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Retour

Magnus tomba à genoux sous l'effet dévastateur qui l'envahit en réalisant que Alec s'était volatilisé et que ce n'était pas tout simplement Alexander qui était parti. Son mari avait disparu devant ses yeux, le laissant seul ici. Cela n'était pas sensé se produire. Mais que s'était-il donc passé?

— Magnus, tu m'entends, demanda Joch.

— Hmm, répondit-il en relevant la tête.

— Tu étais comme en transe. Je n'étais plus certain si tu reviendrais parmi nous. Cela fait près de trente minutes que j'essaie de te faire réagir.

— Désolé, blondie! Tu as vu comme moi ce qui vient de se passer. Qu'est-ce qui a bien pu débloquer avec ce miroir?

— Tout est normal, Magnus! Tu as donné ton pendentif à Alec. Il en avait donc deux en sa possession. C'est pour ça qu'ils sont partis tous les deux.

— Non, non, non, non, non. Je ne peux pas perdre Alec, s'exclama nerveusement l'asiatique en prenant le bras de Joch pour se relever rapidement. Je dois le retrouver coûte que coûte.

— Et que crois-tu que ma grand-mère va en penser?

— Elle ne m'empêchera pas de retrouver Alec. Je dois trouver un autre pendentif.

— Il n'en reste qu'un seul de disponible et c'est celui de Valentin. Jamais, il ne te laissera l'apporter.

— Non, il reste ceux d'Izzy et de Simon. Ils ne veulent pas retourner dans leur monde alors ça ne les dérangera pas qu'on les emprunte.

— On peut toujours essayer.

Les deux hommes ne prirent pas le temps de regarder l'heure et coururent jusque chez Izzy. Il faisait sombre dans la demeure, mais l'urgence était là. C'est donc sans plus attendre que Magnus frappa bruyamment pour les réveiller. Étonnamment, la lumière se fit presque instantanément. Cela fut beaucoup plus long pour qu'on vienne leurs répondre et c'est une Isabelle échevelée et transpirante qui répondit.

— Magnus? Jace?

— Je vois que nous tombons à un mauvais moment, osa Magnus.

— Non! Non, bien sûr que non, répondit Izzy avec le rose aux joues. Entrez!

— Qui est-ce, demanda Simon au loin.

— Ce sont Jace et Magnus. Tu peux nous rejoindre chéri. Je crois qu'on ne peut pas leurs cacher ce que nous faisions, rigola-t-elle.

— En fait, nous aurions besoin de vos pendentifs. Jace et Alexander sont repartis dans le portail et Alec a été aspiré avec Alexander car je lui avais laissé mon pendentif pour, peut-être, ramener Robert. Malheureusement, je n'avais pas pensé que deux clefs, entre ses mains, auraient cet effet.

— Jace est reparti, s'écria Simon. Oh Isabelle, je suis un monstre, se mit à pleurnicher Lewis. Il n'a pas compris ce qui l'attendait en fusionnant. C'est horrible.

— De ce que j'en sais, rouspéta Joch, tu n'as jamais été un icône de vertu. Tu devais t'y attendre un peu, non?

— Eh bien! Isabelle et moi étions déjà bien fusionnés dès le lendemain, alors je suis désolé de ne pas avoir compris que certaines personnes pouvaient prendre plus de temps.

— Il n'a pas eu le courage d'essayer vraiment. Il repoussait toujours ce qui pouvait lui faire ressentir une émotion différente de ce qu'il connaissait déjà.

— Alors, coupa Magnus, est-ce que vous allez nous remettre vos clefs ou pas?

L'asiatique ne tenait pas en place. Dieu seul savait où leurs corps s'étaient finalement retrouvés. Il ne fallait pas oublier qu'ils étaient tous venus dans ce monde parce que des gens mal intentionnés tentaient d'entrer dans l'appartement que Magnus avait habité pendant les trente-cinq dernières années. L'endroit était déjà bien délabré à l'époque, mais c'était tout ce qu'il avait pu se permettre après l'achat du miroir. Maintenant, il aurait put mettre sa main au feu que les malfrats étaient repartis avec son précieux trésor. Il espérait seulement que tout ce beau monde avait laissé le vieillard et le chat tranquilles et que son mari et Alexander soient en sécurité.

*******

Alexander se retrouva assis, au chevet de son père, dans la maison de sa... mère. Depuis quand Robert avait accès à cet endroit? Après avoir eu trois enfants avec lui, elle l'avait rejeté dès l'instant où il s'était intéressé à l'immortalité. Elle disait que cela n'était qu'une autre façon de tenter de fuir la réalité.

— Cela ne peut amener qu'amertume et désillusion.

Elle l'avait quitté quand il avait commencé à dormir sur le canapé du bureau au lieu de revenir dormir à ses côtés.

— Je préfère être celle qui te quittera à celle qui sera brisée par l'abandon, avait-elle déclaré en traversant la porte pour ne jamais revenir.

Alexander n'avait jamais compris comment elle avait pu le prendre aussi mal. Ce n'était pas comme si Robert l'avait trompé, mais elle semblait trouver que son passe-temps était plus criminel encore. Enfin! N'avait-elle pas toujours été un peu bizarre? Elle refusait d'utiliser les miroirs qui se trouvaient dans la maison familiale et dès qu'elle eut son propre appartement, plus aucun ornement de la sorte n'y avait été permis.

— Si vous n'acceptez pas mes conditions, vous n'avez qu'à vivre avec votre père, s'était-elle justifiée auprès de ses enfants. Vous ne serez pas les premiers à m'abandonner.

Isabelle avait tenté de lui faire voir un psychologue, mais elle avait catégoriquement refusé, prétextant qu'elle avait de bonnes raisons d'agir ainsi et qu'elle ne changerait pas d'idée. L'année d'ensuite, Jace avait avoué son homosexualité et il le regretta amèrement.

— J'ai connu un homme gay autrefois. Je n'ai pas supporté sa pitié. Si tu choisi son camp, tu n'as plus rien à faire avec moi. Je ne veux rien qui me rappelle cette époque.

Jace l'avait suppliée de le comprendre, mais quand Maryse décidait, c'était définitif et sans retour.

— L'homme gay dont je te parle, il a été trahi par un homme roux, avait-elle justifié, et si tu choisis son chemin, tu seras trahi à ton tour.

Jace avait tout tenté pour ne pas être trahi. C'était LA raison qui l'avait tant obligé à pardonner aussi souvent à Lewis. Il ne voulait pas que sa mère ait raison. Il préférait savoir les infidélités de la bouche même de son amant que de l'apprendre d'une autre personne et de se sentir trahi. Ainsi, cela le faisait souffrir atrocement, mais sa mère ne pourrait jamais dire qu'il avait été trahi, car il savait absolument tout de ses infidélités.

Bref, Alexander trouvait cela extrêmement étrange de se retrouver assis au côté de son père, dans la maison de sa mère. Robert dormait-il ou bien il était toujours dans le coma? Il prit la main de son paternel et espéra retrouver un peu de joie.

Rien

Robert ne bougea pas d'un centimètre et Alexander se mit à regarder au loin, vers la fenêtre. Il faisait nuit, tout comme dans l'autre monde.

L'autre monde

Ce monde où vivait Magnus et maintenant sa sœur. Pourquoi était-ce si dure de penser à Magnus? Il aurait cru qu'en revenant, tous ses sentiments se seraient envolés. Il était clair que non. Pire que ça, il sentit son cœur se serrer, puis, il eut une peur bleue. Mais, pourquoi, non de Dieu, avait-il si peur? Il se retourna pour voir s'il n'y avait pas quelqu'un dans la pièce puisqu'il ressentait une présence, mais personne ne s'y trouvait. Pourtant, il sentait tout son corps se raidir d'appréhension. Il passa une main dans ses cheveux afin de se remettre les idées en place, mais au lieu de l'apaiser, un puissant mal de tête le força à lâcher subitement la main de Robert pour se tenir les tempes.

NON! Ça ne pouvait pas être ce qu'il pensait? Avait-il traversé le miroir avec Alec? Un autre tiraillement le fit s'exclamer. C'était exactement les mêmes symptômes, et de ce qu'il en savait, il n'était décidément pas seul dans ce corps.

*******

Sébastien se retrouva immédiatement le corps lourd et le cœur fatigué. Ce n'était pas la première fois qu'il voyageait, mais franchement, il n'appréciait pas encore le corps dans lequel il venait d'atterrir. Il regarda ses mains et les trouva toutes ridées. C'était bien sa veine. Cela voulait dire qu'il n'avait pas des années devant lui pour retrouver Maryse. Avait-elle réussi à faire sa vie avec quelqu'un d'autre? Elle était peut-être décédée au cours des quarante dernières années. Cela le fit paniquer d'avantage et il se releva subitement, réveillant un homme dans la cinquantaine qui somnolait sur une chaise droite tout près de lui.

— Jonathan? Que se passe-t-il, demanda l'homme en pointant un flingue vers la porte, devant eux.

— Désolé, je crois que j'ai fait un cauchemar. Je vais à la salle de bain pour me passer un peu d'eau sur le visage.

