PDV Allan

Mercredi 19 décembre

18h30

Ça fait tout juste une demi-heure que je suis rentré au loft après ma journée et j'attends mon fiancé qui lui ne va pas tarder. Mes parents et Calie ( sa soeur) son occupés à regarder les photos qu'ils ont fait de New-York tandis que moi, je me détends les regardant avec eux assis dans le canapé. A peine je perçois le bruit de la poignée de la porte que je me lève, fonçant droit sur mon homme pour l'embrasser. Alors que me décolle de ses lèvres, j'entends ma soeur lancer aux parents.

- Bon il faudrait qu'on y aille.

- En effet, confirme ma mère

- Vous allez ou? Demandais-je alors qu'ils arrivent tout trois à nos côtés

- Faire un petit tour en ville et peut-être qu'on se fera un resto. Dans ce cas-la on vous appellera pour que vous nous rejoignez? Propose mon père

- Bonne idée papa, alors à tout à l'heure surement.

- Oui c'est ça fils, me répond-il alors qu'ils quittent tous le loft, me laissant seul avec mon chéri.

Mes mains accroché autour de la taille de mon homme, je viens une nouvelle fois l'embrasser. La seconde d'après il me dit:

- Et bien donc quel accueil! On croirait que tu m'a pas vu depuis des mois.

- Ca fait que quelques jours qu'on est réunit alors oui je me rattrappe de longues semaines passé sans presque aucun contact. D'ailleurs la j'ai une violente envie de te faire l'amour alors tu vas me faire le plaisir de me retiré tout ça, dis-je faisant allusion à ses vêtements - Et tu file à la chambre, on est seul pour un moment et je vais bien en profiter.

*******

Même pas deux minutes plus tard, nous sommes nu sur les draps, les couvertures rabattues au pied du lit. A califourchon sur son bassin, je me frotte légèrement contre lui tandis que mes lèvres dévorent son cou. N'entendant aucun soupirs de mon homme, ce qui est très inhabituel, je me redresse et remarque tout de suite qu'il n'est pas du tout dedans.

- Qu'est-ce qui t'arrive beau-mâle? T'es pas dedans-là? 

- Désolé, c'est juste que j'ai la désagréable impression d'avoir oublié un truc important à faire et j'arrive pas à me rappeler. 

- Si c'était si important tu l'aurais pas oublié, ça doit être une broutille.

- Tu as surement raison oui, dit-il alors que je commence à descendre sur son torse le couvrant de baisers humides et sensuels.

Je mordille ses mamelons et perçoit enfin un gémissement de mon fiancé. Satisfait, je continue ma descente me faufilant sur ses abdominaux. Je m'applique à le rendre fou, mon muscle buccal dans son nombril, mais une sonnerie résonnant dans la pièce me distrait à nouveau. Je comprends tout de suite d'ou elle vient, du portable de mon flic, posé sur la table de nuit.  Je le vois tendre son bras vers celui-ci, mais ne lui en laisse pas le temps, lui bloquant les poignets pour venir, lui plaquer les bras de part et d'autres de son visage.

- Hors de question que tu réponde dans un moment pareil. La on est tranquille tout les deux, alors personne nous dérange. 

- Humm j'aime quand t'es autoritaire comme ça, ça m'excite.

- Je vais t'exciter encore plus chéri.

Le regard coquin, je ne le quitte pas des yeux, et recule jusqu'a me retrouver, le visage entre ses jambes. Je commence par embrasser ses cuisses, l'attisant puis fini par glisser ma langue entre ses bourses. Il gémit délicieusement et toujours planté dans ses yeux d'un bleu sombre du à l'excitation, je poursuis mon chemin. Je remonte langoureusement le long de son organe, quand soudain:

- Ma mère! Je devait aller la chercher à l'aréoport! s'exclame- t-il se redressant brusquement, alors que je reste hébété, ma tête toujours entre ses jambes.

Si y'a deux secondes encore j'étais chaud bouillant, la je suis totalement refroidi, glacé je dirais même. Je m'écarte de mon chéri alors qu'il se lève précipitamment du lit. Il commence à se rhabiller alors que je m'insurge:

- C'est quoi cette histoire avec ta mère?! Puis t'aurais pas pu m'arrêter avant de me sortir ça, autant dire que t'entendre cité ta mère au moment ou je m'apprête à te prendre en bouche, c'est hyper dérangeant.

- Désolé amour, je l'ai pas fait exprès, ça m'est revenu d'un coup. Ma mère arrive ce soir, oh putain il est sept heure dix, elle doit avoir atterri. Mon téléphone ça devait être elle. 

Je me glisse jusqu'a la table de chevet et confirme en voyant " Mom" dans la liste des appels manqué.

- Eh merde! J'ai tellement de trucs dans la tête que j'oublie carrément ma mère. Je l'appelle pour la prévenir de mon retard, tu t'habilles et on va à JFK ensemble?

-  Ouais mais s'il te plait ne parle plus jamais de ta mère quand on est au lit s'il te plait. Ça m'a tout coupé net. 

- Promis amour...je suis désolé.

- T'es pas crédible quand t'es à la limite de rire tu sais. 

 - Avoue que c'est cocasse quand même...mais même si je rit, je comprends et je suis désolé. 

- T'as intérêt. 

****

On est dans un taxi en route vers l'aéroport et je lance à mon homme.

- A croire que nos parents se sont donné le mot pour débarqué quasi au même moment.

- Ouais dingue qu'ils débarquent les uns après les autres comme ça. Désolé de pas t'avoir mis au courant qu'elle m'avait appelé, et prévenu, j'ai complètement zappé. 

- L'avantage c'est qu'ils pourront se rencontrer et prendre le temps de faire connaissance avant qu'on ne se marie. D'ici mai, tout le monde se connaîtra super bien. Le désavantage, c'est le manque d'intimité pour nous deux. D'ailleurs on fait comment pour ta mère, mes parents dorment dans la chambre d'ami, Calie sur le sofa...y'en a bien un autre mais je doute que ta maman apprécie les canapé pour dormir.

- Elle n'est pas du tout difficile pour ça, tu la connait elle s'adapte.

- A chaque fois qu'elle est venue, elle a occupé la chambre d'ami. 

- Mais t'en fais pas ça ira.

- Nos parents sont des seniors maintenant, pour leur dos, c'est pas très bon les canapés...

- C'est tout gentil de inquiéter pour ma mère, mais elle est en parfaite santé, elle à que 66 ans, c'est pas si vieux que ça, elle est très en forme pour son age. Tout comme tes parents.

- Désolé, c'est mon côté médecin qui prends le dessus.  

- T'angoisse pas Al, ok, ma mère n'aura aucun souci à prendre le canap et ça ne lui détruira pas le dos. Excusez-moi monsieur on est bientôt arrivé? Demande-t-il s'adressant au chauffeur. 

- Deux minutes, peut-être plus avec les bouchons. 

***

Finalement, ce n'est qu'après cinq bonnes minutes que nous arrivons sur  les lieux. Il y a une foule très dense comme toujours mais nous trouvons facilement sa mère qui nous attend devant une boutique souvenir. 

- Les garçons vous voilà! s'exclame-t-elle le sourire jusqu'au oreilles nous tendant les bras. 

Elles nous enserrent tous deux de longues puis on s'écarte, tandis que mon homme dit:

- Je suis désolé maman, j'espère que tu n'auras pas attendu trop longtemps. J'ai honte...tellement honte d'avoir failli oublier de venir te chercher...

- Détends-toi un peu, je sais bien que tu as plein d'autres choses en tête que ta veille mère, lui lance-t-elle, les mains contre son visage. - Laisse-moi t'admirer un peu, toujours aussi beau garçon. 

 - Merci maman. 

- Allan, mon futur gendre, je suis tellement contente que tu es laissé une nouvelle chance à mon fils. Tu sais j'en ai pas été fière, que ce phénomène, (Jared)  soit absent le jour ou vous étiez censé vous unir, j'ai été peiné pour toi. 

- C'est gentil Madame mais vous savez Jared l'a fait pour de bonnes raisons même s'il aurait pu peut-être agir autrement. Votre fils est quelqu'un de très bien. Je n'ai pas pu rester trop longtemps fâché contre lui, puis je ne le laisserais a personne d'autre. C'est mon homme. 

- Combien de fois je vais te dire de cesser de m'appeler Madame, et d'arrêter de me vouvoyer.

- Désolé Kate, tu as fait bon voyage?

- Excellent. Merci Allan.

- Hum Maman, je propose qu'on retourne vers le loft poser tes affaires et puis après on ira diner? Les parents d'Allan sont chez nous comme je te l'ai dit l'autre fois au téléphone, et ce soir ils nous ont proposé de faire un resto.

- Très bonne idée. Il est grand temps qu'on fasse connaissance! 

- C'est justement ce que je disais à Jared, pas plus tard que tout à l'heure. Au final l'annulation de notre mariage servira à quelque chose, nos parents pourront se connaitre avant le jour J.  Bon allez, on y va maintenant?  

- Oui, le taxi nous attend. Acquiesce mon fiancé, attrapant la valise de sa mère. 

***********************

Quelques temps plus tard.

