Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 22

﹡🎶﹡

Après son chocolat, Luke retourne dans ma chambre et j'observe son dos musclé. Je soupire intérieurement et je le suis. Alors qu'il est sur le point de refermer la porte, je la bloque avec mon pied. Il la rouvre et je m'installe de mon côté du lit. Luke s'allonge à mes côtés.

–Tu as envie de dormir ?

–Pas du tout, soufflé-je. En plus, j'ai un peu froid.

Il se colle à moi pour me réchauffer tout en frottant mes bras gelés.

–Tu te souviens de ce qu'on faisait adolescent quand j'arrivais dans tes draps et qu'on arrivait pas à s'endormir ?

–On prenait mon ordi.

Je ressors du lit pour aller chercher ma tablette et le porte tablette que l'un de mes amis m'a fabriqué un jour où je lui ai avoué que j'aimais regarder des séries au lit. Je la fixe dessus et je tends le bras pile à hauteur de tête.

–J'ai jamais vu ça de ma vie. C'est grave bien.

–Mon ami Esteban me l'a fait sur mesure. Tu as une préférence en matière de film ?

Il nie et je mets le premier film qui passe. Je ne l'écoute pas vraiment. Je ressens de manière exacerbée la présence de Luke derrière moi. Sa chaleur m'enveloppe. Il a raison pourtant. Je dois me réparer avant d'envisager quoi que ce soit avec un autre homme. Je me retourne pour lui dire mais il s'est endormi. Je frôle son front avec mes lèvres et j'arrête la tablette avant de la repousser sur le côté. Je ne tarde pas à m'endormir contre lui.

Je me réveille allongée sur lui, comme si nous venions de rouler dans le lit. Il ne dort plus lui. Il est sur son portable et ne semble pas vouloir me bouger de là.

–Tu aurais dû me bouger, je suis super lourde.

–T'es un poids plume. Par contre, j'ai une érection, évite de me filer un coup de genou, ça va me faire super mal.

Je me dégage rapidement alors qu'il rit comme un idiot. Il m'écrase tout à coup sur mon matelas.

–Tu te sens mieux ?

–Je ne peux pas sortir avec toi.

Je voulais pas lui dire ça mais c'est sorti tout seul.

–Je... tu as eu raison de me dire ça hier... je dois régler mes affaires avant de songer à une autre relation. Mais... je voulais te dire autre chose. Ne m'attends pas. Je ne sais pas combien de temps il me faudra pour m'en remettre et je ne veux pas que tu passes à côté d'une belle histoire d'amour à cause de moi.

–Tu es agaçante Angèle Dubois, tu le sais ? J'ai déjà eu des histoires d'amour et je sais au fond de moi que tu seras la dernière. Tu veux que je baise en t'attendant pour ne pas avoir l'air ridicule comme un amoureux transi dans un film de Noël ? Pourquoi pas. Mais pour le reste, tu gardes mon coeur. Et je te le dis tout de suite, je préfèrerai faire l'amour avec toi plutôt que baiser n'importe quel nana qui passe. Je vais me laver.

Il me lâche et je me sens totalement submergée par son amour. Je me redresse, attrape mon peignoir pour aller me préparer un café. Comment arrive-t-il à me rendre comme ça ? À me faire sentir bien... à me faire sentir chez moi par ces quelques mots ? On sonne à ma porte et je pars ouvrir tout en avalant une gorgée de mon breuvage amer.

Pierre est juste devant moi, fringant comme à son habitude. Il n'aime pas porter autre chose que des marques de luxe et c'est vrai qu'il a de l'allure.

–Surprise ! Tu n'es pas encore bien réveillée à ce que je vois !

Son regard se pose sur le sac masculin dans l'entrée mais il ne dit rien. Il me fait un clin d'œil et avance vers ma pièce de vie. Il voit le sapin et se retourne sur moi, un brin moqueur.

–Je pensais que tu n'aimais pas ça du tout. Je me suis trompé ! Tu as fait ça hier soir ?

–J'ai toujours aimé décoré de vrais sapins. Ce sont les faux en plastique que je trouve pathétique. Je peux savoir ce que tu viens faire ici à cette heure-ci ? lui demandé-je sèchement.

–Tu t'es levée du mauvais pied. Je suis venue pour t'embrasser avant le travail.

–Tu aurais dû t'abstenir de venir.

–J'ai fait quoi dans tes cauchemars ?

–Je n'ai pas cauchemardé Pierre. Je...

C'est à ce moment précis que Luke décide de sortir de ma chambre. Il est fumant comme hier, mais porte un caleçon cette fois.

–Va vraiment falloir que tu investisses dans une douche qui ne fasse pas un mètre.... cinquante.

Luke s'arrête alors que Pierre tourne son regard vers moi. Je décide de m'en moquer et je tourne les talons pour servir une autre tasse de café à Luke.

–Pas besoin de me servir du café Angèle, je peux le faire tout seul, je suis un grand garçon.

Je glisse sa tasse sur le comptoir et il l'attrape tout en fixant mon ex compagnon.

–Je suis Luke, vous êtes...

–Pierre, le compagnon d'Angèle.

Luke plisse des yeux et avale une gorgée de café brûlant. Il pose sa tasse, un sourire goguenard sur les lèvres.

–Mieux gaulé que moi, hein ? Je vais à côté, je suppose que vous avez des choses à vous dire.

Je le suis du regard. Il avait sa tête de con, encore une fois. J'ai presqu'envie de rire mais la situation est trop grave.

–Je te disais donc, que je n'ai pas fait de cauchemars.

–Tu as baisé avec ce mec, Angèle ?

Sa voix est chargée de colère. Il se prend pour qui ce con ?

–Je te trouve vraiment gonflé de me demander de rendre des comptes, Pierre.

–Gonflé ? Je viens tranquillement chez ma petite amie qui revient du Canada et je retrouve un mec en calbut ! C'est toi qui est gonflée ma parole.

Je penche légèrement la tête et mes cheveux caressent mon épaule. Je me rends compte tout à coup qu'il a toujours été comme ça. Il a toujours fait en sorte de tourner les disputes à son avantage.

–C'est pas parce que l'un de mes meilleurs amis d'enfance passe dans mon salon en caleçon que je couche avec lui, hein. Je ne suis pas un animal. Je n'ai jamais trompé personne et ça n'arrivera pas maintenant. Par contre... oui, tu es gonflé de te pointer ici le sourire aux lèvres comme si rien n'était arrivé.

–Comment...

–Je suis rentrée y'a trois jours, Pierre.

–Pourquoi tu ne m'as rien dit ? hoquète-t-il.

–J'aurais adoré le faire... mais je dois t'avouer que le fait de te trouver en pleine partie de baise dans ton appart avec cette rousse que tu prenais en doggy style, ça m'a refroidit, tu vois.

Ma colère est entrain de sortir.

–Angèle...

–J'allais accepter de venir vivre avec toi. J'avais bien réfléchi et j'allais le faire ! m'écrié-je. Heureusement que ma bonne étoile m'a fait revenir plus tôt ! Je me serai sentie encore plus minable. Alors, je vais t'expliquer clairement ce qu'il va se passer. Je vais passer tout à l'heure à ton appartement quand tu ne seras pas là, je vais reprendre mes affaires, déposer tes clefs dans ta boîte aux lettres et ça en sera terminé de nous deux.

–J'étais ivre Angèle, je... je l'ai...

–Minute papillon, je m'en fous mais royalement de tes explications. Je ne veux pas savoir depuis quand ça dure, ni combien de fois tu m'as trompé. Ça aurait pu avoir de l'importance si j'avais décidé de te pardonner, mais c'est pas le cas. Alors, dégage de chez moi.

Je passe à côté de lui et il m'attrape par le bras.

–C'est totalement ridicule. Tu vas mettre fin à notre histoire comme ça ? Sans me laisser m'expliquer ?

–Oui. Mais je vais être plus claire si tu as du mal à comprendre : toi et moi c'est terminé. Je ne veux pas de tes explications. Va baiser toutes les rousses de la Terre, ce n'est plus mon problème.

Je me dégage de son emprise et j'ouvre un placard. J'en ressors un sac que je lui tends.

–Ce sont les cadeaux pour tes parents et il y a le tien dedans. Passe un Joyeux Noël. N'oublie pas de passer chez le traiteur. Tu sais où est la porte d'entrée.

Je tourne les talons et je pars me réfugier dans la chambre. Luke est habillé et est assis sur mon lit. Il me fait signe de me rendre dans la salle de bain et je le vois sortir.

– Il me semble qu'elle t'a demandé de partir, lance la voix de Luke.

–Va te faire...

–Si j'étais toi, je ne finirai pas cette phrase.

–Tu te prends pour qui ? éructe Pierre.

–Pour le mec qui va te mettre dehors si tu ne sors pas tout de suite. Alors agis élégamment et pars avant que je te choppe par la chemise direction le pallier. Les petites putes dans ton genre, je les soulève plus facilement que de la fonte, et tu ne veux pas en faire les frais.

Il avait l'air totalement sérieux en disant ça.

–Je ne te savais pas lâche Angèle, s'exclame la voix de Pierre. Reste toute seule, puisque c'est ce que tu veux !

J'entends ma porte d'entrée claquer et je reviens vers Luke. Je m'adosse au chambranle de ma porte.

Les petites putes dans ton genre, je les soulève plus facilement que de la fonte.

–J'étais inspiré, qu'est-ce que tu veux. Tu vas bien toi ?

–Tu vas me trouver horrible mais oui, je me sens mieux; Je ne savais pas comment aborder le sujet mais je savais que tu étais là. J'étais rassurée. Tu serais intervenu en cas de problème et je suis certain qu'il n'a pas hurlé grâce à ça. Alors... merci Luke.

Il fit mine de soulever un chapeau de cowboy et je partis me préparer pour aller travailler. Après m'être habillée, je rejoins Luke qui a ouvert la porte fenêtre et regarde la ville en contrebas.

–Je te laisse mon double de clefs. Je dois bosser. Tu prends ton avion de retour quand ?

–Je comptais rester avec toi.

–Hors de question, j'ai dit à Derek que tu serais là et je n'ai qu'une seule parole. Prends-toi un billet d'avion, Luke. Je suis sincère.

–Je ne veux pas te laisser seule.

Je pose mes mains sur son torse et je relève doucement les yeux. Je lis désormais une tendresse dans son regard que je n'avais jamais remarqué.

–Je ne suis plus jamais seule parce que je sais que toi, tu seras toujours avec moi. S'il-te-plaît, rentre et passe un bon Noël avec ma mère.

–Je partirai dans ce cas, mais... je veux être là quand tu iras chercher tes affaires. Je refuse que tu ailles là-bas seule.

J'hoche la tête et je pars bosser. Mon assistante arrive vers moi.

–Tu as pris une décision ?

–Je pense qu'on va faire fureur au Canada toutes les deux. Je monte à l'étage supérieur, je reviens rapidement. Est-ce que tu aurais la gentillesse de chauffer de l'eau d'ici une demie-heure ? il faut qu'on bosse toutes les deux sur le projet Tahiti et du thé ne sera pas de trop.

J'appelle l'ascenseur et j'arrive à l'étage de mon boss. Ce dernier est entrain de jouer au golf miniature dans son bureau, à parler avec une oreillette. Il raccroche et me tend un club de golf.

–Comment allez-vous Angèle ?

–J'ai passé une meilleure nuit que la précédente. Je voulais juste vous informer de mon acceptation pour le poste au Canada. Est-ce que vous avez une idée du lieu d'implantation du cabinet ? J'aimerai en savoir plus.

–J'hésite encore à vrai dire...

–Calgary. Vous devriez l'implanter là-bas et si vous avez un peu de temps, je vais vous en expliquer la raison.

Il me fait signe de m'asseoir et je prends une courte inspiration. Ma vie va se jouer dans quelques minutes et je dois mettre toutes les chances de mon côté. 

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro