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28 | LYVEN JINX

The parents. Ancestry. It's a fucking obsession here, really. Do you want to know what I think about it? That I may be the kid of a shapeshifter fairy and a dark wizard half pixie, it makes me neither hot nor cold. What is it supposed to bring?  A reason to live? A goal in a manichean school where everyone hates each other? Wow, what wonderful aspirations tell me. I'd rather be a bloody anomaly eh.

Certains sont destinés à la nuit dès la naissance. Quinze ans avant notre ère, on pouvait déjà en trouver la preuve vivante. Un homme, une femme, deux pouvoirs immenses, pas d'amour, c'était certain. Peut être un service à payer, pour une femme qui avait déjà deux personnes dont il fallait s'occuper. Chacun avait fait sa vie, assuré sa descendance, ils ignoraient juste qu'ils allaient céder à un élan bestial et créer une personne sans destinée, perdue entre deux contes bien différents. Les gamins d'antagonistes ne sont jamais bien souvent des adorés de leurs parents, le petit Lyven n'a clairement pas échappé à la règle. Abandonné aussi vite qu'il avait été fabriqué, c'était le sort qu'on lui avait réservé pour avoir eu la bonne idée d'être le fruit d'une histoire sacrément compliquée.

Lyven qu'on avait nommé quand on l'avait trouvé, parce que c'était plutôt facile de prendre quelques syllabes au hasard pour décider de la dénomination d'un bébé. Jinx on savait pas vraiment en quel honneur c'était, peut être pour donner un côté un peu sombre à quelqu'un qui aurait certainement dû s'appeller Dreamers-Gold ou l'inverse. Rêve doré, une belle ironie quand on avait grandi entouré de poupées aux yeux troués, avec pour seule autre compagnie celle d'un bien étrange personnel pour orphelins. Prisonnier, jeune Jamais mal-aimé de ses parents, qui avait atterri là où sa haine infinie envers eux pourrait se développer en paix, tout comme lui.

En grandissant, Lyven il avait appris à se méfier. Son âme de gamin s'était franchement ternie, parce qu'évidemment, qui voudrait montrer la naïveté d'un sale gosse qui avait attendu toute sa vie un geste pour ne jamais rien rapporter ? Au final, ça l'avait rendu narquois, limite nihiliste, effrayant, toujours à se foutre des autres comme si c'était un foutu mécanisme. Il avait essayé des tas de choses, quand il était enfermé, de toute façon, il y avait passé quoi, quinze ans, dans cet endroit étrange auquel on avait donné le nom d'orphelinat alors qu'en vrai, ils devaient être 3 à y résider ? Trois gamins qui ne se parlaient jamais, d'ailleurs, on aurait pu croire qu'ils étaient muets, mais ils aimaient juste jouer à s'ignorer, comme si c'était quelque chose qui les amusait, de voir lequel serait le premier à craquer.

Pendant presque quinze années, il avait vécu parmi eux, parce que y avait pas que deux autres gamins, il y avait aussi la vieille Clarisse, celle qui avait l'air d'être la directrice. Une immondice, cette femme, avec ses boucles factices et ses gros yeux globuleux qui pourraient encore facilement peupler les cauchemars de ses pensionnaires. Ça n'était pas la meilleure des enfances, c'était certain, mais il y avait certainement pire, et de toute façon, Lyven avait rapidement compris que le passé était inchangeable, et que c'était fait, fallait pas chercher. Lui, il s'était dit qu'il avait beau ne pas être un modèle de vertu, qu'est ce que ça changeait ? Lyven avait littéralement aucune idée de ce qu'il allait devenir, il s'en foutait ouvertement d'ailleurs, jeune adolescent qui préférait regarder les étoiles en maudissant la directrice de son orphelinat qui avait tendance à se prendre pour une mauvaise parodie de mère Gothel.

Lyven aurait largement été considéré bizzare, étrange, parce qu'il avait son propre monde, parce qu'il était imprévisible, mauvais joueur, qu'il avait souvent envie de tout détruire. On le pensait abîmé, peu de gens le connaissaient, mais ils habillaient déjà tous son histoire de tragédie au premier regard, comme si c'était la seule solution. Évidemment, il était solitaire, en plus d'avoir la tête de l'emploi, avec ses yeux mauves et ses cheveux corbeau, portrait de sa mère avec le sourire ironique de son père. Secret, limite mystérieux, voir flippant pour certains, forcément, une princesse n'a pas vraiment envie de croiser un jeune télépathe qui s'amuse de voir les gens se haïr sans autre raison qu'une logique illogique qu'on leur a demandé de respecter.