20h45

PDV Jared

Cela fait un bon quart d'heure que nous sommes arrivé au restaurant, les parents et la soeur d'Allan ont opté pour un thaï , ce qui nous convient à tous. Mon homme et moi on est plus que ravi, ma mère et sa famille semblent s'entendre à merveille. Ils parlent tellement que c'est à peine s'y on peut en placé une. Mais ça ne nous gêne guère, nous on se remplis le ventre. 

C'est vraiment un lieu agréable, et la nourriture y est délicieuse. Parfait, même jusqu'au confort, les bancs sur lesquels nos fessiers reposent sont bien moelleux. On est installé sur une table de six, dans un des angle de la salle, on y est super bien, les autres clients sont relativement loin de nous. J'ai mon fiancé, juste à mes côtés, lui à sa soeur assis à sa gauche et en face, ma mère, la mère d'Allan et en tête à tête avec moi son père. Je pourrais me sentir un peu gêné, mais pas du tout, ses parents m'ont mis à l'aise dés leur arrivé à la maison. Hum enfin presque. Je me rappelle de la mauvaise blague qu'ils m'ont faites. Mais bon, c'était plutôt gentillet.

Deux serveurs s'approchent de notre table et apporte, pour l'un un grand plat de riz et pour l'autre un plat de cube de  poulet épicé. Les deux employés s'en vont, et nous nous servons, les uns après les autres. Je me bagarre un peu avec les grains de riz et mes baguettes mais finis par arriver à en venir à bout. Je suis en train de m'attaquer à la viande, quand je sens la main de mon fiancé se poser sur ma cuisse. Elle remonte dangereusement mais je n'ose rien faire, même pas la retirer de peur d'attirer l'attention. Allan me sourit comme si de rien n'était et grimpe encore sur mon pantalon. 

- Quelqu'un à encore envie de riz ou de poulet? Proposais-je pour reprendre mes esprits

- Non merci, répondent-ils tous en coeur.

Mince. Tentative de rester sérieux raté. Je décide alors de me concentrer sur mon assiette. Mais ça ne marche guère.Je sens les doigts de mon homme descendre ma braguette et j'hallucine carrément de savoir qu'il fait ce genre de chose, en plein resto et surtout avec nos familles autour. Il ouvre a présent mon bouton et commence à me caresser à travers mon caleçon. A cet instant précis, je remercie la nappe qui recouvre la table, d'être suffisamment longue pour camoufler les agissements de mon homme.   

En discrétion, je me penche vers lui et murmure doucement.

- Al, tu te venge du malaise que je t'ai causé tout à l'heure? C'est très réussi mais maintenant arrête. On est en famille.

Je reporte l'attention vers mon assiette, et apporte à ma bouche un morceaux de poulet. J'émets à cet instant un hoquetement de surprise manquant de recracher ce que j'ai dans la bouche, quand le pouce de mon fiancé, se glisse sur mon bout rosé, qu'il a extirpé de mon boxer.

- Tout va bien Jared? s'inquiète mon futur beau-père

J'avale rapidement mon poulet et répond aussitôt très mal à l'aise.

- Je suis tombé sur un morceaux très épicé.   

- T'es une petite nature mon chéri ça chauffe à peine.

Je lui jette un regard faussement furieux et il sourit avant de m'embrasser. A son tour, il se glisse discrètement prêt de mon oreille et me souffle:

- J'ai envie de te prendre...j'ai pensé à ça tout la journée. Je m'éclipse, rejoint moi. 

Sur ces mots, il s'excuse et se lève de table direction les wc du restaurant. De mon côté, je me rhabille correctement et continue mon repas comme si de rien n'était. Au bout d'une petite minute, je manifeste une envie pressante à mon tour pour filer rejoindre Allan.

Quand j'arrive au cabinet, je le découvre faisant semblant de se laver les mains, le temps qu'un client du restaurant sorte de la piéce. Une fois celui-ci parti, il me lance.

- Qu'est-ce que t'as dit pour t'éclipser? 

- Envie pressante.

- T'aurais pu trouver mieux. 

- En même temps j'étais loin de m'imaginer que mon mec m'allumerait lors d'un repas famillial, sinon j'aurais pu préparer mon excuse

- Je te pensais pas si coincé chéri.

- Tes parents, ma mère, ta soeur?! Ça te bloque pas toi?

- Quand j'ai envie, j'ai envie...

- Je vois ça, ces derniers jours, t'as une libido survoltée, t'es pas enceinte au moins?

- T'es con. Si tu te sens pas capable de suivre mon rythme, faudrait que je songe à trouver un meilleur parti...

- Tu vas voir si je suis pas ton rythme, dis-je le poussant dans une cabine. 

- Ça marche toujours aussi bien, je te provoque et tu me saute dessus.

- Tais-toi, on a cinq minutes. 

- Pas de problème Chéri, ça sera vite fait, bien fait.