Je faisai les cent pas dans ce qui nous servait de salon :
1, 2, 3... je tournais et repartais 1, 2, 3.
Je regardai fébrilement ma montre, elle indiquait : 00h02.
-Yes.
J'allais bientôt pouvoir y aller. Oh mon dieu, je stresse.
-Dan, l'appelai-je. On y va, tu viens ?
-J'arrive.
-Al.
-Oui, Kilian qu'est-ce qu'il y a ?
Il s'approcha et me serra dans ses bras. Puis s'eloigna et me dit :
-Revenez vite et entiers. Et...
-Oui ?
-Ramène ton frère.
-J'essaierai c'est promis.
-Je n'en doute pas, me répond t-il tout en souriant. Pas une seule seconde.
-Ça en coûte beaucoup à ma fierté, mais fais attention à toi, Capitaine, me dit Rayan amusé. Et Dani, interpella-t-il l'interressé qui sortait pour échapper à l'atmosphère plutôt "Adieu". Fais gaffe à ce qu'elle ne se perde pas en chemin.
-Parle pour toi, mon sens de l'orientation est très bon, bougonnai-je.
Un petit mensonge de temps en temps ne fait pas de mal.
-Ax, dis-je tout en fixant le plafond.
-Oui ?
-Tu peux me donner l'itinéraire, s'il te plaît ?
-Tenez Madame.
Une petite tablette sors par une trappe qui vient de s'ouvrir. Je la prend et la glisse dans la poche de mon manteau.
-Ok, c'est parti.
Je sors suivis de Dani et nous nous mettons en route.

~~~

00h23

-Dani, on arrive quand ? demandai-be impatiemment.
Il regarde la tablette... parce que, OUI je la lui est passé même en regardant la carte je nous aurais perdus. Vaux mieu que se soit lui qui nous dirige.
-Trois minutes soit patiente, Al.
Bah non justement. Oh mais... ?!
-Ouah ! m'écriai-je en me tournant vers lui, stupéfaite.
-Quoi ? On est en danger ?
Le militaire refaisant surface.
-Non, mais c'est la première fois que je t'entends m'appeller comme ça.
-Ah. Les mauvaise habitude de Kilian déteigne sur moi, dit-il en accélérant.
-Dit plutôt que tu commence à m'apprécier, souris-je ingénument.
-Peut-être, peut-être, me répond t-il, mais la lueur de ses yeux ne trompait pas.
-Ça y est.
-Ça y est quoi ?
-Énergia Factory.
Devant nous s'elevait un immense bâtiment à demi en ruine. Il était noir et sombre. Curieusement il me rappellait ma "base". J'en avais froid dans le dos.
-Comment on monte ? J'imagine qu'il n'y avait pas d'ascenseur ?
Il me pointa une ribambelle d'échelle qui partaient du bas et allaient jusqu'en haut.
-Non, dis-moi que c'est un cauchemar. Je peux pas monter là-dessus.
-Vertige ?
Ah, non il allait me prendre pour une froussarde et puis c'était pour Luc.
En vérité, oui, j'avais le vertige. Mais chuuuuuuuuuut, c'était censé être un secret. Du coup je répondis :
-Moi ? JAMAIS !
Et j'entame ma longue montée, un barreau par un barreau.

Calme-toi, calme-toi. C'est juste des échelles, de grande échelles posées sur un mur qui peux s'écrouler à tout instant. Et me broyer sous une tonne de cailloux. Mais ça reste des échelles.
Grimpe, inspire, grimpe, souffle, grimpe, inspire, grimpe, souffle, grimpe, inspire...
-Aller Al. Tu y es presque. Me dit Dani derrière moi.
Facile quand on a pas le vertige, pensai-je amèrement. Mais ça il ne doit pas le savoir.

Je lève les yeux vers le haut encore une trentaine de barreaux.
Je soupir. N'importe qui peux grimpé 30 barreaux. Je continue.

N'importe qui peux monter 20 barreaux. Je me rapproche encore.

N'importe qui peux gravir 5 barreaux...3, 2, 1 je m'affale sur le toit de l'usine.
Dani s'extirpe lui aussi de l'échelle "maléfique" et me tend la main. Je la saisis
-Il est 57. On va bientôt savoir si on a eu raison de venir ici. Ou si on va euh...mourir ? Être capturer ?

-En courageant Dan, très encourageant. Rapelle-moi de dire à Alexandre quand tu repartiras chez les rebelles de ne jamais te confier la tâche de fair le discours pour motiver les troupes.

-Bonjour.
Je sursaute et regarde partout autour de moi.
-Qui êtes-vous ? Montrer-vous !
-À votre guise jeune demoiselle.
Bam !
Une silhouette noire se dresse à présent devant nous.
-Êtes-vous satisfaite ?
C'est un homme j'en suis sûr. Sa voix et le peu de son physique que j'arrive à distinguer le prouvent.
Je dirais 1m85, son âge ? Aucune idée ! Les cheveux noirs, mais je ne vois pas assez clairement ces yeux pour en définir la couleur.
-Vous êtes bien ceux qui cherche l'enfant ?
-Oui, c'est nous.
Dani me laisse parler, dommage j'aurais voulu qu'il le fasse.
-Bien, bien.
-Il est vivant ? Vous l'avez vu ? Comment va t-il ? Où est il ? Le retenez-vous prisonnier ? Montré-le moi !
-Taisez-vous fillette ! Sa voix sèche et un peux cassé claque.

Fillette; fillette je suis si petite que ça ? Pourquoi toujours "fillette", Alexandre, ce gars là, ce sera qui après ?

-Pour répondre à tes questions :
Oui, il est vivant, enfin, si on peit appeller ça vivre. Non, je ne l'ai pas vu personnellemt, oui je sais où il est et non je ne le retiens pas "prisonnier" du moins pas exactement. Quand à te le montrer...nous verrons bien.

Sa voix est maintenant lente et parèsseuse, elle m'irite.

-Vous n'avez pas répondu à ma première question ! Lançai-je avec insolence. Qui ... êtes ... vous ? J'articule lentement et très distinctement, espèrant avoir une voix intimidante. (Je crois que c'est raté)
-Mon nom ne te dirais riens, alors il est inutile de le révélé. Tu peux m'appeller...
-Capitaine ? Dani éclate de rire, je lui est raconté mes petites entrevues avec Rayan du temps où je lui obéissais.
-Non, j'allais dire "Lunaire", mais si tu préfère Capitaine, ça me va ! Cette fois, sa voix est moqueuse.

-Non, c'était juste une mauvaise blague.
Lunaire ? Étrange nom. Ok comment je peux récupérer mon frère ?
-Ton frère ? Intéressant.

Merde ! J'ai fais une grosse gaffe. Vu le regard que me jette Dani.
-Oui, c'est mon frère et j'aimerais beaucoup le récupérer, SVP.

-Que serais-tu prêt à donner en échange ?

-Que voulez-bous en échange ?
Je dois faire attention à ce que je dis, il pourrais me demander des trucs inimaginables.

-Futée, la gamine.
-Plus que ce que vous pensez, vieillard !
-Vieillard ! Que de paroles gentilles, pour ta gouverne, jeune fille je n'ai que 40 ans pas 90.

-Ah. Ouais, géniale ! Il a 40 ans !

Enfaîte j'men fiche total.
Il reprend :
-L'assassin a quelques chose que j'aimerais posséder, mais...
-Car il y a un "mais".
-Al ! Arrête de l'interrompre tu vois bien que ça l'énerve.
Oui je le vois et quoi ça aussi je m'en fiche. Quoi que c'est lui qui a Luc.
-Bon, d'accord. Je me tais.
-Donc, il ne laisse personne s'approcher assez près de lui pour qu'on puisse le lui enlever.

-Qu'est-ce que c'est ? Je l'avoue, il a piqué ma curiosité.

-Un petit disque en métal.
-Pourquoi vouloir ça ?
-Pour ça forme, ignorante. Maintenant ou tu accepte ou tu refuse.

Je me fiche pas mal de son cercle, mais s'il le veut c'est qu'il doit avoir beaucoup de valeur. Et si en le lui donnant je faisais la pire erreur de ma misérable vie ?
Les Ia l'arrêterait avant qu'il ne fassent quoi que ce soit...mais si justement il les détruisait ? Il pourrait devenir un tyran encore plus terrible.

Je regarde Dani. Aucun signe. Mon regard se fixe ensuite vers Lunaire.
...

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Le média en haut est évidemment "Énergia Factory".
L'usine en ruine ?
Lunaire... j'étais pas sûr du nom, c'est bien ?
Calyps'