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Chapitre 11

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Je ne me suis pas trompée, Luke a vraiment un don et je savoure chaque bouchée de son repas. Je ne vois pas le temps passer à vrai dire. Nous parlons, nous rions si naturellement que j'ai l'impression que je ne l'ai jamais quitté. Je n'ai pas passé un aussi bon moment depuis longtemps. Je me sens un peu pompette pour tout dire.

–Tu ne veux pas venir vivre à Paris avec moi ? Enfin, pas très loin ? Tu ferais fureur là-bas avec tes plats !

–J'ai déjà vécu à Paris je te rappelle.

–Tu habitais où d'ailleurs ?

Quand j'entends le nom de sa rue et son arrondissement, j'en avale de travers.

–Tu plaisantes ?

–Bah... non. Pourquoi je plaisanterai sur mon ancienne adresse ? Me demande-t-il le sourcil levé.

–Luke. J'habite dans ce quartier ! La rue où tu vivais est genre à trois rues de mon appartement.

Il me fixe d'un air tellement surpris que je lui redonne mon adresse.

–Je ne sais pas comment on a fait pour ne pas se croiser pendant tous ces mois où tu es resté.

–Ce n'est pas le cas. Je t'ai vu Angèle.

Je reste parfaitement silencieuse. Ma bouche est ouverte mais aucun son n'en sort. Je finis par la refermer.

–Je t'ai aperçue au restaurant où je travaillais. Tu vois l'Atlantis à Paris pas loin du parc de...

–Oui bien sûr. C'est là-bas que j'ai eu mon premier vrai rancard avec Pierre. On y est retourné souvent d'ailleurs.

–Je sais. J'étais là. Dans les cuisines. Je t'ai vu embrasser ce petit blondinet à moustache plus d'une fois et... j'ai pas vraiment eu la force de venir te voir. C'est con, non ?

–Un peu. Je présume que notre vie aurait été différente si tu t'étais fait connaître.

–Pourquoi ? On sortirait ensemble ?

–Nooon ? Par contre, on aurait pu s'expliquer beaucoup plus tôt et peut-être que tu serais resté à Paris. Tu aurais rencontré officiellement mon compagnon depuis trois ans et... oui, on aurait eu une autre relation.

Le visage de mon ami se ferme un peu.

–Je dois t'avouer que je ne t'imaginais pas du tout sortir avec un gars comme lui. Pour moi tu étais plus du genre à aimer les mecs grands et gaulés. Comment il t'a fait craquer ?

–On s'est rencontré via une appli de rencontres. J'avais envie d'être en couple et c'était le moins pire des mecs avec qui je parlais. Du moins, il ne m'a pas demandé dès notre seconde discussion mes préférences en matière de sexe. Après... j'ai remarqué qu'on avait les mêmes centres d'intérêt et une chose en entrainant une autre...

–Tu as fini dans son lit.

–C'est l'histoire de la vie. Pour être honnête, je n'aurais pas parier sur lui. Il est loin des gars avec qui j'ai pu avoir des dates. Mais... on s'entend super bien et j'aime bien notre petite vie tranquille.

–Enfin... tu as peur de perdre ton indépendance quand même. Ce n'est pas rien.

Non ce n'est pas rien et je n'aime pas en parler avec Luke. Je n'aime pas voir de l'inquiétude dans ses yeux et pourtant c'est le sentiment qui prévaut à ce moment précis. Je me lève pour débarrasser la table et échapper à son regard.

–J'attends une réponse, Angie.

–J'ai peur de l'engagement, c'est tout, avoué-je en posant les assiettes dans l'évier. Je veux dire, la seule relation qui a vraiment duré dans ma vie, c'est toi et moi et regarde comment ça c'est fini. J'ai pas réussi à te garder auprès de moi alors que tu me connaissais si bien.

–Si ta relation foire parce que tu vis avec lui totalement, tu pourras toujours venir te réfugier ici.

