Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Un incident tragique


Je suis une orpheline qui a dû apprendre à vivre par elle-même dans un monde sauvage. Mon village a été détruit par un gigantesque monstre blanc. Je ne me souviens plus de mon nom, cela fait si longtemps que je n'ai plus personne à qui parler...

A l'époque, je ne savais pas de quelle bête il s'agissait, et cela reste encore un mystère pour moi mais j'ai été à la fois charmée par sa beauté et horrifiée de sa puissance. Il avait détruit mon village, mes amis, ma famille en une minute à peine... Si je n'en avais pas fait qu'à ma tête ce jour-là, je n'aurais pas survécu moi non-plus, à ce dragon blanc.


J'ai toujours eu cette attirance étrange pour la vie sauvage. Les monstres, les rumeurs que j'entendais d'eux et la peur qu'ils inspiraient à mes ainés m'ont empli de curiosité. Et cette curiosité, c'est ce qui m'a sauvé ce jour-là.

D'après les rumeurs qui circulaient, un Rathalos d'une étrange couleur bleue cyan s'était aventuré aux alentours du village. Tout le monde s'était cloitré dans le village en conséquence par mesure de sécurité, mais je voulais voir à quoi ressemblait la créature.

Ce Rathalos, je n'eus l'occasion de l'observer que quand il volait dans les cieux tandis que la pâleur des nuages m'éblouissait.

Puis, l'être azur a commencé à fuir rapidement... Je me demandais pourquoi, bien sûr, mais quand j'ai vu une ombre blanche fondre dans des cieux qui s'assombrirent d'un seul coup dans son sillage, et quand j'entendis ce râle qui, si aujourd'hui je l'entendais de nouveau, je le reconnaîtrais entre tous, j'ai su que le sort du village était scellé.


S'en suivit alors pour moi un long moment d'errance dans les contrées d'Erkam.
La forêt, le fleuve qui coule en son sein, les plateaux et falaises alentours offraient tout un univers à découvrir. Un univers duquel j'avais si longtemps été préservée.

Les monstres et les ressources s'y trouvaient par centaines. Et c'est à cette période que je pris goût pour la vie des espèces qui y vivaient. J'avais toujours sur moi un petit carnet dans lequel j'ai commencé à noter toutes mes observations et astuces, au point de les connaître tellement que je n'avais même plus besoin d'y jeter un œil.

J'avais 15 ans quand j'ai dû me débrouiller par mes propres moyens sans possibilité de trouver de réconfort nulle part. J'ai appris l'art des combinaisons d'objets, et par la même occasion, l'art de la chasse, tout en entretenant mon langage écrit, ce précieux langage qui pouvait disparaître par manque d'interactions sociales.

Au début, je n'avais que mes poings, mes pieds et des cailloux trouvés sur ma route pour chasser. Mes premières proies furent donc de petits animaux, tels que les Kelbi par exemple. À force d'exercice, je gagnais rapidement en endurance, même si dans mes débuts, l'épuisement se faisait sentir rapidement.

J'ai appris à simplement les surprendre et les assommer sans les tuer pour mes besoins les plus basiques. Et sur ces bêtes, à l'aide d'une petite lame de couteau que j'avais repris des vestiges de chez moi, je récupérais peau, viande ou corne de l'animal.


En parallèle, je ramassais tout ce que je pouvais prendre dans mes bras pour me faire un abri de fortune. J'avais établi mon coin près d'un grand arbre couvert de lianes. À l'endroit où son tronc se scindait en branches se trouvait un espace suffisamment large pour que je m'y installe.

Ainsi, avec les ressources que je trouvais, je fis une structure en os ramassés près de nid de monstres abandonnés non loin de là, que j'avais solidifiés et rattachés entre eux avec du lierre et de la peau de Kelbi séchée préalablement au soleil.

J'ai eus énormément de chance de ne pas avoir rencontré de prédateur pendant cette phase transitoire, car je n'aurais jamais pris le coup de la vie sauvage autrement.

Mais la nuit, le danger rôdait dans la forêt, et je ne me sentais jamais vraiment en sécurité. Des monstres puissants passaient au pied de mon abri, et je pouvais les admirer à loisir sous réserve de ne pas attirer leur attention. De quoi faire quelques dessins d'observations de ces monstres majestueux.

Je refusais simplement de tenter de les approcher de plus près car ils avaient l'air en quête de nourriture, et j'aurais été une cible facile pour tous les grands prédateurs que je reconnus. Parmi eux se trouvaient des wroggis et leurs chef, ainsi qu'un Tigrex teigneux, une Nargacuga furtive, et d'autres encore que je ne connaissais que d'apparence.


Vivant ainsi à un rythme devenu une sorte de routine, je me risquais à commencer à explorer davantage les environs, mais le village le plus proche était à plusieurs dizaines de kilomètres de là, et le rejoindre à pied rimait avec une très longue et éprouvante expédition.

