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Réalité

Dimitri entra dans la salle de pause.

- Ah Dimitri, enfin sur pied.

- J'ai raté quelque chose pendant mon chargement Barbara ?

- Notre chère Celia a terminé d'accompagner son premier spécimen.

Dimitri laissa échapper un sifflement admiratif.

- C'est pour fêter ça qu'on a le droit à deux heures de pauses aujourd'hui ?

- Exacte. Tu viens, on regarde une émission historique de haute qualité, dépourvu du moidre désir de s'attirer des spectateurs crédules. C'est intriguant.

- J'ai sentit comme une point d'ironie, dit Dimitri en s'avançant vers un fauteuil.

- Plus sérieusement, pour une fois il y a un vrai spécialiste donc c'est plutôt correcte, rectifia Lina.

-J'ai raté quoi du coup ?

- Le passage sur les humains faible et mortel, l'implantation de cœur artificiel, les polémiques, le milliard d'humains artificielle se révoltant contre ceux au cœur organique, la victoire... Pas grand chose quoi.

- En fait, compléta Barbara, ils s'apprêtaient à expliquer comment les "braves humains mécaniques" avaient réussit à exploiter les "vilains humains organique" pour survivrent pendant des millénaires.

- En gros, ils sont en train d'expliquer notre taf ? Quel est l'intérêt de regarder ça ?

- C'est le seul truc potable pas trop pénible.

- Eh ben... Pauvre monde.

- Chuut... murmura Celia.

Elle avait le regard fixé sur l'écran flottant, fascinée.

- Ah. Et aussi parce que c'est l'émission préférée de la star de la journée.

- T'aurais pu le dire plus tôt Barbara.

Ils se turent et fixèrent l'écran.

- ...dit que ces nouveau humains étaient bien supérieurs aux précédents. Une vie éternelle et un unique besoin : de l'électricité. Mais comment avons nous réussit à produire suffisamment d'électricité pour satisfaire tous nos besoins ? demanda une présentatrice dans une tentative raté de faire une voix enjoué.

- Eh bien, répondit l'expert, c'est là notre ultime génie. Les humains possédaient quelque chose d'assez étrange : des émotions. Ils ont découvert un moyen de les exploiter pour produire de l'énergie. Elle est si puissante que sept centrales électriques suffise à assurer les besoins du monde.

- Oh... Mais comment est-ce possible ?

On sentait l'entrain forcé dans sa voix.

- C'est la plus grande création de l'histoire de l'humanité, le SDR. Ou système de déconnexion de la réalité. C'est une sorte de monde virtuelle qui permet de plonger l'esprit des humains organiques survivants dans une illusion. C'est cette réalité qui leur est propre qui permet de générer les événements nécessaire pour les plonger dans l'état émotionnel optimal pour générer de...

- Cet amateur ne sait même pas le nom de leur état ? On les plonge dans le désespoir, c'est pas compliqué pourtant. C'est pas parce qu'on comprend pas ce que ça veut dire qu'on doit pas le nommer. Et ce n'est pas une illusion. Il l'a dit lui même, c'est un monde virtuel. Ce type se contredit tout seul. C'est juste une réalité où seul vivent les esprits...

- Doucement Béa.

- Doucement ? C'est de la désinformation, tout simplement. À l'entendre, on croirait qu'on est capable de contrôler ce que voient les esprits. Mais bon sang, on ne fait que filtrer leur vécu pour qu'ils ne puissent qu'imaginer un cauchemar.

- Bon là, ça me dépasse, trop poussé pour moi, déclara Taylor en se levant. Si tu veux un auditoire attentif, tu n'as qu'à t'adresser à la nouvelle, elle boit littéralement tes paroles.

À ces mots, Celia ferma la bouche et baissa la tête.

- Tu n'es qu'un tas de bras dépourvue de cerveau. Retourne donc à tes opérations barbante et laisse les gestionnaires du SDR parler, aboya Thierry.

- Avec plaisir, monsieur l'ingénieur.