–Chez toi ?

–Oui. Mes draps t'ont été ouvert un bon nombre d'années... tu peux y revenir quand tu veux. Plus ou moins vêtue d'ailleurs.

–Pervers.

Il éclate de rire et enclenche de la musique dans ses enceintes. J'aime beaucoup le groupe qu'il a mis et je commence à me dandiner comme lorsque je suis chez moi. Tout mon corps se bouge en rythme alors que je commence à faire la vaisselle. Luke s'approche de moi avec un torchon et range la vaisselle au fur et à mesure. Une fois que c'est terminé, Luke m'attrape par les hanches et me traine devant la cheminée pour continuer à danser. C'était notre truc à nous, nous dandiner dans sa chambre sur de la musique. Je ne l'ai jamais fait avec Pierre, ni avec un autre garçon d'ailleurs. Je passe mes bras autour de son cou.

–Tu crois que j'ai oublié qu'après le plat, il y a le dessert ?

–Et si c'était moi le dessert ?

Je me rapproche encore un peu plus de lui.

–Ne m'arnaque pas Marshall. Tu ne seras jamais aussi gourmand qu'un bon dessert. Et si tu ne veux pas que je t'étripe avant demain, jour où on ira chercher un beau sapin qu'on ramènera à ton père, tu as intérêt à me filer du sucre.

Il me souffle que je joue avec le feu et il me pousse sur le canapé devant le cheminée. Il revient avec de la crème brûlée et des cuillères. Le feu crépite dans l'âtre et je dois bien avouer que je suis entrain de dévorer mon dessert. Je pose mon ramequin au sol et je ramène mes pieds sous moi avant de poser ma tête sur Luke. Je lui demande de me parler de ses voyages. Je veux tout savoir, absolument tout ce que j'ai manqué. Il me questionne aussi sur ma vie, mes études, mes aspirations. J'ai rarement parlé de moi autant qu'à cet instant précis. Pierre n'a jamais été aussi intéressé que ne l'est Luke. Nous parlons tellement qu'il est obligé de remettre des bûches dans l'âtre. Je me retourne et je constate que la nuit est tombée. J'en profite pour me lever un peu, m'étirer et fermer les rideaux épais. La neige ne tombe plus du tout mais le blanc qui se détache dans la nuit me fascine. Je laisse la fenêtre ouverte alors que le froid commence à me prendre. Je finis par la refermer, presqu'à contrecoeur et je tire les rideaux. Luke m'observe depuis la cheminée comme si j'étais une bête curieuse.

–On a l'impression que tu n'as plus l'habitude d'en voir.

–Depuis que je vis en France, je n'ai jamais vu autant de neige. Enfin, pas ailleurs qu'à la montagne. Les parents de Pierre ont un chalet et nous y sommes allés une année. Est-ce que tu aurais une couverture ? J'ai un peu froid.

–Je vais en chercher une et changer les draps pour que tu prennes le lit.

–Non, pas question, je vais prendre le canapé. Pas la peine de discuter, monsieur Marshall.

Il me ramène une belle couverture douce et je m'enroule dedans sur le canapé. Quand Luke vient me rejoindre, je partage ma couverture avec lui et je place mes jambes entre les siennes.

–Le jour où je rencontrerai ton mec, je ne lui dirai pas que tu me colles dès que je suis assis sur un canapé.

–Le jour où tu rencontreras mon mec, tu ne lui diras rien de cette journée entière. Il est jaloux.

La télévision de Luke est au dessus de son foyer et il lance Die Hard, l'un de ses films de Noël favori. Je somnole contre lui, épuisée. Cette journée était d'une douceur inestimable. Je n'avais pas passé un moment comme celui-ci depuis des années. En réalité, la dernière fois que j'ai passé un après-midi à ne rien faire, j'étais au lycée, avec Thea et Luke.

–Je vais te porter dans le lit.

–Non. Je suis bien là.

