HIVER DE SOLITUDE
L'été aura vécu, balayé ma jeunesse,
je me retrouve au seuil d'un hiver hésitant
les alarmes du coeur sur cette main qui meurt,
et la terre en retour sur mon dernier amour.
Le présent se craquelle, se trouble autour de moi.
Je laisse s'envoler ces poussières blanchies
pour n'être à l'avenir, qu'ossements vermoulus.
Vidé de son mystère,
le silence à mûri sur le fronton des pierres.
Une croûte dissoute au marbre des matières
illumine son nom, au fond d'un cimetière.
19/10/2016
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro