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Sosie

Sébastien était resté sans voix en comprenant qu'Alec était devant lui. N'était-ce pas supposé être Alexander qui revienne dans ce monde? Et puis d'ailleurs, que faisait-il chez Maryse? Réalisant qu'il était resté dans l'encadrement de la porte et que Raj, assis dans la voiture, ne ratait rien de la scène, il demanda à entrer.

— Qu'est-ce que tu fais ici, demanda sérieusement Alec qui refermait derrière lui.

— Je viens chercher ma Maryse. Je ne suis revenu que dans ce but.

— Maryse Lightwood?

— Non! Maryse Trueblood. Pourquoi crois-tu que je voudrais une Lightwood?

— Parce que je suis dans le corps d'Alexander Lightwood, et que son père, si j'ai bien analysé les photos aux murs, est couché dans l'une des chambres de cette maison.

— Tu veux dire que ma Maryse est la mère des héritiers Lightwood?

— C'est ce que j'imagine, en effet. La coïncidence est trop importante pour que ce ne soit que ça. Tu veux quelque chose à boire? Moi, je me sers un verre.

— Ce n'est pas de refus. J'imaginais des retrouvailles avec l'amour de ma vie, pas avec l'amour de mon meilleur ami. Dis-moi donc comment tu as atterri ici, demanda Sébastien en s'asseyant sur le canapé.

Alec fouilla dans le pantalon hyper classe qu'il portait et en ressortit le médaillon de Magnus, tout en présentant son propre collier.

— Magnus a laissé son médaillon à Alexander pour qu'il puisse ramener son père, s'il le désire. Deux médaillons ont carrément envoyés deux personnes ici, Alexander et moi.

— La vache! Magnus va vouloir revenir te chercher.

— J'aime mieux me concentrer sur le moyen de revenir chez-nous. Tu as trouvé le miroir et le livre?

— Je sais qui détient le miroir et probablement le livre. Ce qui manque, ce sont des médaillons. Tu me donnerais celui de Magnus pour que je puisse l'utiliser pour Maryse?

— NON! Alexander a reçu ce médaillon. C'est à lui de choisir et, pour le moment, il est indisponible. Je crois qu'il a compris que je suis venu avec lui et ça l'a boulversé.

— Allez, mon ami. Tu auras toujours le tien. Il ne saura jamais que tu me l'as remis.

— Alexander fait partie de moi depuis plusieurs jours. Tu crois réellement qu'il ne comprendrait pas? Tu es plus intelligent que ça, Sébastien. Tu as vécu avec ton hôte pendant quelques mois. Ne me dis pas que tu ne connaissais pas tous ses petits secrets après tout ce temps.

— Ce n'était qu'une pauvre loque sans envergure. Il n'avait rien du tout à cacher. Par contre, répondit-il songeur, je pourrais savoir l'emplacement du livre et du miroir. Tu es génial Bane!

Sébastien s'était relevé, mais un hurlement de femme les firent tous deux se retourner vers l'entrée. Les cris venaient de l'extérieur. Ils entendirent un bruit de détonation alors qu'ils s'apprêtaient à sortir. Alec ouvrit la porte et se retrouva nez à nez avec Raj qui fixait le sol. Suivant son regard, il vit une vieille femme, étendue par terre, qui se tenait l'estomac. Sortant finalement de sa torpeur, Raj se précipita vers le véhicule et partit en trombe, laissant les deux hommes se débrouiller avec le problème qu'il avait créé, en tirant sur la femme, sans explication.

Les deux hommes s'agenouillèrent immédiatement pour aider la femme qui respirait avec difficulté. Alec ne savait pas quoi faire et, par instinct, c'est Alexander qui se présenta.

— Maman! Qu'est-ce qui s'est passé?

— Maryse! Je t'en prie, ne m'abandonne pas ma chérie. Je suis revenue te chercher. S'il te plaît, ne m'abandonne pas maintenant.

La femme riva son visage à celui de Sébastien et le reconnut aussitôt. Ses yeux s'emplirent de larmes alors qu'elle leva sa main jusqu'au visage de Sébastien. Elle était incapable de parler, mais il était clair qu'elle était heureuse de le voir. Alexander resta sans voix devant cette expression aussi incongrue venant de sa mère. Cela faisait maintenant dix ans qu'elle n'avait plus aucun sentiment. La voir dans cet état était presque inimaginable. C'est alors qu'il se rappela d'appeler les secours. Pendant qu'il communiquait avec les urgences, il alla chercher un coussin pour lui soulever la tête tandis que Sébastien lui prodiguait les soins et l'amour qu'elle avait tant besoin.

Au bout de quelques minutes, l'ambulance se présenta enfin. Alexander allait s'indigner du temps beaucoup trop long, quand il reconnut la jeune femme qui avait sauvé son père. Comment s'appelait-elle déjà? Rien à faire, cela ne lui revenait pas.

— Bonjour, mon nom est Camille, se présenta-t-elle en s'agenouillant avec les hommes.

Oui, c'était bien ça, Camille. Elle avait toujours cette grâce qui semblait flotter autour d'elle et son visage, encadré de beaux cheveux noirs, était aussi joli que dans son souvenir. Son co-équipier, Luke, prit en note les informations de base, avant de l'embarquer sur la civière.

Cette fois-ci, il semblait que les blessures de Maryse étaient moins graves que celle de Robert et ont les autorisa à prendre place dans le véhicule. Sébastien ne cessait de tenir la main de Maryse alors qu'Alexander les observaient. Ils étaient peut-être vieux, mais leur amour se ressentait à des kilomètres. Jamais il n'avait vu sa mère observer Robert de cette manière. Elle retrouvait enfin son seul véritable amour.

Alexander réalisa ensuite pour qu'elle raison elle ne désirait aucun miroir dans sa demeure. Cela devait trop lui rappeler Sébastien, qui avait disparu. Et l'homme gay dont elle avait parlé à Jace, c'était certainement Magnus qui avait été trahi par Sébastien, alors qu'il l'avait, croyait-elle, abandonnée. Elle n'avait jamais pu accepter qu'il la laisse seule ici et, quand Robert avait commencé à porter une attention importante à l'éternité, elle l'avait laissé tomber à son tour pour ne pas souffrir, encore une fois. Sa mère savait tout depuis le début.

Le trajet s'effectua très rapidement. Sébastien s'écroula tout près d'Alexander en comprenant qu'ils n'auraient pas de nouvelles avant quelques temps. Les médecins s'étaient empressés de disparaître derrière les portes battantes avec Maryse, les laissant chacun dans leurs pensées. Alexander se rappela enfin que Robert était toujours seul à l'appartement. Qui pouvait-il appeler? Mais oui, Jace devait être revenu, lui aussi. Sans attendre, il l'appela pour qu'il aille s'occuper de leur père. Son frère prit une éternité à répondre, mais il entendit enfin sa voix, à l'autre bout.

— Jace! Tu vas bien?

— Ah! Salut Alexander! Oui, on peut dire ça. Je ne suis pas très bien, mais ce n'est pas un effet secondaire, répondit-il de sa voix morne.

— Est-ce que tu es assez en forme pour aider papa? Il est seul, chez maman, et je ne sais pas s'il va bien.

— Chez maman! Tu crois que j'ai le goût de voir maman? Et puis d'abord, pourquoi il est chez-elle?

— J'imagine que l'hôpital l'a appelé en voyant que nous ne revenions pas.

— Oui, tu as sûrement raison. Je vais le rejoindre, mais si maman est là, je repars.

— Ne t'inquiète pas pour ça. Elle est ici, avec moi et Sébastien. Quelqu'un l'a agressée avec un pistolet.

— Elle ne mérite que ça, cette timbrée.

— Jace, je crois que maman avait une raison d'agir comme ça. Je n'essaie pas de la défendre, mais j'ai enfin compris un tas de trucs. Elle savait pour l'autre monde.

— Tu rigoles? Si c'était le cas, elle aurait aidé papa au lieu de le quitter.

— C'est la Maryse de Sébastien. Elle croyait qu'il l'avait abandonné pour l'autre monde.

— On en reparle, OK? Je dois prendre le volant. À plus tard frangin.

Au moment où Alexander rangeait son téléphone, il vit, au loin, que la demoiselle Camille, qui s'était occupée de sa mère dans l'ambulance, semblait avoir fini son quart de travail et se dirigeait rapidement vers la sortie. Comme s'il était mû par une attraction invisible, il courut derrière la jeune femme pour la rattraper. Il ne savait pas du tout pourquoi, mais il sentait qu'il devait le faire.

— Camille?

La jeune femme ne se retourna même pas, l'ignorant complètement.

Il répéta son nom deux autres fois avant de l'attraper par le bras pour l'arrêter. Évidemment, elle se retourna avec confusion, se demandant qui pouvait bien la retenir ainsi. Quand elle comprit enfin qui était devant-elle, son expression devint surprise et ensuite très très joyeuse.

— Alexander!

— Oui, répondit-il sans comprendre pourquoi elle semblait aussi enjouée.

— Comment as-tu fait pour me retrouver aussi vite?

— Hem, tu as passé devant moi.

Cette femme avait vraiment quelque chose de pas très net. Elle lui parlait comme s'ils se connaissaient, mais ils ne s'étaient pas adressés la parole pendant tout le trajet vers l'hôpital. Il en avait conclu qu'il ne l'intéressait pas. Et comme si ce n'était pas assez, elle lui sauta dans les bras.

— Whoa! Que me vaut cette démonstration aussi spontanée. On se connaît à peine.

— Alexander...

— Oui?

— C'est... Magnus!

— Très drôle! Vous m'avez reconnu quand vous êtes venue sauver mon père à la librairie. C'est vrai que Magnus était avec moi. Vous êtes marrante au fond. J'ai bien failli vous croire, s'esclaffa-t-il.

— Non, Alexander, c'est vraiment moi, Magnus.

— Mais... c'est impossible.

— Je savais qu'on pouvait se retrouver dans un corps de femme, mais je ne m'attendais pas à te retrouver si vite, sunshine.

SUNSHINE! Elle l'avait appelé sunshine, comme Magnus. Qu'est-ce que c'était encore que tout ça? L'asiatique lui avait affirmé qu'il ne reviendrait jamais ici. Et pourtant, s'il avait bien compris, il était maintenant devant lui, dans le corps d'une femme bien roulée.

— Magnus, tu es complètement fou? Pourquoi tu es revenu ici?

Sans le vouloir, c'est Alec qui prit le relais et l'embrassa passionnément. Magnus fut soulevé dans ses bras et il le fit tourner en riant.

— Chéri, j'aurais préféré que tu ne refasses pas ce voyage, mais puisque tu es là, j'en suis bien heureux. Tu veux voir Sébastien? Il est avec moi, pour attendre Maryse.

— Vous avez déjà retrouvé Maryse?

Magnus se pencha pour voir derrière Alec et ne vit qu'un vieil homme qui semblait sur le point de mourir de chagrin. Il plissa des yeux et reconnu enfin son ami. Sans dire un mot, il se dirigea vers Sébastien et s'agenouilla devant lui.

— Sébastien, tu as atterri dans le même corps. J'ai bien failli ne pas te reconnaître, avec tes cheveux blancs. La dernière fois que je t'ai vu dans ce corps, tu avais les cheveux encore plus roux que Clary. Pourquoi, moi, je me retrouve avec celui d'un autre?

— Je peux savoir qui vous êtes, demanda Sébastien plutôt incertain.

Cette femme voulait-elle aussi s'approprier les médaillons en échange de ses dettes qu'il semblait avoir contractées? Faisait-elle partie de la bande de gars dont il pensait s'être débarrassé?

— Sébastien, c'est Magnus.

Comprenant enfin toute l'histoire, le frère de Clary se remémora les quelques mots qu'il avait entendu, un peu plus tôt dans la journée.

« Le vieux chinois était bon pour l'asile. Si tu ne veux pas finir six pieds sous terre comme ce sénile, tu devrais te bouger un peu. »

— Magnus, j'ai bien peur que ton premier hôte soit décédé. J'ai comme l'impression qu'il a été assassiné par les « amis » de Jonathan. Ils ont déjà le livre et le miroir. Ils veulent maintenant les pendentifs et ils ont l'air déterminés.

— Je vois. Et pourquoi vous êtes tous à l'hôpital?

— Maryse a été blessée par un des gars dont je t'ai parlé. Il s'est enfuit tout juste après.

Camille se redressa rapidement, regardant partout de son air ahuri.

— Monsieur... Verlac! Je suis désolée, je dois partir. J'espère que madame Trublood va se rétablir rapidement.

Elle se retourna en direction de la porte et fut arrêtée par Alec qui ne laisserait pas partir son mari aussi facilement, même s'il était dans le corps d'une femme. Camille releva la tête et passa sa main sur ses lèvres, ayant probablement un souvenir vague d'avoir embrassé un autre homme que son mari.

— Veuillez m'excuser monsieur Lightwood. Je ne comprends pas ce qui m'a pris tout a l'heure. Veuillez oublier tout cela, s'il vous plaît. Il était un homme doux et généreux. C'est juste...

— Oui, vous êtes chamboulée, répondit Alec. Nous le sommes tous en ce moment.

NON! VOUS NE COMPRENEZ PAS!

Elle avait hurlé en se recroquevillant sur elle même, pleurant à chaudes larmes. Instinctivement, elle s'était adossée à la rangée de chaises, calant son visage ravagé par la tristesse au creux de ses mains tremblantes. Alec s'agenouilla tout près d'elle et lui frotta l'épaule.

— Camille, venez! Je vous raccompagne. Vous n'êtes pas en état de vous déplacer en toute sécurité.

— Vous êtes son sosie. Il vous ressemblait tellement, reprit-elle en relevant ses yeux meurtris. J'ai essayé de ne pas vous regarder la dernière fois. C'est pour ça que je ne vous ai pas laissé entrer dans l'ambulance. Ça n'aurait pas été bon pour votre père. Il avait besoin que je sois là à cent pour cent.

— Ne vous en faites pas pour ça. Il est maintenant à la maison. Mais, qui est cet homme dont je suis le sosie, demanda Alec.

En lui posant cette question, il s'était relevé, laissant le médaillon s'échapper de sa chemise. Il tendit la main vers Camille et celle-ci était restée pétrifiée devant le fameux bijoux. Elle tendit la main à son tour pour toucher l'objet, ce qui fit reculer le libraire. Comprenant sa maladresse, elle fouilla elle-même dans son propre chemisier et sortit un autre médaillon.
Les deux hommes présents restèrent muets de surprise.

— Il appartenait à mon mari, Maxwell, celui dont vous êtes le sosie.

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