Chapitre 4 - « Tu peux me faire confiance. »
Le lendemain matin, ma mère n'était pas présente, et honnêtement j'en étais soulagée. Je n'avais pas envie de l'entendre me dire que mon comportement n'avait pas été parfait et que je ne devrais pas être amie avec Percy. J'étais largement capable de décider ce qui était bon pour moi-même ou pas. Alors après m'être glissée dans un pantalon bleu, un haut rouge à pois blanc avec un col et dans mes baskets en laissant mes cheveux au naturel, je pris la direction du lycée.
Pendant le trajet, j'eus le temps de réfléchir. Percy voulait que j'apprenne des choses sur lui. Du moins c'est ce que j'avais cru comprendre. Mais pourquoi moi ? Il aurait pu choisir n'importe qui, mais il m'a choisi moi. Il fallait que je sache les raisons.
C'est Piper qui me sortie de mes pensées en s'appuyant sur le casier à côté du mien. « Alors ? »
« Bonjour Piper, ça va et toi ? » Lui répondis-je en fermant mon casier et en allant vers ma salle de Français.
« Oui oui, » dit-elle en agitant la main dans l'air, « alors comment ça s'est passé ? »
Je me mâchai la lèvre inférieure, signe que j'étais nerveuse. Je ne sais pas pourquoi, mais je n'étais pas sûre de vouloir dire la vérité. « Rien de spécial, ennuyeux comme d'habitude. » Décidais-je en haussant les épaules et en faisant l'indifférente.
Piper me regarda d'un air suspicieux. C'était comme si elle savait déjà la réponse mais qu'elle voulait vérifier par elle-même. « Tu peux me dire la vérité tu sais. »
Je décidai de faire l'ignorante alors que je savais très bien ce qu'elle sous-entendait. « Qu'est-ce que tu veux dire ? »
« Je suis au courant que Percy accompagnait son père. Il y a aussi des rumeurs comme quoi vous seriez restés ensemble toute la soirée et que, apparemment, vous seriez tous les deux incapable de dire ce que ta mère a dit dans son discours. » Répliqua-t-elle.
Alors là j'étais bouche-bée. Comment est-ce qu'elle pouvait savoir autant de choses ? Certes, il y avait quelques personnes qui allaient à Goode qui étaient présentes, mais comment est-ce que cette histoire a pu se répandre aussi vite ? « Quoi ? Mais- Co- Quoi ? » Demandais-je en secouant la tête pour m'éclaircir les idées.
« Ce n'est pas important, mais si tu veux tout savoir, vous êtes les deux personnes les plus populaires du lycée alors ça ne devrait pas t'étonner. » Cette remarque me fit grimacer. Même si je n'aimais pas l'admettre, elle avait raison. Que ça me plaise ou non, tout le monde avait le regard braqué sur ma vie sociale. « Mais du coup, c'est vrai ? » Ajouta Piper.
Je soupirai en me frottant le front d'une main et en fermant les yeux. « Écoute, cette soirée s'annonçait vraiment barbante alors quand Percy est arrivé et a commencé à faire des blagues, je me suis dis "pourquoi pas ?" Il est gentil et je lui donne déjà des cours particuliers alors autant devenir amis. Et en plus, ça a énervé ma mère alors j'ai tout gagné ! » Piper abordait un sourire éclatant. « Quoi ? Pourquoi tu souris comme ça ? »
Elle secoua la tête. « Rien rien. » Je savais qu'elle me mentait mais j'avais désespérément envie de changer de sujet.
Depuis le temps, nous étions installées dans la salle. Piper, parlant quasiment couramment le français, avait pu suivre les cours avec les dernières années alors, par chance, elle se trouvait avec moi.
« Tu veux venir chez moi ce soir ? Jason devrait être là normalement. » Me demanda-t-elle.
La dernière partie me fit rire. « Oula, pas question que je tienne la chandelle ! En plus je ne peux pas. » Elle leva les yeux au ciel avant de me demander ce que je faisais. Il était impensable de lui dire que j'étais avec Percy, elle allait encore se faire des idées. « Il faut que je garde les jumeaux. »
Elle acquiesça pendant que le prof entrait dans la classe.
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Je devais m'être habituée au rythme de travail car cette journée passa plus facilement que les autres. Même l'entrainement de natation sembla moins long. Quand Percy sortit des vestiaires, il s'approcha de moi et semblait réprimer un sourire. « Alors tu es venue. » On pouvait entendre dans sa voix une pointe de satisfaction mais aussi de soulagement.
Il pensait donc que je ne viendrais pas, intéressant. J'haussai les épaules, « Tu m'intrigues, je veux savoir. »
Il sembla trouver ma réponse drôle car il rigola. « Laisses-moi deviner, tu n'aimes pas ne pas savoir et ne pas comprendre. »
Je souris avant d'hocher la tête. « Bon, on va où ? »
Il me regarda avec un petit sourire narquois et une étincelle dans les yeux que je n'arrivais pas à identifier. « Tu verras, suis-moi et tu auras les réponses à tes questions. »
Et c'est comme ça que dix minutes de marche plus tard, on se retrouva devant un aquarium. Bizarrement, cette destination était une des plus logiques que j'imaginais. « Pourquoi est-ce que ça ne m'étonne pas ? » Lui demandais-je en rigolant.
Percy se tourna vers moi d'un air faussement outré. « Eh, tu peux pas reprocher à un nageur d'aimer tout ce qui a un rapport avec l'eau ! »
Mon rire s'intensifia et bientôt il se joignit à moi. On pénétra dans l'enceinte et, sans même passé par le guichet, il m'emmena dans un labyrinthe de couloirs et de pièces. À chaque fois que l'on croisait un membre du staff, Percy le saluait. Il semblait dans son élément, comme un poisson dans l'eau.
« Tu m'emmènes où ? » Lui demandais-je après quelques minutes de marche.
« On est bientôt arrivé, mais d'abord, je vais te demander de fermer les yeux. » Dit-il en s'arrêtant devant un escalier. J'hésitai quelques secondes, je n'aimais pas être dans le noir. « Tu peux me faire confiance. » Ajouta-t-il avec un sourire sincère en voyant ma réaction.
Je fermai donc les yeux et me laissai guider pendant que Percy me prenait la main. Elle paraissait minuscule dans la sienne mais, étonnamment, je n'avais pas envie qu'il la lâche. Après avoir monté quelques marches, il me lâcha et me dit d'ouvrir les yeux. La pièce dans laquelle nous nous trouvions était vraiment exceptionnelle. Ce n'était pas à proprement parler une pièce puisqu'il s'agissait en réalité d'une "bulle" d'environ neuf mètre carrés entièrement en verre, du sol au plafond, immergée dans un des bassins. Des poissons de toutes tailles y nageaient et on avait l'impression d'être avec eux.
« Wow, » m'exclamais-je ne trouvant pas les mots pour décrire cet endroit, « c'est magique. »
Percy m'observait avec un petit sourire. Quand il détourna les yeux pour promener son regard sur la vie marine qui nous entourait, son comportement était différent. Il semblait plus détendu dans sa posture et ses gestes, mais aussi sur l'expression de son visage. C'était comme s'il ne se forçait plus à paraître heureux et souriant en toute occasion. « Que veux-tu savoir ? » Finit-il par me demander.
« Ton histoire. » Répondis-je en le regardant du coin de l'œil pour voir sa réaction.
Il s'approcha de la paroi pour y poser une main et resta silencieux quelques instants. Il semblait rassembler son courage. « Cet endroit m'a sauvé et plus particulièrement cette pièce. À ma naissance c'était juste moi et ma mère. Mon père avait tout simplement disparu de la circulation et ça jusqu'à mes douze ans. »
Je ne dis rien, ne voulant pas l'interrompre.
Il continua sur sa lancée, perdu dans ses souvenirs. « J'ai eu un premier beau-père, seulement il n'était pas du tout comme Paul. Gabe, ou plutôt Gaby-pu-grave comme je l'appelais, était violent et alcoolique et n'hésitait pas à lever la main sur moi pour la moindre petite broutille. À l'âge de huit ans environ, j'ai découvert qu'il frappait aussi ma mère alors j'ai tout fait pour qu'il se concentre sur moi et la laisse tranquille. Heureusement ça a marché, mais avec tous les coups que je recevais, il m'était impossible de commencer la natation comme je l'avais toujours voulu. »
À la mention de son premier beau-père, Percy se raidit. Je posai une main sur son bras pour le rassurer.
« Alors j'ai commencé à chercher dans la ville un endroit où je pouvais penser à autre chose et un jour je suis tombé sur cet aquarium. J'avais toujours été attiré par l'eau et la vie sous-marine, sûrement à cause de mon père. Je me suis donc mis à passer de plus en plus de temps ici. Les employés ont commencé par m'apprendre des choses sur les poissons qui s'y trouvaient et c'est certainement ce qui a renforcé ma passion pour ce monde. »
Ce passage le fit sourire et ralluma cette lueur dans ses yeux.
« Je suis rentré chez moi un jour et ma mère avait préparé nos valises. Je me suis longtemps demandé ce qui l'avait fait réagir et j'en suis venu à la conclusion que c'était à cause de mon père car peu de temps après, elle m'annonçait qu'il était revenu. À partir de ce moment il a toujours essayé de renouer des liens avec moi. Il m'encourage toujours par rapport à la natation et est toujours là quand j'ai besoin d'aide en biologie marine. Par contre je ne sais pas si je serais capable de lui pardonner de m'avoir laissé et surtout d'avoir abandonné ma mère entre les mains de ce monstre. »
Ses yeux étaient sombres et semblables à un océan pendant un ouragan. Il soupira et ferma les yeux avant de se passer une main dans les cheveux.
« Cette période est passée maintenant. Ma mère est à nouveau heureuse avec Paul et mon père est désormais présent. C'est un peu mon renouveau. Je n'ai plus qu'à travailler pour réaliser mes rêves maintenant, toutes les cartes sont de mon côté. » Conclut-il en m'adressant un petit sourire.
Sa confession m'avait surprise. Non seulement je ne pouvais pas imaginer qu'il ai traversé tant d'épreuves, mais une seule question revenait en boucle dans ma tête. « Pourquoi tu m'as raconté tout ça ? Ce n'est pas quelque chose que l'on dirait à tout le monde alors pourquoi tu m'as choisi moi ? »
Il m'observa un moment avant de répondre. « Je ne sais pas trop, c'est vrai que tu es la seule personne que j'ai emmené ici, pas même Grover ou Jason. Je suppose que c'est parce que je sens que je peux te faire confiance et aussi parce que je veux connaître ton histoire. Je sais que tu caches plus que ce que tu ne dis. »
Je baissai les yeux, incapable de soutenir ce regard qui semblait lire au plus profond de moi et mordillai ma lèvre inférieure. Je n'avais jamais parlé de cette partie de ma vie à personne, je ne savais donc pas si j'étais capable de lui expliquer. Peut-être lui montrer ? Il s'est confié à toi après tout. Il fallait que je prenne une décision et vite.
Je levai donc les yeux pour le fixer directement. « Viens avec moi. »
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À cette heure, les cours n'avaient pas commencé et l'endroit semblait désert. Ça faisait des mois que je n'étais pas revenue et je n'étais pas sûre de pouvoir le faire sans craquer. Alors je rassemblai tout le courage qu'il me restait et franchis les portes.
Percy paraissait confus. Pas étonnant, comment aurait-il pu deviner ? « Euh... sans vouloir te vexer mais je ne comprends pas trop. Qu'est-ce qu'on fait dans une patinoire ? »
Je ne lui répondis pas et me contentai de passer derrière le comptoir. « Quelle est ta pointure ? » Il me la donna et je lui passai des patins avant de me diriger vers mon propre casier. « Mets-les et attends-moi ici, je reviens. »
Je n'avais jamais eu le cran de venir vider mon casier, je ne sais pas trop si c'était parce que j'avais peur d'avoir quelque chose en rapport avec le patinage ou alors parce que ça aurait été tirer une bonne fois pour toute un trait dessus. Je me préparai et alla chercher Percy. Il semblait plus perdu que jamais mais me suivit sans poser de questions.
Lorsque l'on entra dans la patinoire, les souvenirs revinrent en force. La fraîcheur de l'endroit, l'adrénaline quand tu t'apprêtes à faire un enchaînement ou alors la liberté ressentie quand ton pied touche la glace. Même si j'avais du mal à l'accepter, tout ceci me manquait.
Percy resta sur le bord pendant que je faisais un tour pour me remettre les idées en place. Respire Annabeth, il t'a raconté son histoire maintenant c'est à ton tour. « Ma mère m'a abandonnée à mon père à la naissance. » Il me regarda sans cillé pendant que je continuais à patiner. « Il s'est remarié quand j'avais cinq ans et a eu des jumeaux par la suite. Il ne s'est jamais occupé de moi, bien trop occupé par sa nouvelle famille et son travail. Ma belle-mère m'a toujours détestée, je lui rappelais bien trop le premier amour de mon père. » Ajoutais-je avec un rire amer.
« À l'âge de sept ans j'ai fui de chez moi car je ne supportais plus d'être ignoré par mon propre père. C'est à ce moment que j'ai rencontré Thalia et c'était la première personne à s'occuper de moi. J'ai dû rentrer à la maison peu de temps après mais depuis elle a toujours été là pour moi. Ma mère est revenue à ce moment, mais contrairement à ton père, elle ne m'a jamais vraiment soutenue. Elle pense que c'est en m'achetant tout ce que je veux et en me poussant dans mes études qu'elle se rapprocherai de moi. Alors, comme toi, je me suis concentrée sur quelque chose et en l'occurrence c'était le sport. »
Percy fronça les sourcils mais ne dit rien.
« J'ai commencé le patinage quand j'étais petite et je crois qu'on peut dire que c'est un peu comme ce que signifie la natation pour toi. J'ai toujours rêvé de faire les JO, un peu fou comme rêve je sais. Il y a environ un an c'était les qualifications pour l'équipe nationale. J'aurais pu réussir mais lors d'un des sauts, je me suis mal réceptionnée et me suis fais une fracture de la cheville. J'aurais pu recommencer mais même après la rééducation, je ne suis jamais remontée sur des patins ou encore je n'ai jamais passé le seuil de cet endroit. Ma mère était contente, elle n'avait jamais accepté ma passion, même si mon travail scolaire était parfait. Je suppose que c'est pour ça que nos rapports se dégradent de plus en plus. Mais bon, je pense que je me sens de plus en plus seule. »
Percy ne disait toujours rien et se contentait de m'observer avec des yeux brillants. Je commençais vraiment à devenir nerveuse, après tout qu'est-ce qu'il pouvait répondre ? Oh quelle histoire tragique, tes parents sont horribles. Peu probable, lui aussi n'avait pas eu une enfance facile.
Sa voix me sortie de ma rêverie. « Et tu veux me faire marcher sur ces engins de malheurs ? Tu sais que j'ai une certaine réputation à garder ? Alors tomber devant toi n'est pas l'une de mes priorités. »
Je ne savais pas si je devais pleurer de reconnaissance devant sa réaction ou alors rigoler face à sa stupidité. J'optai cependant pour la deuxième option. « Premièrement je ne veux pas te faire marcher mais plutôt glisser. Et puis quelle réputation ? Je pense que tu t'es bien assez ridiculiser devant moi quand tu as voulu faire le macho devant Buck et que c'est moi qui ai dû te sauver. »
Il rigola et haussa les épaules. « T'as pas tord. »
J'allais répondre avec une réplique cinglante mais fus interrompu par l'entrée de personnes que je ne pensais jamais revoir. Il s'agissait de mon ancien coach et des membres de l'équipe compétition du club. Quand ils me virent, tous s'arrêtèrent. Je décidai de venir me placer à côté de Percy avant que l'un d'eux ne puisse parler.
C'est mon coach qui brisa en premier le silence. « Annabeth ! Ça faisait longtemps. Content de te revoir. »
Je lui adressai un petit sourire. « Moi aussi ça me fait plaisir. »
« Tu viens t'entrainer avec nous ou tu restes avec ton ami ? » Il y avait une petite note d'espoir dans sa voix.
Je secouai la tête. « Non, je vais rester ici. On va se mettre dans un coin pour ne pas vous déranger. »
Il hocha la tête et me sourit une dernière fois avant de s'éloigner avec les autres. Il ne restait que Nick, mon ancien partenaire. J'ai patiné avec lui pendant des années avant ma blessure. « Tu viens on fait un enchaînement comme au bon vieux temps ? » Demanda-t-il avec un sourire qui se voulait charmeur.
