UNE PORTE
Il existe une porte que j'ose enfin franchir,
celle du cimetière au seuil de mon exil.
Comme on aime ces pierres soudain,
celles qui promettent.
Il suffirait d'un souffle sur ma peau,
d'une ombre au fond des yeux,
et de mon corps jeté là, dans l'abîme conquérant.
Plus de fuite sans retour, plus de pas vers l'inconnu,
seulement la noirceur des anges,
leurs ailes dans la boue,
et la Faute au fond du coeur.
13/11/2016
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