Le passé d'Alexandre : 2e partie.

Alexandre : -Ma mission à moi s'est bien déroulées, enfin du mieux que cela pouvait se passer. Elle n'a prit que quelques jours, une simple avancée de repérage du côté des lignes ennemies. Par contre celle d'Alex a été un peu différente.
Pour commencer il n'a rien voulu me raconter, lui qui ne m'avait jamais rien cacher.

Une pointe d'amertume et de regrets perçait à présent dans sa voix.

Mais, aucun de mes quatre compagnons de parurent la remarquer, trop absorbés par les paroles du chef rebelle.

-Tout ce que j'ai su, c'est qu'il était retourner à Paris. Il avait dû se passer quelque chose d'important car il en est revenu, sonné, abasourdi et le feu qui brûlait intérieurement en lui avait été ranimé. Quand j'ai tenté de lui tiré les vers du nez, il m'a carrément envoyé bouler. Au fil des semaines suivantes il s'est mit à m'éviter, sortant du réfectoire quand j'y étais, changeant de dortoir, ne s'entraînant jamais en ma présence...etc. Je ne reconnaissais même plus mon meilleur ami, à croire qu'il était rester en mission et y était mort. Mais je ne voulais pas y penser, cela lui passerait et tout redeviendrait comme avant.

Mais bien évidemment cela ne s'est pas passé comme je l'espérais.
Il est repartis en mission, sans même me dire au revoir,...

-Quoi ?! Mais c'est franchement impolis ça ! Lança Kilian pour détendre l'atmosphère quelque peu...tendue.

Le regard glacial de Rayan lui fit comprendre que son humour n'était pas le bienvenue.

Alexandre se racla la gorge, et reprit :
-Mais, j'ai tout de même trouvé un petit mot, plié en quatre et glissé sous mon oreiller.

Cher Marin,
Pardonne-moi de m'être enfuis comme un voleur, mais hélas je n'ai pas eu le choix.
Ils m'ont interdis de révéler quoi que se soit sur ma mission à Paris, sous peine de devoir t'effacer la mémoire intégralement. Tu ne te souviendrais même pas de ton propre nom. Marin, prends garde à toi, et à qui tu fais confiance. Mon idée de venir ici, n'était pas forcément aussi brillante que je le pensais.
Les apparences sont souvent trompeuses, tu le sais ? Non ?
Si jamais je ne reviens pas, prends soin des autres et de toi. Tu mériterais tellement mieux que cette vie, tellement plus. Tu es vraiment quelqu'un de bien. Mais tu t'en doutes, enfin j'imagine ???
Tu avais raison nous ne sommes que des gamins après tout, mais il vaut sans doute mieux que se soit des enfants qui s'occupent de libérer le monde. Car les adultes sont trop compliqués, trop manipulateurs, trop...dangereux. Je te demande une fois de plus de me faire confiance, s'il te plaît, au moins une dernière fois. Je t'en pris rends-toi de l'autre côté de la salle de contrôle, au-delà du réfectoire il y a un couloir prends à gauche et à l'intersection suivante à droite, normalement tu arriveras devant une porte gardée par un ou deux militaires. Trouve un moyen de les dépassés et entre dans la pièce, là...cherche quelque chose, n'importe quoi. On nous cache quelque chose, à toi de le découvrire, moi je n'ai pas réussis et je ne peut plus rien tenter, désolé pour tous ses mystères. Mais je n'ai pas le choix.
Fais attention
Je t'aime
Ton meilleur ami
Alexander

-Je la connais par cœur maintenant chaque mot, chaque phrase, chaque ligne.
J'étais toujours furieux contre lui alors je n'ai pas suivis les indications. Mais pendant la nuit, mes rêves ont été uniquement basés sur Alex et la lettre. Alors aux alentours de 3h00 je me suis finalement levé, est ressortis la lettre du tiroir de ma table nuit où je l'avais rangée et suis sortis de mon dortoir en faisant bien attention à ne pas réveillé le jeune Jude qui dormait à côté.

J'ai sortis la lettre, et regardé la 1ère étape :
Dépassez la salle de contrôle. Il va falloir que je désactive des caméras de toute façon. J'ai fais un petit détour par l'armurie est attrapé un pistolet tranquillisant et me suis dirigé vers la salle.
J'ai légèrement entrouvert la porte , il n'y avait qu'un surveillant déjà somnolant. Je lui ai tiré une fléchette dans le dos et il s'est affessé sur sa chaise.
J'ai rapidemment éteint les quelques caméras qui pouvaient compromettres mon opération de fouille et suis passer à la 2ème étape :
Le réfectoire. Simple comme bonjour.
Il n'y avait jamais personne à cette heure.
Je suis arrivé de l'autre côté en un rien de temps et tourné à gauche, puis à l'intersection suivantes j'ai prit à droite que me l'indiquait Alexander dans sa lettre.

Il y avait effectivement une porte gardé par deux gardes armés de GUN3439. Pas grave, aucun problèmes, il me fallu 30 secondes et 2 fléchettes pour les mettre tous les deux KO.
Après quoi j'ai poussé la porte.

La pièce de laquelle je me trouvais à présent étais minuscule. On aurait eu du mal à y faire entrer un lit pour bébé. Les murs ainsi que le sol étaient recouvert d'un bois sombre presque noir. Mais à part ça, il n'y avait rien, pas un rat.
Étrange...peut-être y avait il une porte cachée ???
J'entrepris de frapper légèrement le bois.
Toc, toc.. rien.
Toc, toc, toc.
Toc, toc, toc.
Toc, toc, toc.
Toc, toc, toc.
Toc, toc, toc.
Toc, toc, toc.

Toc, toc, toc.
Toc, toc, toc.
Toc, toc, toc.

Toc, toc, toc.
Toc, toc, toc.
Toc, toc, toc.
Toc, toc, toc.
Toc, toc, toc.
Toc, toc, toc.
Toc, toc, toc.
TOC, TOC, TOC... s'est creux.
J'enlevais une planche de bois à peu près de la taille de mon avant-bras. Je dû, hélas sacrifier deux des ongles de ma main droite.

Je glissais ma main indemme à l'intérieur de l'espace creux jusqu'à ce que mes doigts rencontre un petit objet dur et froid...
Je le ramenais à la lumière pour l'observer. Ma surprise du se peindre sur mon visage c'était un...