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Chapitre 9

Le retour de la mission de repérage se passa sans une parole. C'était plus silencieux qu'un mausolé.

Mais à l'arrivée, Alexandre-le-Chef, nous attendait. Il demanda à Rayan de le suivre, probablement pour qu'il lui fasse son rapport de mission. Pour mon plus grand malheur, ledit Rayan insista pour que je les accompagne (à croire qu'il ne pouvait déjà plus se passer de moi) et demanda à ce que le conseil soit réuni.

Environ une heure plus tard, je me retrouvai devant les ploucs du conseil. Qu'est-ce que j'étais heureuse de voir leur figure. Rayan leur expliqua tout. De A à Z, mais bon, ils n'ont pas eu l'air d'en écouter un seul mot. Quelle perte de temps ! Et surtout, il leur montra la carte.

Alexandre en vint finalement à une conclusion soit il y avait un traître dans nos rang, soit nous étions tellement repérables que les IA allait nous massacrer.

Autant dire que les deux propositions ne m'enchantaient guère. J'allais demander à me retirer quand la question que j'attendais est enfin tombée :

-Et les plans ? Ceux que vous étiez sensés chercher ?

Cela cloua le bec à Rayan. On leur rapportait des plans qui prouvaient qu'on allait tous mourir et eux, ils en demandaient plus.

Quand il eut retrouvé la parole, Rayan-en-chef leur dit :

-Ils n'y étaient pas.

Sans préciser que nous ne les avions pas vraiment cherchés, trop absorbés par notre découverte. Découverte étrange par ailleurs. Connaissant les IA, elles étaient plutôt du genre à garder leurs plans secrets dans des dossiers informatiques plus cryptés et sécurisés qu'un palais royal. Je décidai d'y revenir plus tard en voyant les conseillers discuter férocement.

Après la réunion du conseil, je dus regagner mon escadrille et rejoindre Seb.

Mr Trick me salua simplement et me dit que les vacances étaient finies et que le véritable boulot allait commencer. Sympa. Merci, M'sieur Trick.

Nous commençâmes par des combats au corps à corps. Je n'étais pas si mauvaise pour me défendre, mais pour attaquer c'était autre chose (une C-A-T-A-S-T-R-O-P-H-E).

Soudain, une voix que je reconnus se fit entendre. Elle s'adressait à notre entraîneur tyrannique.

-Excusez-moi, vous êtes bien Mr Trick ? Ils viennent de me placer chez vous.

-Ah...Très bien. Approche-toi et rejoins tes camarades. Hé ! Mon p'tit, ici, on travaille, j'veux pas d'rigolo, Ok ?

-Bien chef, répondit le jeune homme avec un soupçon d'ironie sans se laisser démonter.

Je me rapprochais de lui pour lui souhaiter la bienvenue dans son futur cauchemar.

-Salut Pavel !

-Salut, Al ! Je suis venu squatter chez vous, plaisanta-t-il.

-Chouette ! Ça me fait deux amis, maintenant, comptai-je en rigolant. On dirait que de plus en plus de personne arrivent à me supporter.

-T'inquiète, moi c'est provisoire. Et elle c'est qui ? demanda-t-il en regardant Sébastianne.

-Alors, Seb, dis-je en me tournant vers elle. Voici Pavel, je l'ai rencontré́ pendant ma mission. Et Pavel je te présente Seb, Sébastianne. Je suis sûre que vous allez vous entendre à merveille, mais là vaut mieux qu'on écoute parce que Monsieur-j'aime-pas-les-rigolos a pas l'air de bonne humeur...

-D'acco...

-TAISEZ-VOUS !! beugla le prof. OUI, TOUS LES TROIS AU FOND !

-Pas drôle, le boss.

Et nous essayâmes donc d'écouter le cours. Je dis bien essayer parce qu'au bout de trois minutes, Kilian a fait une interruption plutôt... hum... remarquable.

Il passa en plein milieu de la foule des vingt étudiants que nous formions et lança sans la moindre gène :

-Oh mais qui voilà ! C'est notre ami Pavel. Le p'tit pitchoun de la légion ! Fantastique, et voilà mes sœurettes préférés !

(Je sais, quel abruti...)

À côté de moi, Pavel avait l'air de penser que rien ne lui ferait plus plaisir sur le moment que d'enfoncer son point dans la tronche de Kil.

Bam ! À cet instant le mariol rentra dans notre entraîneur.

-Oups, désolé M'sieur Tick, heu... non, mince Click, non c'est pas ça !

Il fit mine de réfléchir.

-Flick ? Frick Oui, salut Mr Frick ! lui a-il dit, un immense sourire plaqué sur ses lèvres.

-Sale voyou, il faut toujours que tu mettes la pagaille partout, s'enflamma le prof. Comment oses-tu ? Je vais t'apprendre à me respecter, immonde crapule ! Fais-moi cinquante pompes illico ! rugit-il rouge de fureur.

Mais Kil, fidèle à lui-même a prestement tiré sa révérence.

Hélas, l'amusement ne dura qu'un temps et celui de l'action fut venu. Et...