Sébastien se précipita vers ce qu'il espérait être la salle de bain. Son compagnon, avait un pistolet et, en plus, il l'avait appelé Jonathan. Était-ce possible de retomber dans le même corps que la première fois? Personne n'avait jamais tenté un second voyage. Peut-être était-ce évident de revenir avec le même corps, mais puisque c'était une première, il fallait vérifier sa théorie.

Il verrouilla derrière lui et s'adossa à la porte. Ses mains tremblaient légèrement alors qu'il cachait son médaillon dans son chemisier. Soupirant longuement, il se redressa enfin et se dirigea jusqu'au miroir. N'osant pas se regarder immédiatement, il fit couler l'eau et s'aspergea le visage qui semblait aussi ridé que ses mains. Soupirant une seconde fois, il finit par jeter un coup d'œil à son reflet. Satané miroir! Il lui renvoyait l'image, plus vieille de quarante ans, de son ancien corps d'emprunt.

L'homme, dans l'autre pièce, l'avait appelé Jonathan, comme son hôte, Jonathan Verlac. Il aurait préféré avoir un autre corps au moment de revoir Maryse. Au moins, elle aurait eu la décence de l'écouter avant de comprendre qui il était vraiment. Malheureusement il devrait faire avec.

Alors qu'il allait sortir de la salle de bain, il entendit la porte d'entrée s'ouvrir et plusieurs hommes qui discutaient bruyamment. Il n'avait pas le choix d'aller à leur rencontre et, ce sont des hommes exaspérés qui l'apostrophèrent, dès sa sortie.

— Monsieur Verlac? Avez-vous du nouveau pour les clefs?

— Verlac! Tu perds ton temps, ici, alors que nous cherchons comme des damnés. Je commence à croire que tu nous as menti.

— OUI! On en a rien à foutre d'un miroir; ce qu'on veut, c'est la vie éternelle.

— Le vieux chinois était bon pour l'asile. Si tu ne veux pas finir six pieds sous terre, comme ce sénile, tu devrais te bouger un peu.

— Du calme! On trouvera, mes amis. Soyez patients.

Des exclamations de fureurs fusèrent de toutes parts alors que Jonathan tentait de trouver une raison pour sortir de ce minuscule appartement où six autres hommes remplissaient le peu d'espace qu'il contenait. À la manière dont les autres le traitaient, il ne semblait pas être en si bon terme avec eux.

— Si tu ne trouves pas les clefs, je te jure que je vend ton miroir pour rembourser tes dettes, hurla un des hommes en levant le poing vers Jonathan.

— Ne faites surtout pas ça! Il est essentiel.

— Alors, trouve-les, avant que je ne perde patience!

— J'y retourne immédiatement, répondit aussitôt Sébastien en portant ses mains devant lui pour les calmer.

— Raj, tu ne le quittes pas des yeux. Verlac ne m'inspire pas confiance.

— Oui, c'est bien mon intention, confirma l'homme qui était près de lui à son réveil.

Sébastien quitta l'appartement, suivi par Raj qui camoufla son arme dans son dos en le coinçant dans sa ceinture. Son hôte avait un téléphone intelligent sur lui et chercha l'adresse de Maryse. Cela ne lui prit pas très longtemps à la retrouver et il se dirigea immédiatement chez-elle, espérant d'être accueilli plus chaleureusement qu'avec ces hommes de main. En tout cas, il pouvait maintenant dire que le Jonathan d'autrefois s'était largement émancipé. Du jeune homme de bureau droit et endormant, il était à présent mêlé à des êtres qui ne ressemblaient pas à des enfants de chœur.

Raj l'avait mené jusqu'à Maryse, mais maintenant qu'il y était, son cœur s'emballait dangereusement. Il mit sa main sur sa poitrine pour essayer de contenir ses battements désordonnés. Saleté de vieillesse.

— Jonathan, tout va bien, demanda Raj avec inquiétude.

— Comme un homme de mon âge, répondit-il en sortant de la voiture.

Il grimpa les marches le séparant de la porte d'entrée et sonna à deux reprises pour aviser de sa visite. L'attente fut interminable, mais on vint finalement lui répondre. Malheureusement, la personne qui lui répondit était un parfait inconnu. Il demanda à voir Maryse, mais le jeune homme répondit qu'il n'avait aucune idée de l'endroit où elle se trouvait. Était-ce son fils qui le fixait aussi intensément?

— Je suis navré d'apprendre que Maryse n'est pas là répondit le vieil homme. Pourriez-vous lui dire que je repasserai demain. Mon nom est Sébastien Morgenstern.

— Sébastien?

— Oui?

— Sébastien, c'est Alec.

— Alexander?

— Non, non, Alec Bane!

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