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Chapitre 28

Je m'approchai prudemment de Kim qui était allongée sur le sol, immobilisée par le filet. Mon père et le Professeur s'étaient agenouillés près de sa tête.

- Ouvrez-lui la gueule, ordonna-t-il.

Je pinçais les lèvres, agacé. Je n'aimais pas vraiment que ce vieux dégénéré me donne des ordres. A contrecœur, j'approchai mes mains de sa gueule légèrement entrouverte. Soudain ses babines se retroussèrent de plus belle et grogna. Je sursautai et retirai vivement ses mains. Je croisai alors son regard doré. Elle n'avait plus rien avoir avec la fille que je connaissais.

Je regardais mon père. Nous ne pouvions pas courir le risque de perdre nos doigts, c'était trop dangereux. Comment peut-on faire ? je réfléchis paniqué.

- J'ai une idée ! m'écriais-je soudainement en cherchant une grosse branche du regard.

Quand je l'eu trouvée, je me dépêchais de l'apporter. Mon père tira alors sur les babines de la louve. Celle-ci grogna méchamment mais je ne me laissai pas déconcentrer. Je pus alors glisser la branche dans sa gueule. Je l'avais mise de façon qu'il y aie un espace suffisant pour que l'antidote puisse couler dans sa gueule.

- Bien, fit le Professeur en approchant la gourde de sa gueule.

Les battements de mon cœur s'accélérèrent. Le liquide jaunâtre coula le long de sa gueule. Une partie s'écoula sur le sol mais la majorité était entrée. Avale, priais-je en silence. Soudain je la vis déglutir. Je retins mon souffle. Pourvu que ça marche. Il faut que ça marche. La louve tressaillit brusquement. Je m'assis à côté de sa tête et planta son regard dans le mien. Ses grands yeux me dévisageaient.

- Pourquoi est-ce que ça ne marche pas ?! crachais-je au professeur en hurlant.

Ce dernier leva les bras en signe de reddition. Mon poing était levé dans sa direction mais je ne ressentais plus aucune envie de me défouler sur lui. J'étais juste anéanti. Ca n'a pas marché, putain. Je sentis des larmes couler le long de mes joues. Le professeur semblait étrangement pensif.

- Et bien ce n'est pas tout à fait le même antidote que je lui ai administré, répondit-il enfin en passant un regard sur Kim.

- Quoi ?! Comment ça ? Qu'est-ce que vous lui avez fait ?! hurlais-je hors de moi en entendant ces mots.

Je sentis brusquement une main paternelle sur mon épaule.

- Calme-toi Alex, (puis à l'intention du professeur), on veut bien une explication, Alain.

Ce dernier tiqua légèrement mais il finit par nous répondre.

- C'était un test, (il haussa les épaules), cet antidote n'était pas censé détruire le côté animal du spécimen mais de l'enfouir, de l'endormir. En clair, si ça marche, l'humain et l'animal pourraient entrer en symbiose. Et j'aurai enfin réussi ! clama-t-il, les yeux brillants.

Je sentis un goût de bile monter dans ma gorge. Ce fameux équilibre... Je hoquetais. Je le savais. Je serrai les poings de toutes mes forces sur mes genoux. Je savais qu'il tramait quelque chose. Les larmes roulèrent de plus belle. Il est allé jusqu'au bout de sa folie. Je serrai la mâchoire. Derrière moi j'entendis mon père, qui venait de mettre un poing dans la figure du professeur. Il l'a bien mérité, songeais-je effondré. Les larmes s'échappaient de mes yeux et semblaient ne pas vouloir s'arrêter. C'est tellement injuste...

Soudain une main délicate se posa sur ma joue. Je me pétrifiai sur place.

- Tu pleures ?

Quoi ?

Je tournai lentement ma tête. La louve avait disparue laissant place à une merveilleuse jeune femme. Kim... C'était trop beau pour être vrai. Et pourtant... J'attrapai sa main qui était restée collée contre ma joue. Elle paraissait si réelle...

- Kim, murmurais-je sans trop y croire. Tu es là...

J'enlaçai ses doigts dans les miens.

- Bien sûr que je suis là, me répondit-elle en riant doucement.

Son rire cristallin me fit chaud au cœur. Je croisai ses yeux bleus. Je poussai un soupir soulagé. C'était bien elle. Tout à coup, je les vis s'humidifier. Et d'une rapidité surprenante, elle m'enlaça dans ses bras. Surpris, je ne sus comment réagir.

- Je ne pensais jamais te revoir, Alex.

Je la serrais plus fort contre moi. Plus jamais je ne voulais la perdre. J'enfouis ma tête dans ses cheveux. Son odeur me fit un bien fou. C'était vraiment elle.

- Tu... Tu m'as manqué tu sais.

Je passai une main dans ses cheveux. Kim releva alors la tête vers moi. Nos visages se touchaient presque. Elle est si belle...

- Toi aussi tu m'as manquée, murmurais-je. Je ne veux plus jamais te perdre.

Je serrai ses doigts entremêlés au miens et plongeais mes yeux dans les siens. Je fus tout à coup d'un doute. Va-t-elle encore me repousser ? Elle ne me laissa pas le temps de tergiverser davantage et déposa ses lèvres sur les miennes. D'abord surpris par son geste, je restais interdit une demi-seconde avant de répondre à son baiser. Ses lèvres étaient douces, humidifiées par ses larmes.

Soudain je la vis froncer les sourcils et elle se détacha de moi. Je pris soudainement peur. Ais-je mal compris ce qu'elle ressentait pour moi ? Elle a fait pourtant le premier pas, je...

- Pourquoi suis-je redevenue humaine ? Il restait un antidote ?

Je secouai la tête aussitôt, soulagé de comprendre le sujet qui inquiétait tant ses beaux yeux bleus. Je jetai un coup d'œil au professeur qui gisait sur le sol. Mon père, qui n'aimait pas vraiment la violence, n'avait pas pu s'en empêcher. Ce dernier me jeta un petit coup d'œil triomphant. J'aidai alors Kim à se relever et je lui expliquai. Je lui dis tout sans omettre le moindre détail. Quand j'arrivai à l'explication de l'antidote différent des autres, je fus étonné de la voir acquiescer sans réagir. Comme si elle savait déjà.

- Voilà, tu sais tout, je conclus avec un petit sourire.

Elle me regarda d'un drôle d'air puis elle me sourit en retour. Elle attrapa timidement ma main. Nos doigts s'enlacèrent.

- Il est temps de rentrer maintenant, déclara mon père en prenant le corps du professeur.

Oui, on allait enfin pouvoir rentrer. C'était enfin fini. J'avais du mal à croire que nous allions quitter cette fichue île. Si on n'était pas tombé à l'eau, peut-être que le vieux fou continuerait à faire ses expériences et Kim serait... Je n'osais même pas y penser. Je serrai sa main un peu plus fort dans la mienne et sourit, heureux de l'avoir à mes côtés.

- Pourquoi souris-tu ? me demanda-t-elle avec curiosité.

Le regard au loin, je lui répondis en souriant de plus belle :

- On a réussi Kim. On va rentrer à la maison. Et... Tu es là.

Je la sentis sourire à son tour. Et c'est sans un mot que nous rejoignîmes le petit bateau de sauvetage. Trois jours... Trois jours et pas un de plus... Mon cœur était gonflé de joie. Le bonheur avait balayé ces trois jours d'enfer en un claquement de doigts. Je n'avais jamais été aussi heureux depuis longtemps. Maman, Mathieu, Emy... Nous rentrons.

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