LE CROISSANT ET LA CROIX
Je mettrais face contre terre, disais-tu
Je prendrais dans mes mains la pierre philosophale
J'irai donner en partage la victoire aux vaincus
Je toucherais l'impatience du feu triomphal.
Mais toi, qui protégera l'infime de ton corps
Qui grandira la prière de tes morts.
Je fouillerais le coeur des infidèles, croyais-tu
J'accepterais un temps de porter le sombre des mers
Je conduirais à la perte leurs vaisseaux corrompus
Je détruirais l'amertume des rives, celles qu'on nomme l'Enfer.
Mais toi, qui fermera tes yeux sans souvenirs
Qui soufflera sur tes membres transis
Un jour, ensevelis.
30/11/2008
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