En prévision de ce voyage, je fis en sorte de récupérer les matériaux nécessaires pour me fabriquer une armure sommaire de bois et de peau de Kelbi, ainsi qu'une sacoche en peau, une sorte de corde de lianes qui risquait de me servir au cas où je devais tenter des phases d'escalade et un frêle bouclier de bois.

Je m'étais également essayée à la fabrication d'un arc, mais celui-ci était trop fragile pour faire de gros dégâts. Je me dis donc que je ne l'utiliserai que pour des cibles volantes, moins résistantes que celles au sol.

Bien sûr, rien n'était de très bonne qualité, et ce voyage dans l'infortune ne pouvait qu'être difficilement mieux préparé dans de telles conditions.

Quelques longs mois étaient passés depuis la destruction du village par ce monstre blanc gigantesque. Ce monstre intrigant, en y repensant, avait des airs mystiques. Je savais qu'un jour, je serai amenée à le recroiser... Je choisis donc de lui donner un nom : Kalys.

Ce fut le premier nom qui me vint en tête pour le nommer. Kalys, le dragon blanc qui a détruit mon village... En réfléchissant à tout ça, et à mon départ prochain, je pris le temps de me rendre une dernière fois dans les ruines d'abord pour prier, puis pour jeter un dernier coup d'œil à l'endroit. Après tout, il se pouvait que la dernière fois, j'ai laissé quelques objets utiles et en bon état dans les décombres.


Une petite demi-heure de marche sur une route que je ne connais que trop bien maintenant me permis de me rendre sur le lieu de mes prières. Je m'aventurai régulièrement dans les environs car le village était anciennement construit non loin du fleuve, mais je n'avais pas osé y remettre les pieds depuis si longtemps...

Je ravalais mon angoisse pour retourner sur ce lieu, puis je choisis de m'arrêter devant ce qui devait être chez-moi avant l'incident. Je m'agenouillais donc puis pris le temps de me recueillir. Je priais pour que les âmes de tous ceux que je connaissais soient en paix, mais aussi pour qu'ils veillent sur moi lors de mon voyage pour rejoindre un endroit plus civilisé que ces terres sauvages.

Une fois ma prière achevée, je me levais avec respect et contemplais une dernière fois les lieux avec attention et nostalgie. En tournant sur moi-même lentement, je détaillais chaque élément en repensant à son allure d'antan.


Le village de Maihyl, dans les contrées d'Erkam était un village très modeste, isolé de toute autre civilisation par la faune sauvage qui la coupait du reste du monde. Nous n'avions jamais eu le moindre visiteur étranger, tandis que nous nous rendions parfois dans d'autres villages à des jours de marche de là pour y échanger les produits les plus utiles et réputés de nos régions.

J'ai souvenir que notre village a toujours été en de bons termes avec les autres, même si personne n'avait jamais osé se confronter aux dangers de la forêt et des plateaux d'Erkam pour nous rendre visite.

Notre village se débrouillait donc avec les ressources naturelles du coin. Nous ne repoussions jamais les monstres sauvages, vu qu'ils venaient par ici pour s'abreuver, mais aucun d'eux ne nous avait jamais vraiment attaqué depuis des décennies, malgré la crainte qu'ils nous inspiraient.

Les maisons étaient faites de structures de bois ou d'os, et les charpentes et les murs étaient principalement composés de bois là encore, et de peau. Le troc était monnaie courante, et chacun organisait ses plans selon les ressources qu'ils s'échangeaient les uns les autres. Mais malgré ça, les expéditions inter-villages nous étaient tout de même nécessaires.

En effet, nous n'avons pas assez de diversité d'ingrédients ici pour avoir une alimentation équilibrée. Les céréales et les légumes que nous faisions pousser venaient des graines que nous leur avions achetés. Hélas, depuis le carnage, seuls de rares plans de tomates ou de blé ont réussi à repousser parmi les décombres, mais rien de suffisant... même pour une consommation individuelle.


En fouillant près des anciens champs, je trouvais des morceaux de pots de terre cuite et d'argile peintes brisés. Et non loin de là, un objet scintillant attira mon attention. Tout le métal du village avait été importés d'autres endroits, souvent difficiles d'accès depuis les failles des plateaux.

Cet objet scintillant, c'était un pendentif. La pierre saphir était cernée d'une sorte d'anneaux d'acier gravé de symboles. Je me demandais de quoi il pouvait bien s'agir, mais je choisis de pendre l'objet et de l'enfiler au bout d'une corde de lierre afin de m'en faire un collier. Peut-être me portera-t-il chance ?

J'avais beau balader mes yeux dans tous les recoins, je ne vis rien de plus qui pouvait m'être utile d'une quelconque manière, et je choisis de retourner à mon abri. Le soleil déclinait déjà, et le lendemain allait devenir ma première véritable expérience dangereuse dans la terre d'Erkam.

La nuit s'annonçait difficile, face à mon angoisse croissante... Comment tout ceci allait-il bien pouvoir se finir ? Pour me calmer avant que la nuit ne tombe complètement sur la forêt, je choisis de relire mes notes sur tout ce que j'avais appris depuis le début de mon séjour forcé ici en espérant pouvoir trouver le sommeil.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro