Le passé d'Alexandre :
Partie 4 :

-Bonjour.

Sa voix était douce, cristalline, mais son ton était inquiétant. Comme s'il s'était agit d'une menace.
Ce mot.
Cet unique mot résonna dans toute la pièce.
Bonjour. Bonjour. Bonjour. Bonjour. Bonjour...
De quoi vous donner la chair de poule.

-Glauque, vachement glauque. T'es en train de me fournir le bon sujet pour mon prochain cauchemar, merci beaucoup Al. interrompit une fois de plus notre très cher et très agaçant Kilian.

Rayan se tendit aussi raide qu'un bâton de bois et serra les jointures de ses doigts.
-Kilian. Me fairais-tu l'immense honneur...de te la boucler unE boNNe foIs POUR TOUTE !!!!!!!!!

L'histoire est peut-être glauque, mais lui il est carrément flippant. C'est bizarre, il est pas comme ça normalement. Bon, c'est vrai Rayan n'est pas normale, pas tout à fait, il est stupide et extrêmement énervant quand il s'y met, mais de là à être dans un état pareil. Y'a quand même un ou deux monde...

Je resserrais mes bras autour de la taille de Lucas qui heureusement dormait.

Donc "Bonjour". Reprit Alexandre.

Il changea directement de sujet.
-C'est trop long. Appelez-moi juste "Adam". a-t-il dit.

Un soldat bien que mort de frousse se décida finalement à briser le silence et à prendre la parole.
-Ex...ex...cusez-moi; mais pourquoi "Adam" et pas "Loïs", c'est votre 1er prénom, n'est-ce pas ?

Le jeune garçon lui jeta un regard remplit, non de pitié comme je m'y attendais-

*il paraissait surdoué, d'une intelligence 25 fois au-dessus de la moyenne, il aurait donc été logique qu'il prennent les militaires pour des benêts de 1ère classe. Et éprouve de la pitié à leurs égards. Insecte insignifiant et privé d'intelligence, juste bons à lui obéir.*

-mais, c'est de la colère qu'exprimait son regard. De la colère à l'état pure, ce qui m'étais totalement inexplicable.

-Pourquoi "Adam", parce que j'en ai envie, voilà tout. Je l'ai choisis. Sa voix suintait d'animosité. D'autre question ? enchaîna t-il, mais cette fois son visage était l'expression même de la pûreté et de l'innocence ratachée si souvent aux enfants.

J'en savais assez, il étais à présent temps pour moi de m'éclypser avant de me faire remarquer. Je pris donc la poudre d'escampette le plus silencieusement possible.
Et malheureusement...
Je ne vis pas les yeux du petit braqués sur moi.
Je ne vis pas le léger sourire amusé qui étira son pâle visage.
Je l'entendis dire "Au revoir" et éclater de rire pour une raison qui m'étais inconnu, alors que je quittais le tunnel. Et que lui quittais l'estrade

Au revoir.
Je ne sus à qui étais adressée ces mots, était-ce à moi ?
      
                          ~~~

(NDA : Ce serait vraiment long de tout développer donc je vais racourcir de passage à un simple résumé, désolée...)

Après avoir assisté à ce rassemblement pour le moins, singulier. Marin va être envoyé en expédition à Bornéo. Il est alors accompagné de cinq personnes, dont seulement une faisait partis de son "groupe" : Alain.
Le jeune surdoué informatique.
Le genre de gars qu'on envoie pas sur le terrain. Que faisait-il là, dans ce cas ?
Les quatre autres sont des inconnus, dont leur chef,  le lieutenant : Amos Gaiilife, dit le mystérieux. Plutôt ironique quand on pense que sur les quatre officiers, il était le seul à ne pas porter de masque.
Donc à eux cinq, ils arrêtent environs une dizaine de personnes suspectés d'être à la botte des ennemis.

En fouyant un des appartement des suspects, notre jeune héros (pour le moment) découvre un message visiblement codé :

1.4 / 0.9 / 9.7

3.26.13.6.4.17 ! 3.4.12.26.8.13 / 4.23.19.4.17.8.4.20.17 / 3.20 / 2.14.19.4 / 14.20.4.18.19 / 3.4 / 11.26 / 21.8.11.11.4 / 3.4.17.17.8.4.17.4 / 11.26 / 2.14.11.11.8.13.4 / 3.7.1.5. / 21.8.19.4

Maintenant reprenons l'histoire..:

                           ~~~

Bizarre, que fais ce mot ici ?! M'est-il destiné ? Ou aurait-il dût être lu par Masaki IRUKIMI, la personne dont je passe actuellement l'appartement au script.
Le 1er groupe de mot est logique :
14/09/97 = 14 septembre 2097, la date d'aujourd'hui. Mais le reste... Normalement le code facile (A = 1, B = 2) donnerait :
AD \0I I\7

CZMFDA ! CDLZHM DWSDQHDTQ CT BNSD NTDRS CD KZ UHKKD CDQQHDQD KZ BNKKHMD CGAE UHSD

Pas très cohérent, n'est-ce pas.
J'ai donc essayé un autre code, voici le résultat :

(14/09/97)

DANGER ! DEMAIN EXTERIEUR DU COTE OUEST DE LA VILLE DERRIERE LA COLLINE DBF VITE

Pas mal d'informations me sont alors apparus. Restais les 3 lettres :
DBF.

