Bonjour !

Voici le chapitre 2 de cette courte histoire, j'espère qu'il vous plaira tout autant

*********************************

Le groupe de créatures plus ou moins naturelles se leva à la suite d'Elijah. Le noble vampire les avait intrigués avec son idée de création d'école. Et mine de rien, ce projet murement réfléchie avait un fort cachet. Ils montèrent les escaliers et se dirigèrent vers le bureau du Mikaelson qui était en train de sortir de nombreuses chemises et plans. Il vida le dessus de son bureau et y déroula le plan de construction préparé pour la plantation. Elijah plaça son bureau au milieu de la pièce et attendit que tout le monde se soit installé autour. Une fois prêt, il commença :

-J'ai prévu pour le moment la création de six bâtiments. Quatre pour les cours et deux pour les pensionnaires

-Ils pourront loger chez leurs familles, fit remarquer Rebekah

-La plantation est excentrée de la ville, il y a au moins une demi-heure de trajet uniquement en voiture. De plus, si nous voulons une population plus hétéroclite géographiquement parlant, les parents voudront un logement assuré pour leurs petits protégés. Nous devons donc posséder des dortoirs. Et comme ils ne seront pas majeurs, un bâtiment pour les filles et un pour les garçons

-C'est un peu puritain, un seul dortoir pour tout le monde suffira, se moqua Kol

-Seigneur non ! Je ne sais pas comment ça marche chez les supranaturels, mais chez les humains, personne ne laissera sa petite fille de 11 ans dormir à côté d'un ado colérique et pervers de 18 ans. De plus, avec ce type de séparation, les ados devront sortir des dortoirs pour se voir, évitant ainsi de gêner les autres. Quoi, ne me regardez pas comme ça, j'ai été en pensionnat pendant tout mon lycée, expliqua Cami

-Je le sais, c'est pourquoi vous avez été invité à ce petit déjeuner

-Parfois, je me demande qui d'Elijah ou de Niklaus est le pire, commenta Davina en soupirant, ayant elle aussi reçu l'invitation

-En plan diabolique, mon cher frère me surpasse largement, ricana Niklaus

-Nous ne sommes pas ici pour discuter de ça. Cami, Davina et Jackson, je vous ai demandé de venir pour vérifier les plans. J'ai peut-être oublié certaines choses que les humains, les sorcières ou les loup-garou ont absolument besoin

-Tu veux que des humains assistent participe à cette mascarade ? S'exclama Rebekah

-Combien de familles humaines ont connaissance de notre existence ? Il vaut mieux nous assurer de leur loyauté plutôt qu'ils ne leur prennent envie de venir nous chasser

-Ça t'assure surtout de la corruption chez les humains, dit Kol

-Evidement, cela a fait partie de ma réflexion. Reprenons voulez-vous. Pour les salles de classe, j'ai prévu des groupes de vingt, avec tout le matériel nécessaire. J'ai aussi prévu un réfectoire pour tous dans le plus grand bâtiment. Il y aura aussi une serre et un gigantesque gymnase, avec plusieurs terrains de sport bien évidemment

Elijah montra sur la carte la position des bâtiments et sortit plusieurs autres plans plus détaillés de chaque endroit, ainsi qu'une liste de tout ce que contiendrait chaque pièce. Il donna à chacun un stylo pour ajouter des informations qu'il aurait pu oublier. Marcel, qui observait la carte, fit une remarque pour le moins pertinente :

-Dis-moi Elijah, tu comptes accueillir des vampires ?

-Bien évidemment. Certains d'entre nous ont été transformé alors qu'ils étaient encore de jeunes humains. Ils auront une place dans notre école même s'il n'étudie pas. Cela évitera des questions embarrassantes. J'aimerais aussi que les vampires nouvellement créés passent quelques temps là-bas, pour qu'ils sachent dans quoi ils se sont engagés, les divers conflits qui se sont produits

-C'est ce que j'avais cru comprendre. Mais tu as oublié une chose, un bon paquet d'entre eux ne possède pas de bague de jour. Tu vas leur en offrir une chacun ?

-Non, je voyais plutôt ce présent comme un cadeau de fin d'étude réussi. Si le vampire est dans nos conditions et nos valeurs, nous la lui offrons, sinon...

-Dans ce cas, ils ne pourront pas étudier avec les autres, comprit Freya

-Lors d'un de mes voyages, je suis allé au Rwanda. Là-bas, les vampires n'ont pas forcément besoin de bague du jour. J'ai appris qu'il existait un sortilège qui permettait à un vampire de survivre au soleil sans bague. Je l'ai inscrit avec d'autres sorts, il se trouve dans la chemise bleue

-C'est impossible, marmonna Kol, même nous, les originaux, nous sommes affectés par le soleil

-Il ressemble beaucoup à celui pour créer les bagues de jour, commenta Davina en regardant le sort

-Oui, mais contrairement à ce dernier, ici il se place sur un lieu. Elijah, tu veux le mettre sur toute la propriété ? S'exclama Freya

-En effet, c'était mon intention

-Le pouvoir d'Esther n'est pas assez puissant pour supporter ces deux sortilèges !

-Seul non, combiné à celui de Dahlia...

-N'y pense même pas ! Elle pourrait revenir à la vie ! Interrompit Niklaus fou de rage

-Dahlia a été détruite, seul son pouvoir subsiste encore. En réalité, je suis même presque certain qu'il a déjà fusionné avec celui d'Esther. Il y a aussi le pouvoir du cercle. Quand Davina a épousé Kol, elle est devenue une Mikaelson. Elle a donc lié les siens aux nôtres, renforçant ainsi le pouvoir de nos terres. Vous devriez vérifier, mais ça ne posera pas de problème, surtout si d'autres sorcières rejoignent le clan

-Nous allons étudier tout ça pour l'arranger à notre sauce, fit Kol en prenant la formule

-Prends la pochette, j'y ai placé tous les sorts qui me semble nécessaire et utile au bon fonctionnement de l'école

Les trois sorciers acquiescèrent et se placèrent un peu à l'écart, pour discuter. Pendant ce temps, les autres vampires s'étaient assis un peu partout et vérifiaient les propositions d'Elijah. Ce dernier, quant à lui, quitta la maison pour aller lancer les préparatifs. Il devait maintenant convaincre des ouvriers de travailler. Pendant son petit tour de ville, il en profita aussi pour aller voir le maire, pour être certain qu'il ne viendrait pas interférer dans ses plans. Même si le vampire avait déjà obtenu toutes les autorisations, la prudence restait de mise.