connaissance de ce surnom peu sympathique de « La Reine des glaces », et si des admirateurs avaient commencé à le lui donner, c'était pour des raisons valables. Son comportement n'était pas anti-jeu, mais sa politesse rudimentaire et ses regards torves lui avaient valu cette réputation qui la précédait désormais. Indissociable l'un de l'autre. Quant à Conrad, son ancienne partenaire avait le sang chaud et provoquait des règlements de compte fréquents, heureusement vite arrêtés par leurs entraîneurs. Il avait redoré le blason du couple, et espérait que les autres journaux le verraient du même œil, ce qui était loin d'être le cas.

Elijah rassembla ses affaires, enleva l'écriteau sur sa porte et ramassa les papiers jetés de sa place. Il avait choisi la bonne voie, le basket-ball ne lui convenait pas. La moitié des boules avaient fini dans un périmètre proche de la poubelle, mais peu avaient atteint leur destination finale. Son sac en bandoulière sur son épaule, il joua quelques minutes avec Noée, puisque Louise avait un entretien téléphonique et que la petite la collait depuis le matin. Cette dernière, toujours ravie de voir l'américain, ne contrôla pas sa salive et lui bava abondement dessus. Il leva les yeux au ciel. Pourquoi l'idée de jouer avec la petite avait-elle franchi sa tête ? Et pourquoi l'avait-il mise en place ? Parfois, Elijah doutait de sa capacité à réfléchir. Noée réclama ses bras, qu'il accepta de peur des représailles. Voilà qu'un enfant d'un an l'effrayait maintenant. Dans son esprit, tout était clair, un gamin savait exactement la démarche à suivre s'il voulait se venger, mais ses collègues ne possédaient pas le même cerveau -fort heureusement, et ils se moquèrent peu charitablement de lui. Noée le regardait de ses grands yeux, tout en souriant, et se calma immédiatement dans ses bras. Pour un peu qu'elle revienne à ce moment-là, elle lui demanderait de la garder quelques heures dans la semaine.

Il allait devoir apprendre à ne pas penser à ce qui pourrait malencontreusement arrivé par pur hasard. Louise débarqua, soulagée de ne pas avoir eu son bébé dans les pattes, et constata qu'elle ne babillait même plus dans les bras d'Elijah. Il voulut s'expliquer, il était hors de question de garder la petite, il devait trouver une explication.

- C'est qu'elle t'aime bien !

- Tu aurais vu tout à l'heure, elle lui bavait carrément dessus. Dommage que t'ai déjà quelqu'un.

Dès qu'il eut prononcé ses paroles, Thomas devint rouge pivoine. La maladresse était sa plus fidèle alliée, partout il y avait Thomas, une gaffe n'était jamais loin. La moitié de ses collègues se détourna de son écran pour en savoir plus, quand l'autre sourit en coin, essayant d'être discrets. Que de commères dans cette fédération. Au moment où il allait répliquer, il reçut un message, Cassie l'attendait en bas. Sauvé par le gong.

- Oh c'est bête, je dois justement y aller, à demain.

Il partit sans attendre son reste, tandis que Louise enguirlandait Thomas. Ces deux-là finiraient ensemble, il en mettait sa main à couper. L'alchimie était bien trop forte. Sa petite-amie, officiellement, ils avaient préféré mettre de côté l'incident et avait repris de zéro, mais Elijah la considérait toujours comme sa petite-amie, l'attendait tous les soirs où elle ne travaillait pas, devant son bureau. Beaucoup se questionnaient sur son utilité dans l'entreprise, avait-elle un poste ? Faisait-elle de longues pauses ? Quand il descendait, il la sermonnait toujours gentiment, quelqu'un finirait par comprendre. Et même si personne ne douterait de son professionnalisme, il écrivait des articles à ne plus les compter sur elle, Elijah préférait s'éviter des soucis en moins. A son étage, ils l'avaient surnommé « la fille du banc », et il soufflait de soulagement, ils n'avaient pas fais le rapprochement.

Cassie ne parlait pas beaucoup plus, et évitait le sujet de la famille. Apparemment des crises succinctes de Céleste aggravait son équilibre précaire, elle refusait d'adresser la parole à ses parents, et même Apollon n'y changeait rien. Cassiopée demeurait plus heureuse lorsqu'il l'informait de ses goûts, et faisait même des efforts pour partager les siens, alors qu'il avait abandonné l'espoir d'en savoir plus. Sa seule préoccupation était de la rendre heureuse, le reste était secondaire, enfin, pour le moment.

- On t'a bavé dessus ?

- Louise a apporté Noée, et cette petite m'aime vraiment trop. Elle a pas arrêté ! Non mais mon tee-shirt est infesté !

- C'est pas un déchet radioactif tu sais ?

- Encore heureux, sinon je serai plus là pour te parler vu comment elle m'a collé.

- Tu as le sens de modérer tes propos !


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