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Chapitre 1

C'était un vendredi, si je me rappelle bien. Le jour où tout a commencé. Un des jours les plus heureux de la semaine, après le week-end, et tous les autres jours de congé ( je ne suis pas vraiment paresseuse, mais c'est comme ça pour tout le monde, pas vrai? Ou presque. C'est comme tout).

C'était la fin de la journée et, complètement crevée, j'étais affalée dans le canapé, en train de zapper sur toutes les chaînes possibles et imaginables, après m'être débarrassée avec joie de mon sac de cours, de mes chaussures et de ma veste dans le hall d'entrée.

C'était en quelque sorte mon moment de détente après une journée, ou plutôt une semaine de lycée. J'étais enfin tranquille, seule chez moi. Mon frère était à la fac, et mes parents n'avaient sûrement pas terminé leur journée de travail, vu que je n'avais terminé la mienne qu'a 14 heures (et oui, des profs absents, pas cours le lendemain... j'avais de la chance). Ou bien ils étaient en réunion, ou quelque chose dans ce genre là. Je ne connaissais pas tout l'emploi du temps de la famille, après tout.

Je regardais donc notre énorme écran de télévision d'un œil, tout en avalant quelques céréale à l'occasion. Ma famille n'était pas vraiment riche, mais disons que mes parents avaient particulièrement investit dans cet écran, sans doute pour remplacer le petit téléviseur que nous avions auparavant. Car c'était plus pratique comme ça pour regarder des émissions débiles en famille à l'occasion, sans doutes. C'était d'ailleurs plus pratique pour regarder la télévision tout court. Quand je repense à cette minuscule télé dépareillée... elle faisait pitié.

L'écran diffusa alors un reportage sur les félins... Je continuai à zapper avec dégoût. Je détestais les félins par dessus tout, je ne supportais même pas l'idée d'en voir à la télé. D'ailleurs, j'en était allergique. Ce n'était même pas une allergie au poils, mais aux félins en particulier. Bien sûr. À part des chats, he n'avait pas l'occasion d'en voir souvent. Cette allergie était d'ailleurs peu commune, inconnue, même. Mais bon, je ne m'en souciais pas trop. J'étais juste totalement soûlée par les tests que me faisaient fréquemment subir les médecins, de temps en temps. Je me contentais juste de m'éloigner de ces créatures, de leurs images, leurs regards...

Je m'arrêtai alors sur une série du moment, que je suivais, je ne me rappelle plus exactement laquelle, tout en pianotant deux trois messages sur mon portable.
Je restai un moment ainsi, quand je sentis une vague présence, ce qui m'arrivait parfois quand j'étais seule chez moi, mais ça n'avait aucune importance. Le bruit de la porte d'entrée s'ouvrant puis se refermant parvint ensuite  à mes oreilles. J'en déduis que c'était l'un de mes parents.

Je m'apprêtai donc à lancer un basique "salut" quand soudain la télévision s'éteignit dans un claquement sec.

Exaspérée par cette blague de mauvais goût, je me retournai alors pour protester, dire que j'allais rater le moment le plus important de l'épisode, et que bon sang ça ne se faisait pas d'éteindre la télé de la sorte alors que quelqu'un est en train de regarder.

Je m'attendais sans doute à recevoir une remarque de l'un de mes parents, comme "Jessy, quand est-ce que tu te rendra compte que tu regardes trop la télévision" ou " bon, d'accord, je la rallume, je suis sûr que sans ça tu n'aurai même pas remarqué ma présence" et patati et patata...

Mais rien de tel ne se produisit. Au lieu de ces scènes tout à fais classique, je senti une main gantée sur ma bouche, étouffant au passage mon cri de surprise.

J'écarquillai alors les yeux autant que je le pouvais, je devais d'ailleurs ressembler à une dégénérée sortie tout droit de l'asile. Ou à un magicarpe. J'aimais particulièrement les magicarpes, ce pokemon totalement stupide qui ne sert à rien. Mais bon, ce n'est pas la question.

Cette main gantée m'empêchait donc de parler, et, après un petit moment à ne plus savoir quoi faire, je tentais de me débattre. Je sentis alors que mon agresseur me laissa le champs libre, er je me levai donc. Je pu le regarder l'individu en face. Habillé tout en noir, il était plutôt grand, entouré d'une cape, et portais un masque de fer. Je me mis à réfléchir à toute vitesse.Tout cela ne présageais rien de bon. C'était sans doute un cambrioleur. Mais quelle drôle façon de cambrioler!

L'homme, à travers son masque me fit signe de le suivre.

Je mis quelques temps avant de reprendre mes esprits, de me demander ce que pouvait bien faire cet inconnu chez moi, de voir si il était bien réel, vu comment j'étais fatiguée, de me demander comment diable avait-il fait pour rentrer et pour éteindre la télé sans télécommande (ce qui avait une importance moindre, je pense) avant de lui crier à la figure:
-«Va t'en, voleur! Si tu pense que tu vas pouvoir me faire sortir de ma propre maison, c'est peine perdue.

-Arrête de crier pour rien et suis-moi maintenant, tu vas alerter tout le voisinage, et le temps presse...

J'étais hallucinée.

-Et ben c'est bien ce que je veux faire, tient, non mais oh!
Je pense que j'étais effectivement très fatiguée, trop fatiguée pour pouvoir me rendre compte des expressions vieillottes que j'employais parfois. Mais ça m'arrivait souvent.

-Allez va t'en maintenant, ou j'appelle la po...

Je sentis soudain une force invisible me tenir la gorge, me bloquant totalement la respiration.

-Tu vas venir et faire ce que je te dis maintenant. Ne t'inquiète pas, aussi louche que ça puisse te paraître, je ne te veut aucun mal. Maintenant j'ai quelque chose à te montrer. Si tu permet...»

Effectivement, c'était louche.
Je voulais me débattre. J'ai fais tout ce que j'ai pu. Je voulais que ce cauchemar cesse, je voulais être libre.

Mais je fus bien contrainte de le suivre, encore à cause de cette maudite force invisible, et de sortir de chez moi, bien contre mon gré... J'eus juste le temps de jeter un petit coup d'œil en arrière vers cet endroit que je ne reverrai plus jamais... Mais ça, je ne le savais pas encore...

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