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11

Une semaine passa. Gabriella et Pierre travaillèrent d'arrache-pied et obtinrent des résultats encourageants. Ils commencèrent à avoir une idée de la composition du Remède. Ils n'avaient pas assez de temps pour effectuer tous les tests, mais ils sentaient qu'ils étaient proches du but. L'excitation scientifique commença à les gagner. Leur quotidien se limita alors à trois cafés noirs pour Raffaelo et deux sandwich au fromage pour Gabriella. Ils leur arriva souvent de passer des nuits entières à chercher, encore et encore. Durant l'une de ces longues nuits sans fin, Pierre s'endormit d'un coup malgré la dose effrayante de caféine qu'il avait bu il y a peu. Gabriella alla chercher le long manteau sombre de son employeur et le recouvrit avec. Ensuite, elle continua son travail comme si rien ne s'était passé.

Le lendemain, Pierre se réveilla et vit que Gabriella dormais profondément sur une feuille griffonnée de notes compliquées. Il mit son manteau en se demandant comment il était arrivé là, puis il alla se chercher un café et poursuivit le travail, en se maudissant de s'être endormis de la sorte la veille. De temps à autre, il jetait un regard à la dormeuse. Pour surveiller que tout allait bien. Ou plutôt, il essayait désespérément de s'en persuader. Ses yeux revenaient sans cesse se poser sur cette tête bouclée et allongée sur des bras fins. Les néons blafards mettaient des éclats brillants dans cette chevelure sauvage. Pierre se surpris à écouter la respiration tranquille et régulière de la jeune femme. Cela l'apaisa étrangement.

Madame Calcino vint troubler cette quiétude en toquant à la porte de deux petits coups secs. Raffaelo se leva en soupirant et alla lui ouvrir.

– Que voulez-vous ? Chuchota-t-il.

– Vous devez venir voir l'Œil, il y du nouveau. Répondit la secrétaire.

Les sourcils sombres du scientifique se froncèrent aussitôt. Il bouscula sans ménagement madame Calcino. Il revint sur ses pas le temps de refermer la porte, sous le regard amusé de la secrétaire. Puis il se précipita dans la salle d'observation du monde humain. Tout semblait normal.

– Quel est le problème ? Interrogea-t-il la secrétaire Calcino en se retournant.

– Si vous faites un geste je vous explose la cervelle.

Madame Calcino menaça Pierre d'un pistolet allongé, faisant penser à Pierre qu'il était à air comprimé, et qu'il ne ferait pas un bruit en l'abattant.

– C'est donc ainsi que je vais mourir. Et moi qui économisais pour ma retraite...

La femme aux cheveux décolorés renifla sèchement, comme exaspérée par l'humour douteux de Raffaelo. Elle sortit de son châle en laine jaunâtre un chiffon à l'aspect humide.

– Vous allez inspirer ça sans faire d'histoire, sinon...

Elle enleva le cran de sûreté de l'arme.

– Du chloroforme, je suppose ? Que c'est cliché ! Vous me décevez énormément, ne comptez pas sur moi pour vous écrire une lettre de recommandation.

– Je crois que malgré votre intelligence, vous ne saisissez pas la situation, Pierre. Depuis le début, je n'ai jamais été votre employée, mais celle d'un autre. Et si vous ne m'obéissez pas, vous allez y passer.

Le scientifique soupira.

– Si vous aviez eu l'ordre de me tuer, je serai déjà mort. Et si vous voulez m'endormir, c'est que je dois me rendre ailleurs, probablement pour que mon génie soit exploité. Je ne pense pas que vous soyez autorisé à me faire du mal.

Sur ces mots, Pierre sauta sur sa secrétaire dans le but de la désarmer. Le pistolet fut balayé à l'autre bout de la pièce. Mais dans le même temps, Calcino avait pivoté, attrapé le bras de Pierre, l'avait ramené dans son dos et de l'autre main avait plaqué le chiffon contre sa bouche. Il se débattit mais la femme, pourtant plus petite et plus âgée, était plus forte physiquement. Pierre Raffaelo glissa lentement sur le sol. Calcino donna un coup de pied dans la jambe du scientifique.

– J'ai seulement ordre d'épargner la tête.La femme le traîna jusqu'à une petit camionnette banale, aux fenêtres vitrées. Elle mit sans ménagement Raffaelo à l'arrière du véhicule.




