MATIN ORDINAIRE.
Matin ordinaire
d'un sommeil finissant.
La nuit s'absente de ma mémoire,
réveille le souvenir
d'un visage à mes côtés.
J'ose franchir la lumière du jour,
la flamme qui transporte la parole d'ailleurs.
Derrière la vitre houleuse, rampent les ombres du passé.
Un champs de naufragés dans un antique obscur.
Les brouillards de la nuit sont restés sur le seuil,
ont noyé l'herbe luxuriante.
J'ai senti tes yeux plein de mes larmes,
ton silence qui désarme, et ma bouche sur ta chair.
Je t'ai vu te rompre et jouir,
le froid saignait ta peau, déformait la rupture du corps.
Le sang soudain refluait,
s'armait de tiédeur et du cri
qu'il t'a fallu pousser
pour expulser l'aube de pluie.
13/07/2009
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