Lyven, il a le teint blême, tout oiseau de nuit qu'il est. Grand perdu qui voudrait détester tout le monde sans y arriver, parce qu'au fond, y a quand même un peu de sensibilité dans cette enveloppe charnelle de quinze ans déjà bien entamée dans la vie enfermée, où on a rien d'autre à foutre que frapper le mur pour s'exprimer. Besoin de rien, envie de rien, certains l'auraient pensé neurasthénique ou shooté aux antalgiques par instants, tant le brun avait l'air de ne se soucier de rien, tout bonnement. Moqueur, désinvolte, sarcastique, préférant se placer en observateur ayant les clés de l'esprit des autres. Lyven mentait bien, Lyven aurait pu être un génie du mal, un grand manipulateur, mais tout ce qu'il faisait, c'était rêver d'abolition d'un système dans lequel trahir était une abomination.

Lyven aurait largement été considéré bizzare, étrange, parce qu'il avait son propre monde, parce qu'il était imprévisible, mauvais joueur, qu'il avait souvent envie de tout détruire. On le pensait abîmé, peu de gens le connaissaient, mais ils habillaient déjà tous son histoire de tragédie au premier regard, comme si c'était la seule solution. Évidemment, il était solitaire, en plus d'avoir la tête de l'emploi, avec ses yeux mauves et ses cheveux corbeau, portrait de sa mère avec le sourire ironique de son père. Secret, limite mystérieux, voir flippant pour certains, forcément, une princesse n'a pas vraiment envie de croiser un jeune télépathe qui s'amuse de voir les gens se haïr sans autre raison qu'une logique illogique qu'on leur a demandé de respecter.

Lyven, il a le teint blême, tout oiseau de nuit qu'il est. Grand perdu qui voudrait détester tout le monde sans y arriver, parce qu'au fond, y a quand même un peu de sensibilité dans cette enveloppe charnelle de quinze ans déjà bien entamée dans la vie enfermée, où on a rien d'autre à foutre que frapper le mur pour s'exprimer. Besoin de rien, envie de rien, certains l'auraient pensé neurasthénique ou shooté aux antalgiques par instants, tant le brun avait l'air de ne se soucier de rien, tout bonnement. Moqueur, désinvolte, sarcastique, préférant se placer en observateur ayant les clés de l'esprit des autres. Lyven mentait bien, Lyven aurait pu être un génie du mal, un grand manipulateur, mais tout ce qu'il faisait, c'était rêver d'abolition d'un système dans lequel trahir était une abomination.

Têtu, intelligent, impulsif. Il avait du mal à ne pas exploser à la gueule des gens qui s'entetaient à devenir leurs parents. Lyven avait su beaucoup trop tard qui étaient les siens. Peut-être trop tard pour pouvoir comprendre quel rapport on pouvait avoir avec la succession. Il ne s'était jamais posé la question. Et même une fois qu'on lui avait dit, une fois que Rumpelstichen était allé l'informer, simplement pour faire chier Maléfique, certainement, Lyven avait simplement dit : '' Qu'est-ce que je suis sensé faire de cette information ? Vous n'avez jamais été un père. Elle n'a jamais été une mère. Vous êtes deux lointains géniteurs pas foutus d'assumer. Merci pour les pouvoirs quand même, par contre. J'dois avouer que c'est plutôt pas mal. ''

Lyven était loin d'être con, loin d'être un adorable garçon, juste un orphelin qui chopait sans le savoir certains défauts de ses géniteurs, un enfant erreur, sans but et sans destin, mais qui avait largement accepté quand on lui avait dit qu'il serait un Jamais. De toute façon, valait mieux détruire qu'être détruit, pas vrai ?

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« Dis moi qu'ils sont pas tous obsédés, Zeke. Dis moi que y a encore de l'espoir de trouver des gens sensés, fin autre que nous deux. J'sais pas moi, juste des gars qui ont un peu de bon sens, du moins assez pour pas penser qu'ils doivent absolument venger ou se différencier. Genre, la vie c'est pas binaire, toujours et jamais, ça fait pas un humain, la plus douce des princesses peut devenir une putain de pourrie, parce que personne sait ce qui va arriver dans sa vie. Alors faut qu'ils arrêtent de se vexer pour de la merde, surtout quand personne leur a rien fait. On va tous dans la même merde, on a tous grandi dans le même royaume, on va tous aller dans une histoire à la fin. Enfin, peut-être que je parle dans le vide, que j'dis ça pour rien, et qu'au final, j'finirais comme un genre de mauvais mélange entre Rumple et Maléfique, le truc bien étrange, ouais. Quoique ça m'irait presque bien. »

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