Samedi 15 Déc 2018

PDV Allan

Il est 18h45 quand je quitte mon cabinet. Il faut que je speed pour rentrer au loft. Je dois prendre une douche en vitesse et repartir à l'hôpital avant que les heures de visite soient terminées. C'est à dire avant 20h00. J'ai fait ça plus d'une fois ces derniers jours alors ça devrait encore le faire pour aujourd'hui. C'est le dernier soir d'ailleurs que je cours partout. Mon homme quitte l'hôpital demain matin, on pourra enfin se dire que cette histoire est finie.

Il est 19H00 passé quand je tourne la clé dans la serrure de notre appartement. Comme à mon habitude, je m'apprête à abandonner ma sacoche de médecin au pied du meuble de l'entrèe et mon trousseau de voiture sur celui-ci, mais je me coupe dans mon élan, étant acceuilli par un joyeux:

- SURPRISE!!!!

- Chéri?! Mais qu'est-ce que tu fais à la maison? Me dit pas que tu es sorti de l'hôpital sans autorisation?

- Il se trouve que j'ai gentiment demandé au personnel médical de te faire croire que je ne sortais que demain. En vérité je sortais cet après-midi et j'en ai profité pour te préparé une petite surprise.

Il me fait signe du bras vers le côté salon de la pièce et je découvre la table habituellement côté cuisine, derrière les canapés et devant les immenses baies vitrées. Des couverts sont dressés et un chandelier est disposé au centre.

- C'est toi qui à fait ça?

- Et oui c'est bien moi. Je sais que je ne suis pas un génie romantique mais j'avais envie de commencer à rattraper mon absence d'ou ce petit dîner en amoureux 

- Et bien je dois dire que c'est une très bonne idée. Ça me fait très plaisir. Je m'en voudrais presque de t'avoir planté à l'hosto.

- Ouais c'était pas sympa de me laisser dans cet état là après m'avoir chauffé.

- Je t'ai pas chauffé. C'est mon corps contre le tien t'a émoustillé.

- Mmmm tes baisers langoureux y étaient pas pour rien non plus.

- T'avait qu'a pas y participer autant puis c'est toi qui a cherché plus de contact si je me souviens bien...

- Oui mais t'as pas dit non, non plus.

- Ok j'avoue, j'ai été cruel avec toi. Je vais aller prendre une douche. Tu viens avec moi? Je pourrais me faire pardonner...

- Proposition tentante mais non, j'ai pas fini de préparer notre soirée.

- Tu finira après?

- Non. Tu vas aller sous la douche et moi je vais finir ce que j'ai à faire.

- T'es sérieux? Je te propose une douche coquine et tu refuse?

- Exactement monsieur. Tu peux bien attendre un peu. On fera un câlin après le repas. De toute façon tu n'est pas si en manque que ça?

- J'y suis, tu me fais payer parce-que je t'ai laissé excité à l'hosto?

- Absolument pas. Je veux juste laisser ton désir croître au maximum pour que la nuit n'en soit que meilleure.

- Humm bien alors je vais essayer de me tenir jusque-là. Je peux au moins t'embrasser?

Il me sourit, attrape mon visage entre ses mains et dépose un très furtif baiser sur mes lèvres.

- Allez file te laver, on va bientôt manger.

- Si jamais l'envie te prend de me rejoindre...

- N'y compte même pas.

Je soupire et me décide à partir me laver. 

***

Lorsque je rejoins mon homme une quinzaine de minutes plus tard, des odeurs de nourriture me parviennent.

- Tout est prêt, tu n'as plus qu'a venir t'asseoir dit-il joyeusement

Je fais ce qu'il me dit, m'asseyant  à la table et il fait de même en face de moi. Je découvre alors la table plutôt sobre mais néanmoins belle. Nappe grise, assiette carrée noire, serviette blanche, verre en cristal, et la pièce romantique de la table, le chandelier d'un rouge profond surmonté de grande bougies blanches que mon chéri allume l'instant même. En dehors de toute ceci, deux plats reposent sur la table, recouverts de cloches. Mon homme les soulève  et lorsque je découvre ce que c'est, je me dis que c'est plus pour garder la chaleur que pour l'effet de surprise. Deux hamburgers et deux grosse portions de frites dans un et des sushis, des tapas, des samoussas et j'en passe dans l'autre

- Euh, on attend des invités? Demandais-je

Il se sert généreusement et de mon côté je suis plus raisonnable.

- Non pourquoi?

- Y'a à manger pour dix chéri.

- Hum j'avais très faim.

- C'est plus de la faim, c'est faire une orgie de nourriture. En plus, ce repas c'est pas ce qu'il y a de plus romantique...en plus c'est tout prêt.

- Ça fait plus d'une semaine que je me tape la bouffe insipide de l'hôpital, en, en sortant, j'ai envie que d'une chose manger mes plats préférés. Et puis je t'ai dit que j'essayais de faire du romantisme pas que ça allait être jusque dans l'assiette. Puis tu sais que je suis un homme qui aime les choses simple. Les " foies gras poêlé avec tartare de figues et jus de truffe"  c'est pas mon truc, trop sophistiqué pour moi. Après si tu as envie que je t'emmène dans un resto très chic, je le ferais.

- T'es pas vexé chéri au moins?

- Mais non. pouffe-t-il

- Ah heureusement parce-que je te taquine,  je suis ravi de ta surprise.

- Tant mieux, c'est le but

- Il n'empêche que je doute que tu puisse manger tout ce que tu as commandé.

- Mais si.

- Si tu manges tout, tu sera tellement plein que tu n'aura plus qu'une envie t'écrouler comme une masse dans le lit, et la soirée câlin sera à oublier.

- Aucun risque pour ça. J'ai effectivement peut-être eu les yeux plus gros que le ventre mais c'est pas grave, ça nous servira demain.

- Oui tu as raison. J'espère en tous cas que t'es au top de ta forme. J'ai bien l'intention qu'on se rattrape ce soir.

- Je suis toujours au top amour , tu devrais le savoir.

- Toujours au top, mouais, ça , ça reste à prouver...Si tu veux que je songe à te dire oui, faudra quand même m'assurer que tu vaut le coup.

- T'inquiète que je vais être bon et tu vas le sentir.

- Ça promet, j'ai hâte de voir ça. Bon sinon je pensais, ce serait peut-être bien qu'on rediscute d'une nouvelle date pour le mariage?

- Avec plaisir, quand est-ce que ça te plairait de le faire?

- Bien sachant qu'on est en décembre, pour avoir des journées chaudes et ensoleillées, on va pouvoir attendre je dirais début mai. Ce qui nous laisserais un peu plus de quatre mois pour tout organiser. Je dois me racheter un costume aussi, j'ai pas garder l'ancien je pouvais plus le voir.

- Je comprends, c'est pas un souci, on t'en refera faire un mais c'est pas le plus long. De toute façon, c'est moi qui ai merdé alors je vais me charger de tout de A à Z. 

- Si tu y tiens mais je pense que ça va pas être simple de convaincre ma famille de venir. Je leur ai expliqué pourquoi tu m'avais planté, ils ont compris mais bon, le voyage pour venir de San Francisco à New-York  leur à coûté cher et ils pourraient être réticent à venir de peur de faire le déplacement pour rien. 

- T'en fais pas, j'arriverais à les convaincre et puis s'il faut leur payer le trajet, je le ferais. Tout va être parfait mon amour, fais moi confiance, je sais que je t'ai déçu, mais je vais me rattraper.

- Je sais. J'ai confiance. 

- Alors dis-moi comme ça, tu as casé Larry et Karl ensemble?

- Oui j'ai demandé à Karl de rendre visite à Larry pour le remercier à ma place de m'avoir sauvé la vie mais bon j'avais aussi quelque chose derrière la tête en faisant ça. Il faut croire que ça a marché, puisqu'ils se sont revu et qu'aujourd'hui ils sont ensemble. Leur relation commence doucement mais surement. Je pense que leur style de vie se ressemble et que ça pourrait vraiment aboutir sur une histoire sérieuse mais libre. 

- C'est bien pour eux. 

- Ouais je trouve aussi. J'ai découvert au final que Larry était un type bien, je pense que même s'il s'en rendait pas compte, être célib lui pesait. Les coups d'un soir c'était sympa mais j'ai su par mon ex que j'avais raison, qu'il avait envie d'un homme dans sa vie. Karl est exactement pareil, il n'aime pas être seul. Il aime être amoureux mais pouvoir de temps en temps faire des écarts. Je pense qu'il était sincère à l'époque ou toi et moi on s'est rencontré quand il voulait encore me récupérer. Mais on était pas fait l'un pour l'autre, je partage pas mais je suis content qu'il est quelqu'un maintenant.

- Oui moi aussi, ça évite qu'il ne cherche à se remettre avec toi.

- Il à lâché l'affaire depuis longtemps, depuis la fois ou tu lui a dit être du FBI et que tu l'a menacé de lui attirer des ennuis.

-  Certes mais récemment vous avez recoucher ensemble, il aurait pu tenter de regagner ton amour surtout à un moment ou tu n'étais pas bien vu que j'avais disparu...

- Il aurait pu mais non. C'était une simple coucherie et...une grosse connerie

- Tu sais bien que je t'en veux pas pour ça. J'ai ma part de responsabilité dans ce qui est arrivé. Puis je sais qu'au lit, je le surpasse. 

- Tu devrais carrément dire que t'es le meilleur coup du monde tant que t'y es? Dis-je ironiquement

- Je pourrais pas puisque que c'est toi. 

- Hum t'es fort, j'avoue t'es très fort.

- J'adore jouer le mec imbu de sa personne, ça me fait marrer, mais si je dis que je le surpasse, c'est que tu me l'as toi-même confirmé.

- Ah bon? Ah oui peut-être mais ça c'était y'a quelques temps déjà. Aujourd'hui, je ne sais plus trop si t'es meilleur...faudrait que tu me rafraîchisse la mémoire...

- Toi tu sais vraiment comment parvenir à tes fins...t'as gagné, file donc à la chambre, y'a une petite surprise pour toi. Je te suis de très près.

Je souris, m'essuie avec ma serviette et me lève avant de commencer à partir en direction de la chambre. Mon homme dans mon dos me suit à la trace. 

- C'est quoi la surprise, tu as recouvert le lit de pétale de rose?

- Non, trop romantique pour moi, j'ai préféré les bougies, c'est plus sensuel...mais ce n'est pas ma surprise. 

Curieux, je me dépêche de traverser le couloir menant à la chambre et ouvre aussitôt la porte de celle-ci. Mes yeux sont tout de suite happés par la lumière orangé et vacillante des bougies,  qui enveloppe la pièce dans une ambiance tamisée. Je ne peut m'empêcher de dire:

- Pour quelqu'un de pas romantique, je trouve que tu t'en es bien sorti. Dis-je me tournant face à lui, faisant dos au lit. - Je n'ai plus qu'une envie, te débarrasser de tout ça, ajoutais-je en tirant sur le col de sa chemise pour l'attirer a mes lèvres.

- Tu ne veut pas d'abord ouvrir la surprise sur le lit? Demande-t-il se décollant de mes lippes

- Désolé, j'étais tellement fasciné par toi que j'ai complètement oublié ta surprise.

Je monte sur le lit immaculé pour parvenir à la boîte rouge placé en son milieu, scellé par un ruban doré, et m'en saisi. Jared grimpe à son tour à mes côtés tandis que j'ouvre le paquet.

- Oouuuh cette nuit s'annonce décidément particulièrement chaude...

Entre mes mains je tiens la fameuse surprise de mon chéri, deux sex-toys, l'un couleur peau, vibrant, et l'autre tout simple, d'un bleu transparent et plutôt fin.

- J'ai pu constater que l'idée de jouets sexuels te plaisaient, alors je me suis dit qu'on pourrait s'amuser avec...

- Hummm, en effet j'adore ce petit cadeau...

- Bon et si on arrêtait de parler et qu'on expérimentait?...Demande-t-il

Je repose les objets à côté de moi sur le lit, m'étend dos contre le matelas, et attire mon homme à moi, le tirant par sa chemise, tandis qu'il se place entre mes jambes. Il ne m'a encore rien fait, que je me mords déjà la lèvre. C'est qu'il est putain de beau mon futur mari. Ses yeux bleu me fixent, tandis que je fais de même, captivé par ses iris marine. Nos regards finissent par se détacher l'un de l'autre,attiré par nos lèvres respective qui se rapprochent lentement. Bien trop lentement à mon gout, je ne peux m'empêcher de relever la tête pour nous unir plus vite. Seulement mon chéri en décide autrement, reculant brusquement avant l'impact. Je grogne de frustration et celui-ci sourit avant de plonger finalement vers mes lippes. Dès l'instant ou sa bouche entre en contact avec la mienne, c'est comme si nous devenions fou. Trop de désir accumulé, trop de temps sans se toucher, notre envie l'un de l'autre est au summum.

Nos langues se rencontrent rapidement dans un baiser loin d'être doux. Il est brûlant, sauvage, fougueux. La douceur n'est pas de mise, nos corps ne réclament qu'une chose, le contact. Nos mains ne prennent pas leur temps et se précipite pour défaire les boutons de nos chemises si bien qu'on s'y reprend a plusieurs fois pour parvenir à les décrocher. Le haut de mon homme totalement ouvert je m'empresse de le faire glisser sur ses épaules. Il s'en débarrasse se redressant et s'attaque au dernier bouton de ma chemise récalcitrant. Sans aucune patience, il finit par opter pour une technique plus radicale, tirant sur les deux pans, faisant péter le dernier bouton. Ses mains glissent sur mon torse de mes épaules à mon ventre, déclenchant frisson sur leur passages, tandis qu'il recule sur le lit.

il plonge littéralement son visage entre mes jambes, et je sens ses lèvres venir embrasser la bosse proéminente qui déforme mon pantalon de costard. Il me couvre de tendre baiser cherchant à m'exciter d'autant plus, mais finit par s'impatienter et bientôt ses doigts descendent ma braguette et cherche à défaire le bouton qui la précède. Cependant, je vois qu'il n'y arrive pas et qu'il commence à s'agacer, alors je l'aide, et bientôt, caleçon et pantalon se retrouve au sol.  Il lorgne sur mon corps nu d'un regard fiévreux et un sourire des plus indécents nait sur son visage, lorsqu'il s'approche à nouveau de mon entre-jambe. Fini les chastes baisers tout " innocent", il ne perd pas une seconde et m'enrobe entre ses lèvres. Il coulisse langoureusement sur mon organe, montant et descendant dans un ballet rythmé, synchronisé avec les gémissement qui commencent à s'échapper entre mes lippes. Je me régale de sa bouche délicieuse, qui s'applique à me prendre entièrement a chaque descente, et gémis sans retenue, mes doigts s'agrippant au dessus de lit.

Je me mords la lèvre quand il s'attarde longuement sur mon sommet et grogne de mécontentement quand il s'arrête relevant la tête. Sa langue grimpe sensuellement sur mon torse, s'arrêtant pour taquiner mon nombril et poursuit son chemin, continuant son ascension. Elle finit par parvenir dans mon cou, et je sens des dents mordiller ma peau. Un soupir s'échappe inévitablement de ma gorge, agréablement surpris par cette attaque, puis plus sagement des bisous retrace le contour de ma mâchoire.

Mes mains viennent saisir son visage et je tourne le mien, pour venir rencontrer sa bouche. Je l'embrasse mouvant mes lèvres contre les siennes et d'un mouvement de bassin, je le renverse sur le matelas. Je m'installe à califourchon sur ses cuisses, et m'empresse de défaire sa ceinture. L'instant d'après,  il se retrouve à son tour, nu, rien a redire, mon homme est magnifiquement bien battit. Je m'étend sur lui, le corps entre ses jambes, et goûte encore ses lèvres quelques secondes avant de fondre sur son torse.

Je ne m'y attarde pas trop longtemps, m'intéressant beaucoup plus à son membre fièrement dressé.  A mon tour, je me faufile jusqu'à son bas-ventre gorgé de désir, et vient jouer de ma langue sur son bout rosé. Mon fiancé ferme les yeux, se délectant de mes caresses et j'en profite pour tendre le bras et attraper l'un des jouets trainant sur le lit. L'objet en main, je m'approche des ses parties intimes et vient caresser ses bourses tandis que j'active au même moment la vibration. Un râle s'enfuit aussitôt entre les lèvres de mon fiancé et je m'applique à en déclencher de nouveau, déplaçant le sex-toys, tout contre sa longueur, insistant un peu plus sur la pointe. Tandis que je joue avec l'objet, que je tiens de la main gauche, la droite se faufilent entre ses cuisses, et mes doigts viennent chatouiller son entrée. Je commence par mon majeur, puis à peu après, c'est mon index et enfin mon auriculaire qui pénètre en lui.  J'amorce des vas et viens destiné à l'ouvrir à moi, et il s'en régale, tout comme il se régale de sentir les vibrations sur son sexe. Je retire mes doigts, et glisse à nouveau l'appareil, le long de sa verge, de ses bourses, puis je lui fait prendre place entre ses fesses. Ma bouche vient s'emparer de son organe lui assénant de chaudes caresses, tandis que j'insère le god en lui.  Mon homme grogne de plaisir lors de la pénétration, visiblement comblé par l'effet des vibrations dans son antre, et je ne fais que l'exciter davantage, tenant sa virilité entre mes lèvres. 

Il ne cesse de geindre à chaque seconde, le plaisir s'insinuant en lui, ses râles montant en décibel, en proies à mes lippes et au sex-toys qui vibre en lui. Je le sens de plus en plus au bord de l'extase et j'augmente alors la vitesse de ma bouche sur son membre. Ses doigts dans mes cheveux se crispent d'un seul coup puis une plainte longue et rauque ponctue l'orgasme qui le gagne. Je récolte sa semence le nettoyant avec application, puis retire l'objet encore en son intérieur. En sueur mon homme reprends ses esprits et me lance:

- Putain c'était trop bon...

Je reviens à sa hauteur et regagne ses lèvres pour un tendre baiser avant de lui susurrer:

- J'espère bien pouvoir en dire autant...

Ma main droite vient retrouver son organe, et je le masse effectuant un mouvements de bas en haut histoire de réveiller ce corps que je viens de vider de toute énergie. Il ne faut que quelques courtes minutes pour que je ne le sente, se re-durcir entre ma paume. Mon fiancé finit par me faire lâcher prise et je me retrouve la seconde d'après, à plat ventre sur le lit, lui confortablement installé sur mon fessier. Je sens le poids de son corps sur le mien lorsqu'il s'allonge sur moi, le torse contre mon dos. Ses doigts viennent s'entrelacer avec les miens et son visage vient se nicher dans ma nuque. Il m'y dépose un bisous et descend ensuite, lentement le long de mon échine, en baiser sensuels. Contrairement au début de nos ébats, il prend son temps, et progresse lentement en suivant le chemin de ma colonne. De temps à autre il donne un petit coup de dents à droite à gauche, m'envoyant de délicieux frisson, se répercutant sur ma virilité, à ce stade légèrement douloureuse. Il finit par arriver à la courbure de mes reins, juste avant le galbe de mon fessier, et s'y attarde longuement. Il joue de ses lèvres et de sa langue sur ma peau et j'halète, ma respiration s'accélérant au fur et a mesure qu'il approche des zone sensible.  Le frottement de mon sexe contre le matelas, et ses baisers humides dans le bas de mon dos, me rendent complètement dingue. J'ai envie de plus, tellement plus.

Au moment même ou je m'apprête à pousser une plainte de frustration, sa langue s'insinue entre mes fesses et rencontre mon antre. C'est alors un grondement rocailleux qui sort de ma bouche, et plein d'autres suivent alors qu'il s'agite contre mon gouffre. Ses mains se tenant à mon fessier bombé, il s'efforce de me faire geindre, son muscle buccal, me chatouillant délicieusement. 

La sensation de chaleur disparait, sa langue s'éloignant mais je n'ai pas le temps de me plaindre, qu'un corps étranger me pénètre. Le deuxième sex-toys. Mon chéri, effectue de doux mouvements d'avant en arrière, dans le but de me préparer à la suite. Je gémis à chaque fois que l'objet s'enfonce en moi, sentant le plaisir s'accentuer à chaque seconde.  Je jette un regard à mon homme, qui un sourire indécent au visage, pousse encore et encore, le jouet en moi et entre deux soupirs guttural, la respiration saccadé,  je lui lance: 

-  Tu compte me prendre quand?.... Parce-que si ça continue,... je vais finir par m'endormir...

Instantanément ses sourcils se froncent. Il retire d'un mouvement vif le sex-toy et l'abandonne au pied du lit. Alors qu'il remonte vers moi, sa main me claque légèrement les fesses. Je crois bien que je l'ai agacé et ça m'amuse drôlement. Son corps s'étend à nouveau sur le mien et des dents viennent mordre tendrement mon lobe droit, alors qu'il me murmure à l'oreille.

- Tu vas voir si tu vas t'endormir...

Je souris satisfait et mon expression change du tout au tout, lorsqu'il présente son sexe à mon entrée. Il se presse contre moi, et s'enlise au maximum. Il se recule lentement puis lance une poussé puissante. Son organe rencontre ma prostate violemment, et surpris par l'impact je lâche un cri de plaisir. Ravi de son effet, mon homme entame de sulfureux vas-et-viens, son bassin cognant férocement contre moi. Je grogne sans relâche, me régalant de ses coups de reins vigoureux et martyrise le linge de lit entre mes doigts. Mon homme lui émet des plaintes rocailleuse, synchronisé avec mes geignements, et bute toujours plus férocement contre mes fesses. La jouissance est imminente pour nous deux, à chaque allées-venue, on geint de plus en plus fort, nos sexes gonflés devenant de plus en plus sensible. Me sentant sur le point de venir, j'en informe mon compagnon. Celui-ci se redresse, se maintenant mains contres mes épaules et active encore la cadence, me rendant totalement dingue. Dans un énième mouvement vif, il m'arrache un cri et s'ensuit, une longue plainte, alors que je me libère entre les draps. Mon fiancé me suit de près, jouissant dans un grognement des plus sexy et se laisse retombé, haletant, la tête fourrée dans ma nuque qu'il embrasse tendrement. Ses esprits retrouvés, ils nous séparent et se rallonge contre moi. On reste comme ça quelques minutes, puis il se laisse retomber à mes côtés et je viens me blottir contre lui, mes mains caressant tendrement son buste légèrement velu.

- J'ai quelque chose pour toi Amour. me dit-il en glissant son bras sous l'oreiller, ou reposait sa tête.

- Encore quelque chose de coquin?

Il ouvre sa main et j'y découvre un anneau, en tout point identique à celui que j'avais perdu.

- Ma bague de fiançailles...j'ai tellement cru l'avoir perdu.

- Moi c'est toi que j'ai cru avoir perdu quand ce fils de pute de Di Marco me l'a donné.

- Ce salopard m'a sous estimé, sa fille et moi, on est toujours là. Tu ne me perdras pas de sitôt.

Je glisse l'anneau à mon doigt et dépose un doux baisers sur les lèvres de mon homme, puis me blotti la tête contre son torse. Un bisous se dépose dans mes cheveux et j'entends:

- Bonne nuit Amour

- Bonne nuit Chéri.

Je souris, heureux, sachant pertinemment que le lendemain, il ne quittera plus notre lit, pour partir sur son enquête. C'est définitivement terminé.