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Gabriella ne comprenait pas ce qu'il s'était passé. Elle était revenue en hâte à la maison familiale, apeurée par ce cri et ce qu'il présageait. Elle avait alors vu sa mère qui serrait la gorge de sa petite sœur, et son père assommé sur le sol. Un scène irréaliste. Elle avait aussitôt appelé les autorités. Et depuis, sa famille était sous les soins des médecins. Et elle, elle attendait des réponses.

Un infirmier fini par venir la voir.

– Mademoiselle Monverdit, comment allez-vous ?

– J'irai mieux quand vous me donnerez des nouvelles de mes proches. Répliqua-t-elle.

– Hé bien, votre père s'est réveillé, votre sœur gardera pendant quelques semaines la marque des mains, et votre mère... Nous ne sommes pas sûrs, mais nous pensons qu'elle a fait une dépression nerveuse, mais nous devons la garder en observation pour avoir un diagnostic fiable. J'espère que vous comprenez.

– Je peux les voir ?

– Bien sûr ! Mais pour votre propre sécurité, vous n'êtes pas autorisée à aller rendre visite à votre mère.

– Je vois.

Gabriella suivit l'homme. Il la guida jusqu'à la chambre de sa sœur. Elle semblait pâle, et les traces sur son cou étaient devenues violettes. Elle parlait avec difficulté.

– Je... Mon rêve... Je ne vais pas pouvoir... être actrice... Sanglota Ida.

– Tu iras en Angleterre et tu deviendras connue. Tu seras la meilleure.

–Mon cou... Tu as vu l'état de mon... cou... Et ma voix... Ma voix...

– Calme-toi, Ida. Tout va bien se passer.

– Non... Tu ne comprends pas... Je... Je...

Gabriella Monverdit prit sa sœur dans ses bras. Elle se mit à pleurer sans pouvoir s'arrêter.





Le lendemain, Gabriella arriva au travail très tôt. Elle n'avait pas fermé l'œil de la nuit à cause de ce qu'il s'était passé ces deux derniers jours. Les plus épouvantables de toute sa vie. Finalement, Gabriella avait convaincu Ida de partir en Angleterre malgré sa blessure. Elle ne voulait pas que sa petite sœur abandonne son rêve.

Elle ne vit pas de lumière dans le hall principal. Madame Calcino ne devait pas être encore arrivée. Gabriella avait-elle le droit d'entrer ? Elle n'avait encore jamais remarqué qu'il faisait aussi froid le matin. Malheureusement, tout était fermé. L'immeuble semblait la narguer de toute sa hauteur, les portes de verre de l'entrée étaient sa bouche béante et sombre. La jeune femme s'assit lourdement sur les marches de béton, résignée à attendre le temps qu'il faudra. Une voiture Tesla noire et brillante passa. Elle l'entendit, seule dans le silence, quand elle se gara. Une portière claqua sans ménagement. Un homme plongé dans les ombres de la nuit s'approcha de Gabriella Monverdit. Celle-ci prit peur. Que lui voulait cette personne ? Il y avait une ampoule qui éclairait le perron de l'immeuble. Quand l'inconnu s'avança dans l'orbe jaune et rassurante, Gabriella poussa un soupir de soulagement. Ce n'était que Pierre Raffaelo.

– Que faites-vous là ? Demanda-t-il avec agressivité.

– Et vous ? Le soleil n'est pas encore levé !

– Mêlez-vous de vos affaires.

Raffaelo sortit un trousseau de clés bien garnit. Il ouvrit d'un geste sûr les grandes portes transparentes et entra sans attendre sa jeune assistante. Celle-ci le vit allumer toutes les lumières et enlever son grand manteau sombre. Elle le suivit sans bruit, croyant l'avoir vexé. Ça lui arrivait un peu trop souvent de parler sans réfléchir. Pierre Raffaelo se rendit dans une grande salle digne d'un film de science-fiction. Des sortes de grands bocaux remplis d'un liquide non-identifié, des ordinateurs d'une taille impressionnante et des produits hautement dangereux peuplaient cette étrange salle. Il commença à connecter des fils à une sorte de grande télévision murale.

– Que faites-vous ?

– J'installe l'Œil. Vous vous souvenez du programme que je codais la première fois que nous nous sommes rencontrés ? En fait, il sert à espionner les satellites du monde entier et à retranscrire en français chaque parole prononcée et chaque mot écrit. C'est aussi un programme de recherche, alors quand j'aurais besoin d'un information, l'Œil me la donnera aussitôt.

La jeune femme resta admirative devant un si grand projet. Mais, n'était-ce pas un peu dangereux ?

– N'allez pas raconter ça à n'importe qui, sinon vous et moi pourrons bien finir nos jour dans une cellule.

Toujours aussi perspicace, ce Pierre Raffaelo.

– Il faut aussi que je vous remercie, ajouta-t-il, car sans vous, mon programme était faux.

– La ligne cent soixante-deux...

– Vous avez une bonne mémoire.

Il se recoiffa distraitement et appuya sur un bouton, un demi-sourire sur les lèvres. L'écran s'alluma et se divisa en petits écrans, créant un ensemble multicolore. Des chaînes d'informations, des données top-secrètes, des messages cryptés et des voix aux accents multiples rendaient l'ensemble incohérent.

– Voyez, voici la magie de la science ! Nous recevons des informations, et c'est à nous, scientifiques, qu'incombe la tâche de trouver la vérité dans le chaos !

– Monsieur Raffaelo... Vous avez dit vouloir trouver le Remède contre la violence humaine.

– Oui ?

– Ma... Je connais quelqu'un qui a attaqué sans raison son mari et sa fille. Est-ce que ce Remède pourrait... La guérir ?

– Pour cela, il faut d'abord le trouver.

Pierre se rapprocha d'échantillons colorés.

– Hier, j'ai commencé les expériences. Voici quatre flacons qui contiennent chacun un remède bêta. Et quatre autres pour faire disparaître les effets s'il s'avère qu'ils ne sont pas concluants. Sachez aussi que selon les lois morales de ce pays, les expérience sans parrainage de l'état sur des humains est prohibé. Cela signifie que nous ne pouvons pas nous permettre d'engager des cobayes, et donc que les tests devront être réalisés sur ma personne.

Il fallut du temps à Gabriella pour digérer l'information. Le génie était en réalité fou.

– Allez, n'attendons pas plus longtemps.

Le scientifique prit la première fiole et l'avala cul-sec.

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