Mystère et boule de gomme.

                           ~~~

J'ai passé 4 bonnes heures à retourné et re-retourné ces 3 malheureuses lettres dans ma petite caboche. Et finalement une petite ampoule se mit à clignoter au-dessus de ma tête.
VICTOIRE !!!
Il suffisait tout simplement de refaire basculer le code de Détroit à Alphanuméric ("décoder") ce qui donnait :

315

D'après vous que manque t-il dans ce genre de message ???

Moi, cela m'a tout de suite sauté à la figure : l'heure !

Or 31h(0)5, cela n'existe pas. Donc il s'agit de 3h15. Du matin ou de l'après-midi ? Mince !
Bon, ce sera du matin, il n'avait qu'à écrire 15h15 si c'était ce "qu'il" voulait dire. Bah fallait le préciser plus clairement. Le problème était que 3h00 du matin sela reviendrais à demain or la date inscrite était celle d'aujourd'hui avais-je louper ce "rendez-vous" où la personne s'était-elle trompé ?

Mais reste la grande question :
Faut-il que j'y aille ou bien non ?

Seul un imbécile oserait prétendre que cela ne pourrait pas être un piège, cette possibilité est incontournable.
Après le mot était peut-être adressé à Masaki.

Le débat qui eu alors lieu dans ma tête :

😈 J'y vais !
😇 Non, j'y vais pas ! Trop dangereux.
😈 Si, j'y vais. Je veux savoir.
😇 Non, c'est une mauvaise idée.
😈 Si, c'est un mystère à élucider, comme dans les anciens bouquin policiers. Trop génial !
😇 Ouais, mais justement dans ces livres là, le héros finis généralement dans une geôle...
😈 Mais nonnnn
😇 Mais si !
😈 Non !
😇 Je te dis que si !
😈 Et moi je pense que non ! Tout se passera bien.
😇 Tout se passera pas bien, tu le sais Marin.
👿 Bon, ok j'y vais pas.

Bien sûr, je suis humain. Donc à 2h30 je suis partis pour cet énigmatique rendez-vous à l'aveugle, qui allait peut-être me tuer.

                           ~~~

3h09...
Je fais à présent les cent pas depuis environ 5min. La peur me suis comme une ombre à chaque pas, je la sens qui me guette. La nuit noire n'est pas pour me rassurer, j'ai beau avoir une lampe torche, son vaisseau lumineux éclaire à peine les 2 mètre devant moi.
Crac
Je me retourne en sursautant, une masse sombre s'approche rapidemment sans que je puisse la distingué réellement. Je sors alors mon arme secrète, histoire d'éviter un éventuel combat. Mon "arme secrète" ou mon arme tout court. Un GUN-3000 et je lance d'une voix que je veux assurée :

-Arrêtez-vous !

La silhouette continue sa progression mais plus lentement.

-Je vous ordonne de vous stoppez !

Rien à faire, elle continue.

-Je vous préviens, je suis armé.

Elle avance très lentement pour se poster à un mètre de moi. Je braque ma lampe sur lui, il porte un masque qui m'empêche de voir son visage, ainsi qu'un long manteau noir, qui me cache l'entièrté de son corps.

-Ne bougez pas ou je tire, dernière avertissement. Qui êtes vous ?! Je tente de l'intimider, mais le résultat n'est pas brillant.

Il avance de deux pas et me glisse à l'oreille en chuchotant :

-Viens, ce n'est pas prudent de restez ici.

Il s'écarta et partit en courant vers la forêt, sans plus se préocuper de moi. Après cinq secondes de réflexion, je me lança à sa poursuite, mon arme et ma lampe torche pointée sur son dos.
Nous traverssâmes la forêt pour finalement arriver en haut du petite péninsule. En contre-bas se trouvait un cimetière.
-Oh, purée ! s'écria Kilian à croire qu'il ne pouvait s'empêcher d'en placer une. Mais cette fois il ne fut pas seule. Lucas s'était réveillé et fixait Alexandre de ses yeux bleus, attendant la suite.
Rayan ne fut pas en reste et lâcha d'une voix tremblante ponctué d'une pointe d'ironie :

-Ne me dis pas que tu as assisté à la "mort la plus mystérieuse de notre siècle" ?

-La plus mystérieuse ? Je ne sais pas, mais oui quelqu'un est bien mort cette nuit-là. Il essuya discrètement une larme qui commençait à perler. Je reprends.

Une fois la porte du cimetière dépassé, il s'arrêta devant un mausolé.
Je me stoppais à cinq mètre de lui et le mit en garde :

-Il suffit ! Répondez à mes questions ou vous resterez ici pour toujours ! Je le fairais, je n'en ai pas envie mais si je le dois je n'hésiterais pas une seule seconde.

-Non, tu ne tiras pas. J'aurais juré qu'il souriait derrière son masque.

-Vous n'en savez rien, qui êtes vous ?

-Il délaçat son masque tout en murmurant :
-Un ami...

Je restais figé devant son visage, puis me jetais dans ses bras.

- Oh mon dieu... Alex !

Nous nous étrénîmes ardemment.

-Je suis désolé, Marin.
Désolé, pour tout ce que t'ai fais subir. Pardonne-moi. Je t'en pris je ferais n'importe quoi...

-C'est déjà fais ! Un sourire raillonnant se peint  sur mes lèvres. Et je le serrais plus fort dans mes bras. Il était de-nouveau là. J'en oubliais tout. L'armée, les IA, le cimetière...je ne voyais plus que lui. Et lui seul. Rien d'autre n'importait.

Mais le destin, lui, s'acharnait une fois de plus sur nous. Une voix commune était impossible. Nous étions destinés à êtres séparés, une fois de plus.

Un coup de feu partit de l'orée du bois.

Un seul.
Et mes mains se tâchèrent de sang.

Hélas, se ne fut pas le mien...et Alexander s'écrasa à terre toujours dans mes bras.
-Alex...NON Alex !
-Chut...Marin...écoute-moi... je t'en pris ! ....Pars ! ...L'armée n'est ...pas ce que tu ..crois, elle, les IA...même.
Il posa sa main ensanglantée sur ma joue et je la recouvrais de la mienne, désespéré.
N'oublis ...pas notre rêve ...et sache que je suis désolé...tellement. Ses larmes se mêlèrent aux miennes. Je...le m...s.  il n'eut pas la force de continuer, mais murmura dans un dernier souffle : Je t'aime...
Et le sombre voile de la mort nous sépara à jamais.

-NONNNNN ! Alexxxxxxxxxxxxx !
Mon hurlement déchira la nuit.
Mon cœur que je croyais dur comme du diamant n'étais plus qu'un tas de verre brisés en mille morceaux. La douleur était intense, jamais je n'avais connu une telle souffrance, pas même lorsque ma mère eu rendu l'âme.
non...non non non...alex ne me laisse pas j'en pris me laisse pas. Alex moi aussi je t'aime, me laisse pas. Pitié...

L'aimais-je comme un amis ? Comme un frère ?
Non, au fil du temps il était devenu plus, il était tout et je l'avais perdu...

Je ne sais combien de temps je restais assis, le serrant contre moi, je crois avoir verser toutes les larmes de mon corps se jour-là. J'étais couvert de son sang, alors que saurait dût être le mien, il avait tout fais pour moi, il m'avait aidé et redonner une raison de vivre lorsque je n'étais que l'ombre de moi-même. Alors que lui, devait souffrir en silence parce que j'étais trop faible pour le protéger pour l'aidé, lui rendre la pareille. Je n'avais même pas été capable de le sauver une seule fois. Il était mort par ma faute.

Je l'enterrais finalement, et pris son nom, en lui jurant sur mon âme que son rêve deviendrais réalité, je tiendrais promesse coûte que coûte, à n'importe quel prix.

J'appris quelques années plus tard que le tireur qui m'avait tout pris n'était autre qu'Alain, ce jeune garçon que nous avions pris sous notre aile. Sa trahison ne faisait que renforcer la haine que j'avais à présent envers l'armée. Sans elle jamais il ne l'aurais fais. Ce coup porter à mon cœur fut terrassant. Un ami avais tué un ami. Et je n'avais rien fais pour empêcher cela.

Alexandre se racla la gorge.
-Voilà, maintenant vous savez tout.

-Merci. Alexan...commencais-je.
-Marin. me coupa t-il. Marin. Alexandre est mort depuis longtemps. Je suis Marin.

Je souris intérieurement. Le passé l'avais libéré.

Rayan prit la parole :
-Maintenant que certains points sont éclaircis, je vous propose de trouver un moyen de foutre une bonne raclée à ces salopris d'machines ! Qui est avec moi ?!
Il se leva et tendis le bras en avant.

-Moi ! J'en suis ! Je plaçais ma main sur la sienne. Mais rêve pas trop, c'est toujours moi qui commande ! Dis-je en tirant la langue, lui arrachant un sourire.

-Faux ! C'est Marin qui commande ! Affirma Kilian, ajoutant sa mains sur les nôtres.

-Vous êtes complètement cinglés ! Dit Seb en riant, sa fine main posée au dessus.

- C'est bien parce que sans moi vous ne survivrez pas longtemps. se justifia Dany. Sa large paume s'ajoutant au sommet de notre tas.

-Pou vous. chantonna Lucas de sa voix claire qui avait tout compris malgré son jeune âge. Et du haut de sa chaise il plaça sa minuscule main au-dessus de celle de Dany.

Tous nos regards se fixèrent sur Marin. Attendant.
Il nous regarda l'un après l'autre et murmura :
-Merci.
La dernière mains, ferma le cercle.

Et je lançais :
-Et c'est parti ! Suivis de tous, je sortis, vers quoi ? La suite. La...

                           Fin