Gabriella ouvrit les yeux. Il n'y avait pas un seul bruit dans le laboratoire. Les ordinateurs étaient tous éteints. La jeune femme se leva et chercha Raffaelo. Elle ne le trouva nulle part. Elle voulu demander à la secrétaire si elle savait où Raffaelo avait bien pu aller. Elle n'était pas dans son bureau. Gabriella se dit que c'était étrange qu'il n'y ait personne. Elle se rendit dans la salle de l'Œil, et un détail attira son regard. Pierre Raffaelo était quelqu'un de très organisé, quasi maniaque. Pourtant, au milieu de la pièce, il y a avait un mouchoir abandonné. La jeune femme le prit et s'étonna de l'odeur inhabituelle qui s'en dégageait. Poussée par la curiosité, elle décida d'analyser le mouchoir. Environ un quart d'heure plus tard, elle savait avec certitude ce que c'était. Elle comprit aussitôt ce qu'il s'était passé. Madame Calcino avait usé de chloroforme pour endormir Pierre Raffaelo. Elle l'avait ensuite amené ailleurs, mais où ? Elle se mit à réfléchir. Son employeur lui avait dit : «Je suis persuadé que mon lieux de travail est surveillé.». Cela signifiait donc que la secrétaire les surveillait depuis le début !




Pendant ce temps, Pierre émergeait d'un sommeil forcé. Il était attaché à une chaise, et ne pouvait pas bouger. Quatre personnes étaient présentes.

– Pierre, quel plaisir de te revoir après tout ce temps. Déclara Bernard.

Bernard Ossvar était un homme corpulent et jovial. Il avait depuis quelques années une calvitie dont il avait honte. Il aimait les chemises à carreaux, et il admirait Raffaelo depuis qu'ils s'étaient connu à l'université de Londres. Il était heureux de le revoir depuis tout ce temps, et il regrettait un peu d'avoir contribué à créer le Némésis 4. Il espérait sincèrement que les quatre amis pourraient de nouveau s'entendre et trouver une solution à ce qu'ils avaient crée.

– Les plaisir n'est pas partagé. Grogna Pierre Raffaelo. Surtout dans ces conditions... inhabituelles.

– Nous avons pensé que tu ne serais pas très conciliant. T'attacher est plus prudent, tu ne crois pas ?

– Qu'est-ce que vous attendez de moi ? Une femme blonde et grande se mit à sourire :

– Je te reconnais bien là, Pierre. Tu n'as jamais aimé tourner autour du pot.

Alexander s'interposa entre Sandra et Pierre, avant que celui-ci ne puisse rétorquer quoi que ce soit. Il ramena vers l'arrière ses mèches grisâtres.

– Nous t'avons observé, et nous avons vu que tes recherches sur le Némésis 4 avançaient vite. Nous voulons que tu nous donnes le remède en échange de ta liberté.

– Je ne l'ai pas encore trouvé.

Alexander, surpris, resta muet quelques secondes.

– Ne racontes pas de conneries ! Tu as toujours été le meilleur d'entre nous ! Si quelqu'un peut trouver le remède, c'est bien toi ! S'indigna-t-il.

– Je ne l'ai pas trouvé, je te dis. Maintenant, si vous voulez bien me relâcher, que je puisse poursuivre mes recherches en toute tranquillité...

– Il ment. Assura Sandra.

Pierre la regarda avec dédain.

– Si moi je suis un menteur, toi, qu'est-ce que tu es ? Moi, contrairement à toi, je n'ai pas fait semblant de t'aimer pour profiter de ta réputation.

– En même temps, qui voudrait de toi ? Tu es incapable d'aimer autre-chose que tes travaux ! Toujours à bosser, sans s'inquiéter de ce que peuvent ressentir les autres ! S'emporta la blonde.

– Je crois savoir comment persuader Raffaelo de coopérer. Déclara Calcino.

– Vous ne tirerez jamais rien de moi. Cracha le scientifique. Qu'importe ce que vous me ferez, je ne vous aiderai pas !

– Et si j'invitais votre jeune employée à notre charmante réunion ? Proposa la secrétaire infiltrée.

– Laissez Gabriella en dehors de tout ça !

– Beau travail, agent Calcino. Amenez-nous cette fille le plus vite possible. Ordonna Alexander.

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