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Épilogue

C'était l'anniversaire de Raphaël. Le jeune garçon avait quatre ans et pour fêter l'événement, Alec et Magnus avaient décidé d'inviter leur famille respective. Pour l'asiatique, cela se résumait en la personne d'Asmodée dont le nom avait quelque peu été modifié pour Robert. Étant la descendance directe de Gideon, l'homme avait choisi d'honorer le roi en choisissant de porter son nom. Si quelque chose arrivait au souverain, il serait l'héritier du trône. Cela n'avait donc pas été une décision brise-cœur, mais bien une résolution bien accueillie par le père de Magnus.

Les amis de l'asiatique furent aussi invités, ce qui incluait Sébastien et Clary. Alec accepta sans broncher car son frère était le fiancé officiel de la rousse et l'aurait conviée de toute manière. Ce qui dérangeait le plus le noiraud était plutôt la venue de Maïa, la nouvelle épouse de Sébastien. D'appeler cette femme ainsi n'effaçait en rien ce qu'elle leurs avait fait subir au cours des dix dernières années. Elle espérait que son changement de nom pourrait purger toutes ses fautes, mais Alec se souvenait. Il se rappelait de toutes les horribles choses que Maryse avait osé dire à ses enfants.

Cela faisait six mois qu'ils étaient tous dans ce monde. Izzy avait accouché le mois précédent et Maïa l'avait aidé dans son rétablissement. Oui, sa mère qui aidait sa sœur; comment ne pas trouver cela étrange. Quant à Jace, il ne cessait de parler d'elle avec des étoiles dans les yeux, et ce, à chaque fois. Comment pouvait-il avoir oublié tout ce qu'elle lui avait fait ? Du point de vue d'Alec, c'était inconcevable, son frère avait tellement souffert. Il ne pouvait décemment pas être heureux que cette femme fasse à nouveau partie de sa vie. Pourtant, le blond lui avait pardonné, donnant même à sa mère le rôle de préparer son mariage avec Clary.

Les invités arriveraient dans moins d'une heure et le libraire ne pouvait pas supporter que Maïa puisse participer à la fête organisée pour Raphaël, son fils adoré.

Magnus avait tenté de lui faire entendre raison, mais une grosse dispute s'en était suivie. Jamais leur couple n'avait eu à vivre un tel froid et cela rendait Alec d'autant plus énervé contre Maïa. Son époux venait tout juste de terminer la décoration et avait sèchement avisé le libraire qu'il sortait faire un tour avec Max et Président Miaou.

Son monde s'effondrait. Ce qu'il voulait c'était d'avoir une journée joyeuse pour son fils, mais il n'y avait plus aucun doute que Raphaël les avait entendus monter le ton. Il devait au moins s'excuser auprès du jeune garçon. Sa rage contre sa mère n'aurait jamais dû se répercuter sur l'enfant et ça le désolait infiniment. Il se releva péniblement du canapé et rejoignit Raphaël qui n'était pas sorti de sa chambre depuis leur escarmouche. Il retrouva l'enfant en larme, pressant avec force son nouveau doudou. De le voir dans cet état vulnérable renforça sa crainte et c'est avec hésitation qu'il s'installa à ses côtés, le dos droit prêt à recevoir les reproches du gamin.

— Je sais que tu n'as pas aimé la façon dont j'ai parlé à Magnus...

— Il a raison, Alec. Ta maman, elle est gentille avec Max et moi. L'autre jour on a fait des gâteaux avec elle et Sébastien. Elle m'a nettoyé quand j'ai mangé le mélange en riant du chocolat que j'avais dans l'oreille. Elle est pas méchante.

— Peut-être pas encore avec toi, mais elle a fait du mal à ma famille et je ne la laisserai jamais en avoir de nouveau l'occasion.

— Tu comprends rien ! Maïa elle aimait Sébastien tellement fort.

— Oui, et elle a tellement eu mal qu'elle a décidé de se venger sur ses enfants.

— Non, elle le faisait pas exprès.

— Tu crois qu'on ne fait pas exprès quand on traite ses enfants comme elle l'a fait ?

— Maman ! Elle a pleuré pendant des jours après que papa soit parti au ciel. Elle pensait que je ne l'entendais pas...

— Elle voulait t'empêcher de souffrir.

— Mais moi je voulais que maman joue avec moi et qu'elle me dise qu'elle m'aimait !

— Elle t'aimait, Raphaël. Elle t'adorait, même.

— Elle me punissait chaque fois que j'allais chercher la casquette de papa ou que j'essayais de lui dire qu'il me manquait. Elle ne voulait plus que je me souvienne de lui.

— C'est pas ça, mon grand. Elle voulait juste oublier sa propre souffrance. Je suis certain qu'elle ne voulait pas vraiment tout ça. C'était un moyen pour ne plus souffrir.

— Oui, c'est sûrement ça. Et pourquoi Maïa elle aurait pas eu le droit de vouloir oublier Sébastien ? Elle souffrait beaucoup, elle aussi.

— C'est difficile à expliquer. Elle n'est jamais passée à autre chose.

— Maman non plus, tu sais. Elle a changé quand tu es arrivé. Elle avait ce sourire qu'elle avait seulement avec papa. Tu as changé maman, mais j'ai réussi à avoir à nouveau ma maman qu'une seule journée. Elle est partie, elle aussi, et j'aurais aimé la revoir avec son sourire au moins une dernière fois, mais c'était trop tard.

— Je suis désolé, j'aurais dû trouver le moyen de la sauver, répondit le libraire de son faible souffle.

— Mais tu comprends pas, Alec ! Ta maman, elle est vivante et elle sourit tout le temps, et toi, tu ne veux pas la revoir. Moi je voulais revoir maman. Pourquoi tu veux pas ?

— C'est difficile de croire qu'elle a changé.

— Jace et Izzy, ils ont réussi. Et je sais que Jace elle a pas été gentille du tout avec lui. Tu peux pas essayer ?

— Moi qui croyais que je devrais te consoler pour m'être embrouillé avec Magnus...

— Maman et papa se criaient dessus, mais ils s'aimaient. Je sais que ça arrive. C'est pas grave de se disputer si on s'excuse et que c'est sincère. C'est pareil pour ta maman.

— Dis donc toi, tu n'aurais pas vingt ans de plus ? Tu as des conversations de grandes personnes.

— J'ai quatre ans, rigola l'enfant, montrant à son nouveau père que, pour lui, le sérieux était révolu. Est-ce que tu crois que Simon va avoir apporté mon cadeau dont il me parle depuis la semaine dernière.

— Tu sais qu'il était professeur dans l'autre monde ? Ici, les enfants sont rares, alors s'il dit qu'il a un cadeau spécial, il n'a pas dû te mentir. Tu viens, mon grand, on va se préparer.

Bien que le petit avait pratiquement oublié sa grande conversation, il en était tout autrement d'Alec qui continua à ruminer tout cela dans sa tête. Il entendit son mari revenir à la maison et, aussitôt, le lion vint chercher Raphaël pour s'amuser. C'est à ce moment qu'il comprit toute l'ampleur de son erreur. Président Miaou était à la limite du tolérable quand il était dans le corps du chat et pourtant, ici, rien n'y paraissait. Le libraire avait une totale confiance en son animal de compagnie. Peut-être que Raphaël avait raison et que sa mère essayait de changer. Il soupira grandement en repensant à la bataille verbale qu'il avait eue avec Magnus et vint à sa rencontre avec contrition.

L'asiatique ne le regarda même pas, s'attardant sur Max qui bavait joyeusement. Il était dans la phase de faire des bulles avec sa bouche et les deux pères avaient beaucoup ri de cela au cours des derniers jours. Évidemment, Magnus l'imitait, ce qui amusait d'autant plus le bébé. Ils étaient si beaux tous les deux. Savoir que son mari lui en voulait était pire que tout; bien pire que les remontrances de sa propre mère. Il se décida donc à tenter une approche pour mettre fin aux hostilités.

— On peut parler, bébé ?

— Je crois t'avoir tout expliqué sur mon point de vue, répondit-il froidement.

— Je... suis désolé, contra-t-il de sa voix larmoyante. Je ne veux pas qu'on soit fâchés l'un contre l'autre.

— Tu peux essayer de me faire changer d'avis sur ton comportement. Maïa est franchement une gentille fille que tu traites comme de la merde depuis notre retour. Oui, elle a fait des erreurs dans le passé, mais elle fait de son mieux pour se rattraper. Sa vie ici sera bien plus longue que sur terre. Tu ne crois pas qu'elle a le droit d'être heureuse à nouveau ?

— J'ai compris, Magnus. Je conçois maintenant pourquoi tu as autant de compassion pour elle.

— Ah oui, tu crois comprendre quoi ? claqua avec hargne l'asiatique.

— Que ta mère te manque, que tu donnerais n'importe quoi pour la revoir une dernière fois et que tu sais que j'ai une mère que je ne veux pas voir alors qu'elle est vivante et en bonne santé.