Quelques jours plus tard

Nous apprîmes que les IA avaient attaqué le camp du Brésil qui était maintenant réduit à l'état de poussière. La survie de la forteresse allemande, elle, ne tenait qu'à un mince fil, et déjà elle ressemblait plus à une ruine. L'espoir des rebelles diminuait de jour en jour. La peur que nous ne subissions nous aussi une attaque ne faisait qu'ajouter des tensions. La peur, l'angoisse, la terreur, je la sentais et la respirais par tout, c'était comme si elle avait pris le commandement de la légion toute entière. Comme si nous étions déjà morts et enterrés. Un enfer à l'état pur. La base ne résonnait plus des hurlements de victoires des soldats revenants de missions, de batailles en vainqueurs. On entendait même plus les rires des enfants, ici, où ils étaient censés être à l'abri, mais non, le danger était présent.

Je ne comprenais pas. Le danger, la peur pour eux, ça avait toujours été présents alors pourquoi baisser les bras maintenant ?

Aller, ça suffit, pensai-je, il est temps d'y aller debout, Al. T'as suffisamment réfléchi aux problèmes qu'on avait pour aujourd'hui.

J'allai rejoindre mes amis au réfectoire. Quand j'entrai, un silence total régnait. Pas un bruit de mastication, de couvert ou de voix. Quand même, il me semblait qu'on était entre trois et quatre cents ! Les rebelles, dont les plus grands bavards, que notre terre ait jamais porté !

-Salut, dis-je, hésitante.

Ma voix se fit entendre d'un bout à l'autre de la cantine, puisque j'étais la seule à parler.

-Vous jouez tous au roi du silence ? continuai-je, la voix un peu plus haute. Hé, Kil si tu nous sortais une des blagues dont toi seul à le secret ! S'il te plaît, ajoutai-je tout bas.

J'avais la forte impression de me trouver devant des IA qu'il fallait brancher.

-Heu... ouais, si tu veux, marmonna Kil. C'est l'histoire d'un...

-Stop ! fit une voix forte.

Enfin quelqu'un qui réagissait !

-Qu'est que vous faites tous les deux ? Les imbéciles, comme d'habitude ?

(Rayan, toujours aussi aimable.)

-Non, on essaie simplement de remonter le morale de tes troupes. Puisque t'es pas fichu de le faire, aboyai-je, furieuse qu'il osât nous critiquer.

-Quoi ? Non ! Vous êtes juste entrain ďembêter les adultes ! Allez jouer ailleurs et laisser les "grands" en paix.

-Bon sang, mais bouge-toi ! criai-je presque. Regarde, tu es là à nous hurler dessus, alors que tu pourrais passer ton temps à te préparer ! À les préparer ! C'est la guerre, Rayan, la vraie, pas un minable petit jeu ! Regardez, regardez, voici le grand général des puissantes armées rebelles ! Et vous savez tous ce qu'il fait ? Il se terre, il a peur, il attend la mort. Et vous aussi ! Vous vous allez tous crever parce que personne, pas même vos nases de conseillers ne va vous défendre, et que vous êtes plus mort que des fichiers informatiques !

J'avais dit toute ma tirade d'un trait. J'haletai, encore en courroux.

-Alysiora, serais-tu par hasard en train de nous traiter de lâches ? Toi qui n'as jamais connu la guerre, tu étais une esclave au service de ces boîtes de conserves ! Et tu oses nous traiter de pleutre ? tonna Rayan, enfin réveillé.

-Rayan, si tu n'es pas un pleutre, alors, ai-je hurlé en montant sur la table pour que tout le monde m'entende, PROUVE-LE ! Ne reste pas ainsi, remues-toi ! Es-tu un Libérateur, un des héros de ce monde, une personne qui va tous nous sauver ? Un de eu dont tous les enfants humains ont entendu parlé et rêvent de faire partie ? Et vous, haranguai-je les visages tournés vers moi, la fauteuse de trouble, vous tous, qui êtes-vous ? Des lâches ? Des peureux ? Des imbéciles qui se terrent en attendant leur mort ? Parce que jusque là, je ne vois que ça !

On n'entendait pas un souffle.

-Moi, poursuivis-je sur ma lancée, je suis une Libératrice ! Toute la salle m'avait entendue. Et je me battrai !

Je me rassis brusquement. Le silence revint.

-Moi aussi, je me battrai, lâcha une voix. Même seul. Je suis un Libérateur.

Kilian, Kilian. C'était Kilian. Il continua à plein poumon :

-MOI, JE SUIS UN LIBÉRATEUR ALORS, VOUS POUVEZ ALLER VOUS FAIRE FOUTRE, LES TAS D'FERRAILLES !

D'autres voix se joignirent à celle de Kilian.

-Moi aussi !

-Oui, je suis un Libérateur!

-Libérateurs, Libérateurs ! se mirent à scander les rebelles

Des centaines d'hommes, femmes, enfants, soldats, civils, noirs, blancs, conseillers, anciens esclaves hurlèrent à la face du monde tout, tout ce qu'il avait sur le cœur. Ils avaient compris. Compris que l'espoir c'était eux.

Nous...

Enfin, tant qu'il y à la vie y a de l'espoir, comme dit le proverbe.

Comme à mon arrivée, lorsque je n'étais qu'une jeune fille banale et pas la sœur d'un monstre ou une Libératrice.

La légion retentit du fracas que produisent les héros, les Libérateurs quand ils remplissent d'espoir et qu'ils se préparent pour la guerre, la vraie pas un minable petit jeu.

J'étais fière. Fière de pouvoir me battre avec eux. À leurs côtés.

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Au cas où vous ne l'auriez pas saisi, l'image en haut représente le petit pitchoune de la base : Pavel.
Calyp's

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