« Non je ne pense pas que ce soit une bonne idée. » Refusais-je avec un pas en arrière.
« Allez ça va être marrant. » Dit-il en s'emparant de mon bras.
Il m'aurait emmener si ce n'était pas grâce à l'intervention de Percy qui s'approcha et me libéra de l'emprise de Nick. « Eh mec, elle t'a dit non. »
Celui-ci lâcha un rire sans humour en s'approchant un peu plus de Percy dans un geste de défi. « Et tu es qui toi déjà ? »
Il était temps que j'intervienne avant que les choses n'aillent trop loin et que j'assiste à un vrai combat de coqs. « Ok, allez viens Percy, laissons-les s'entrainer. »
Je l'empoignai par la main et l'emmenai à l'autre bout de la patinoire. Du moins essayai car le fait qu'il ne savait pas patiner m'était complètement sorti de la tête. « Quoi ? Annabeth atte- »
Trop tard. À peine eût-il mit un pied sur la glace qu'il parti en avant et s'étala à plat ventre sur le sol. Malgré tous mes efforts, je ne pus que rire et essayer de reprendre mon souffle en l'aidant à se relever. « Désolé, j'ai oublié que tu étais plus côté eau liquide que solide. »
Il me fusilla du regard mais on voyait bien qu'il se retenait de sourire. On se dirigea donc doucement mais sûrement vers notre destination et trente minutes plus tard, Percy était capable de patiner tout seul, même s'il était quelque peu raide. « Regarde moi ça, un vrai pro. » S'exclama-t-il en levant les bras en l'air.
Seulement il ne devait pas regarder où il allait car il fonça en plein dans le mur sans qu'il n'ait pu s'arrêter.
Je m'approchai avec un petit sourire moqueur et satisfait plaqué sur le visage. « Alors monsieur le pro, le mur est bon ? »
Il me regarda avec innocence. « Je ne vois pas de quoi tu parles, mon but était de t'impressionner et je suis sûre que tu l'es. N'est-ce pas ? »
Je décidai de suivre son jeu. « Oh oui, je suis vraiment impressionnée. » Il m'envoya un regard satisfait. « Surtout par tes capacités à foncer dans un mur et à terminer sur le sol. » Terminais-je en rigolant. Il me regarda avec insistance avant de rire avec moi.
On décida ensuite de partir car il commençait à se faire tard et Percy me raccompagna chez moi. « Merci pour cette soirée, c'était certainement l'une des meilleures que j'ai passé depuis très longtemps. » Dis-je une fois arriver devant la maison de mon père.
« Plutôt merci à toi, je crois que je peux maintenant me vanter de savoir patiner trente mètres sans tomber. » Répliqua-t-il avec un clin d'œil.
Après cinq minutes de rigolade, on se dit une dernière fois au revoir et je rentrai chez moi bien décidée à ignorer ma famille.
Je ne regrettais absolument pas d'être allée à cette rencontre avec Percy, j'avais appris beaucoup de choses sur lui mais ça m'avait aussi permis de me livrer à quelqu'un. J'étais sûre que c'était une personne de confiance et surtout quelqu'un de compréhensif qui va te respecter avant de penser à sa propre personne. Une seule chose me faisait peur : je commençais à l'apprécier bien plus que comme un simple ami et comme je voulais bien l'admettre.
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Je tenais à tous vous remerciez pour les 100 vues, c'est donc pour cela que j'ai décidé de poster le quatrième chapitre aujourd'hui et non mercredi. Cette histoire compte beaucoup pour moi et j'espère réellement que vous aimez la lire autant que j'aime l'écrire. N'hésitez pas à me donner votre avis ainsi que des conseils pour m'améliorer si vous en avez.
De plus, auriez-vous des idées de complications dans l'histoire Percy/Annabeth ? Car si ça ne tenait qu'à moi ils vivraient heureux jusqu'à la fin des temps. Seulement l'histoire n'aurait pas beaucoup d'intérêt n'est-ce-pas ?
J'essaye de coller un maximum à l'histoire originale tout en la transposant dans un monde où la mythologie grecque n'est pas réelle alors si vous repérer des détails qui ne sont pas juste, dites-le moi.
Voilà encore merci !
Peace out 🤙🏼
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