Et il quitta la pièce en un instant.

- Bon, et si on continuait à regarder ? demanda lentement Barbara. Vous êtes en train de traumatiser la pauvre Celia.

‡‡

Selena avançait au milieu de l'immense zone de stockage. Elle observait avec minutie chacun des spécimens. Ses yeux étaient d'une nuance de gris assez étrange, plus foncé que le auttes. C'était un modèle que les humains avaient doté d'une capacité particulière : la reconnaissance faciale. Ses yeux étaient conditionnés pour reconnaître les différences d'expression d'un visage. Elle avait donc logiquement été envoyé au service de surveillance des humains organiques.

Elle murmura d'une voix légèrement robotique dans une sorte de talkie-walkie.

- Spécimen numéro 621244, rien à signaler.

- Parfait, répondit la voix de David. Dans quel état es-tu ?

- Niveau d'énergie bas. Moins d'une heure d'autonomie restante.

- Alors fais en encore quelques uns et va te brancher.

- Bien. Je passe au numéro 621245. Fin transmission.

Elle rangea l'appareil à sa ceinture et s'avança jusqu'au spécimen suivant.

- Début analyse.

Ses yeux scannèrent le corps de haut en bas. Au niveau du visage, elle sembla cependant perturbé.

Elle recommença l'analyse une fois. Deux fois. Trois fois.

Décrocha son talkie-walkie.

-Directeur ? Anomalie détecté sur le spécimen numéro 621245.

- Une anomalie ? Quel genre ?

- Anomalie expression faciale. Expression inconnue, non répertorié.

Davud réfléchit quelques secondes puis déclara :

- Vas te brancher Selena, je vais m'en occuper.

- Compris.

Elle raccrocha.

Pendant ce temps dans le bureau du directeur, l'homme composa rapidement un numéro.

- Directeur ?

- Tobias, le département d'ingénieurie peut-il consacrer un peu de temps au département de stockage ?

- Ce serait pourquoi ?

- J'aurais besoin de ADEF.

- ...

- Tobias ?

- Compris, on vous l'amène tout de suite.

En raccrochant le téléphone, Tobias hurla à ses collègues.

- Les gars, on a un problème ! Préparez ADEF.

Un concert de murmure s'éleva.

- L'Analyseur et Décrypteur d'Émotion Faciale ? Pourquoi ? murmura un employé couvert d'huile.

- Et, toi, l'appel pas comme ça. Il mérite tout notre respect.

- Oh... Pardon.

Au même moment, dans un coin de l'immense atelier, un groupe d'ingénieurs entouraient une sorte de squelette métallique.

La silhouette se mit en mouvement, dans un concert de craquement et grincement .

- ADEF, par ici.

Tobias, qui dirigeait l'opération, se mit à guider ADEF avec beaucoup de précautions.

- C'est ça, ADEF ? s'exclama encore l'employé couvert d'huile. Ce truc qui s'effondre ?

Cette fois, ses camarades le fusillèrent du regard.

- Respecte-le. Il est plus vieux que nous tous. Il n'existe que six autres machines comme lui, tu sais. C'est un des prototype robotique qui a permit l'existence des humains mécaniques.

Ignorant les débats qui animaient les ouvriers, ADEF et Tobias se dirigèrent vers le bloc de stockage.

Après de longues déambulations grinçantes, ils atteignirent leur objectif. David vint a leur rencontre.

- Merci d'être venu. Venez, c'est par ici.

Quelques minutes plus tard, ils atteignirent enfin le spécimen 621245.

- Allez ADEF, murmura Tobias. On compte sur toi.

La machine se figea. Dans un craquement métallique, son cou s'étira et vint se placer en face du visage noyé dans le liquide.
Pendant de longues minutes, elle scanna la figure de l'enfant, analysant son expression dans les moindres détails.

Plus le temps passait, plus les deux hommes sentaient l'inquiétude les envahirs.

Finalement, ADEF rendit son verdict.

- Visage souriant. Expression heureuse.

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