Magnus avait commencé à déambuler dans le salon, tentant de refouler ses émotions à vif et s'arrêta net en entendant les paroles d'Alec, bien trop près de la réalité. Pourtant, il avait tenté de lui cacher sa vraie raison pour laquelle il ne pouvait s'empêcher d'être emporté contre son mari.

— Qu'est-ce que tu dis ?

— Je dis que je sais pourquoi tu m'en veux autant. Je suis nul de ne pas avoir compris comment ta mère pouvait te manquer. J'aurais préféré que tu sois plus franc avec moi. Tu m'as regardé agir comme un vrai connard avec ma mère sans rien me dire sur ta mère à toi.

— Mais comment as-tu pu comprendre tout ça, gémit l'asiatique en se jetant sur le canapé. Je... je ne t'ai rien dit à son sujet...

— Alors, j'ai raison ? questionna le libraire encore plus préoccupé.

— Mais oui, enfin ! Maman me manque tellement. C'est difficile à expliquer, mais en ayant l'immortalité, j'ai cru pouvoir la garder indéfiniment. Sauf que nous pouvons quand même mourir dans un accident ou être assassinés. Bien sûr que je suis frustré que tu ne comprennes pas que tout le monde peut changer et qu'on ne sait jamais ce qui pourrait arriver demain. J'ai connu Maryse bien avant toi et, crois-moi, elle vaut la peine de faire des compromis. Elle t'a tendu la main des dizaines de fois depuis notre retour. S'il te plaît, fais un effort pour moi.

— Je vais essayer. Ce sera difficile, mais je veux que vous soyez fiers de moi.

— Nous ?

— Raphaël et toi.

— Je ne crois pas qu'il comprenne réellement tout ce qui est en jeu.

— Oh ! Crois-moi, bébé ! Il a tout compris. C'est lui qui m'a fait prendre conscience de ce que je vous faisais vivre en évitant ma mère. Il n'a peut-être que quatre ans, mais il est déjà très sensible à cette situation. Raph a aussi perdu ses parents, et ça m'a fendu le cœur quand je l'ai vu tenir son toutou aussi fortement. Il m'a bien fait comprendre que ma façon d'agir n'était pas acceptable.

— Cet enfant me surprendra toujours, répondit l'asiatique en se rapprochant de son mari. Merci de faire un effort pour nous.

Magnus passa ses mains autour de la taille d'Alec et l'embrassa chastement pour signaler la fin des hostilités. Le libraire allait approfondir le baiser quand on sonna à la porte. Raphaël se précipita pour ouvrir et c'est une Maïa enjouée qui entra avant de prendre l'enfant dans ses bras pour le faire tournoyer. Alec regarda son époux et respira longuement pour se donner la force d'accepter sa nouvelle mère comme il se devait. Il lâcha Magnus et s'avança au devant de Maïa et Sébastien. Sans avertissement, il se pencha sur sa mère pour l'embrasser sur la joue avant de donner une poignée de main à Sébastien.

— Nous étions impatients de vous voir. J'espère que vous n'avez pas oublié le cadeau de Raphaël, sinon vous allez vous faire réprimander par mon fils, s'amusa le noiraud.

Maïa toucha sa propre joue et regarda son propre enfant avec les yeux pleins d'eau. Un sourire de reconnaissance se dessina sur ses lèvres, puis sans autre préambule elle sortit un bel emballage cadeau d'un sac qu'elle portait à l'épaule.

— Pour mon petit-fils qui mérite tout l'amour du monde. Voici ton présent Raphaël.

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N/A

Voici la fin d'un autre bouquin. Une histoire fantastique. J'avoue, il y avait certains passages tirés par les cheveux, mais n'est-ce pas cela, le fantastique ?

J'espère que vous aurez apprécié Président Miaou qui a été mon inspiration. Franchement, je vous avoue que Malec a passé en second plan par sa faute, mais s'il vous plaît, ne m'en veuillez pas. J'ai eu un plaisir malsain à décrire ses agissements, et je ne regrette rien.

Merci à mes fidèles lecteurs qui ont lu jusqu'au bout, qui ont commenté et qui ont voté.

Bientôt, je vous annoncerai la publication de « Le secret de Lenora ». Une autre histoire Malec qui devrait, nous l'espérons, vous faire, rêver. La nouveauté dans tout ça, c'est que ce livre est une collaboration avec LahiyaTox . Si vous ne connaissez pas cette auteure, il est temps d'aller faire un tour sur son profil ou sur notre compte commun Double_Plumes où nous y avons répertorié chacune de nos œuvres dans des listes de lectures.

À très bientôt

AUmalec xxx

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