Il se lève pour m'apporter un oreiller et je commence à m'étendre sur son grand canapé. Lorsque je me réveille, la cheminée est toujours allumée. Luke n'est plus auprès de moi et je vois sur la pendule qu'il est 3h du matin. Je me lève et je vais dans la mezzanine. Luke dort, allongé sur le ventre, son dos musclé ressortant de ses draps. Je retire mes chaussettes et je m'installe dans les draps juste à côté de lui, comme lorsque j'étais encore une ado. Je soulève l'un de ses bras pour me caler en dessous.

–Tu es froide, marmonne sa voix.

–Ta goule et dors, lui intimé-je.

J'entends sa respiration redevenir profonde et je me replonge également dans le sommeil. C'est avec un grand sourire sur les lèvres que je m'éveille le lendemain. Je sens des bras musclés me tenir chaud. J'adore quand mon mec me tient comme ça. Je tends mes lèvres pour frôler celle de Pierre, les yeux fermés. Je l'embrasse doucement, puis passionnément. Mon coeur se met à battre la chamade.

–J'ai envie de toi, murmuré-je à son oreille.

J'ouvre les yeux pour voir son air étonné et ce n'est pas celui de Pierre que je vois. Luke me fixe d'un air interdit. Je bondis et j'en tombe au sol.

–Je suis désolée, je...

Je deviens rouge et je tente de m'enfuir mais Luke me rattrape par le pied et me tire vers le lit.. Il me redresse en riant.

–Je sais que tu es folle de mon corps, tu as bavé dessus toute la nuit.

–T'es une pouffiasse Luke.

Il hurle de rire et se lève pour se rendre dans la salle de bain attenante. J'en profite pour aller fouiller dans sa cuisine. J'ai un peu faim et je trouve de quoi faire des pancakes. Je m'y attèle en me dandinant et en mettant de la musique de Noël en fond. Il est très tôt en réalité, mais je me sens en pleine forme. J'entends frapper alors que je finis la préparation du petit déjeuner. J'ouvre la porte et j'ai la surprise de voir Samuel Marshall et son père Derek. Les yeux de Derek se posent sur la petite tenue que je porte et je souris.

–Je suis entrain de faire des pancakes. Rentrez !

J'en profite pour embrasser Sam que je n'ai pas vu depuis longtemps.

–Que nous vaut l'honneur de votre visite ?

–On est venu voir si vous n'aviez pas de problème, aucun de vous n'a répondu à son portable.

–Oh bah, je me suis perdue en robe dans les bois enneigés, j'ai plus passé mon temps à essayer de me réchauffer qu'à regarder mon portable, je l'avoue. Pareil pour l'autre andouille !

–C'est qui l'and... qu'est-ce que vous foutez chez moi ?

Luke semble agacé.

–Nous étions inquiets de ne pas avoir eu de nouvelles.

Sam ne détache pas son regard de moi et je lui lance une oeillade sexy qui lui fait perdre ses moyens. Ça ne fait rire que moyennement son aîné. Je retourne dans ma cuisine et je rate lamentablement la cuisson de mon premier pancakes. Luke lève les yeux au ciel et me pousse pour continuer.

–Tes habits sont secs, ils sont sur le sèche-linge.

Je lui fais une révérence et je file me laver. L'eau est chaude et Luke m'a sorti une serviette propre. Il a même plié ma robe et mes collants. C'est une gentille attention. Une fois ma douche prise, je passe dans la chambre où j'entends les voix des trois hommes qui font désormais partie de ma famille.

–J'espère vraiment pour toi que tu nous dis la vérité.

–Je ne vois pas pourquoi je dirai autre chose que la vérité, grogne Luke à la remarque de son père.

–Bah peut-être parce que tu as un faible pour Angèle depuis toujours et qu'on la retrouve chez toi en sous-vêtements ?

Je me fige en haut des escaliers. Sam vient de dire quoi ? Luke... un faible... pour... moi ? 

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