Chapitre 43 - Dernier jour d'hôpital
PDV Jared
Samedi 15 Déc 2018
11h30
Ça fait actuellement une semaine et demie que je suis à l'hôpital et ce soir c'est le grand jour, puisque je sors enfin, en fin de journée. Allan n'est pas au courant, je veux lui faire une surprise. Avec la complicité des médecins et de mes amis, j'ai fait en sorte qu'il n'en sache rien. Et personne n'a gaffé pour le moment. Actuellement, il est 11h30 et profitant de l'absence de mon fiancé qui à repris le rythme à son cabinet, j'ai convoqué nos proches. J'avais besoin de les voir pour leur donner quelques conseils sur les événements de la semaine prochaine. Je commence la phase qui consiste à me rattraper et que j'imagine depuis des semaines.
- Merci à tous de vous être libéré pour venir me voir. Voila si je vous ait fait venir, c'est pour vous confier quelques petites missions, parce-que j'ai pas beaucoup de temps et m'en sortir seul ça va être compliqué.
- On t'écoute avec attention.
- Merci Andy, je vais commencer par toi. Il faudrait que tu te charge de réserver la bête.
- Pas de souci, j'ai pu me procurer tous les papiers dont j'avais besoin pour la location.
- Parfait, t'es super. Clay, Danny, si vous le voulez bien, je vous ai fait la liste des personnes à convier, la plupart risque d'être réticent à venir, surtout la famille d'Allan, mais faut vraiment les convaincre que cette-fois-ci, je ne gâcherais pas tout.
- Ne t'en fais pas on va gérer.
- Merci Danny. Enfin Larry et Karl, j'aurais besoin de vous pour ce qui est du repas, passer la commande chez le traiteur, pareil je vous ait préparé la liste de ce que nous avions prévu avec Al. Et aussi, vous charger de l'ambiance, musique et tout ce qui va avec.
- J'aurais jamais cru accepter un ordre venant de toi, mais c'est avec plaisir que je m'occuperait de ça, me répond mon collègue
- Et moi j'aurais jamais cru te dire ça mais merci, pour ton coup de main, et surtout pour avoir protéger mon homme et lui avoir permis de fuir...même s'il s'est mis en danger par la suite...t'as assuré. T'es un bon flic Larry.
- Je suis touché.
- Et toi Karl, t'accepte de participer à l'organisation?
- Allan reste une personne que j'apprécie beaucoup malgré que notre histoire se soit terminé en conflit, et maintenant on s'entend plutôt bien, il m'a même trouvé un mec, alors ce sera avec joie que je t'aiderais à préparer ce grand jour.
- Super, maintenant, Casey et Josh, comme vous êtes tous deux dans le vêtement de cérémonie, si vous pouviez vous occuper de nos costumes. On en à déjà mais je préférais en avoir de nouveaux, pour pas qu'Allan se replonge dans ce jour ou je l'ai planté...
- Evidemment qu'on est ok, après tout c'est moi qui est tout gâché...
- Casey...on en à déjà parlé, cesse de t'en vouloir, en plus Al m'a pardonné, tout va bien. Il n'y a que le plus beau qui nous attend maintenant.
- Bon, on ferait mieux d'y aller, Allan va arriver et s'il nous voit tous attrouper autour de toi, il risque de comprendre qu'on prépare quelque chose, intervient Clay
- Exact, confirmais-je. - Je ne veux surtout pas qu'il soit au courant. Merci à tous en tout cas, vous êtes de vrais potes.
Tous les six m'envoient un sourire et me disent à bientôt puis quitte la chambre. Je reste donc seul à regarder un match de football américain pendant quelques minutes, jusqu'à que je sois dérangé une première fois, par une infirmière qui m'apporte mon repas. Je me force à manger ce déjeuner peu goûteux qui m'est servi tout en songeant au fait que dès ce soir, je pourrais m'empiffrer de bonnes choses. Lorsque je termine mon menu, on toque une nouvelle fois à ma porte. C'est mon futur mari qui entre dans la pièce tout sourire.
- Amour, je t'attendais avec impatience.
- Me voilà.
Comme à chaque fois qu'il vient me voir, il se déchausse et grimpe sur le lit. Il s'allonge contre moi et dépose un baiser sur mes lèvres.
- Hum le plus beau moment de ma journée est arrivé. Un câlin.
- Courage tu sors demain. Plus que quelques heures.
- J'ai hâte. Je commence vraiment à en avoir marre d'être dans cette chambre d'hôpital.
- Dis-toi que demain soir, tu seras avec moi à l'appart, confortablement allongé dans notre lit.
- J'en rêve...ça fait longtemps qu'on s'est pas retrouvé seul tous les deux.
- Oui, moi aussi je suis pressé qu'on soit enfin ensemble, ça me manque.
- A moi aussi mais on va bientôt pouvoir reprendre notre vie comme avant.
- Oui vivement.
- Dis, est-ce que tu as eu des nouvelles d'Ana?
- Non je l'ai pas revu depuis le jour ou on t'a sauvé. Tout ce que je peux te dire, c'est que pour le fait que tu te sois servie d'elle, elle à avalé la pilule, même si elle à trouvé que tu aurais pu te débrouiller autrement pour parvenir à tes fins et éviter de nosu faire souffrir, elle et moi.
- Je suis pas fier de ce que j'ai fait, même si c'est la seule solution que j'ai trouvé, jouer avec les sentiments des gens, c'est pas mon genre...
- Je le sais, mais d'un côté si elle n'était pas tombé sous ton charme, peut-être qu'elle n'aurait pas eu envie de te sauver. Elle t'est venue en aide parce-qu'elle t'aimait, sans ses sentiments, peut-être qu'elle n'aurait rien fait pour nous.
- Je pense qu'elle l'aurait fait tout de même. Elle en pouvait plus de sa vie de criminel, alors venir en aide à un flic, je pense qu'elle l'aurait fait, après réflexion.
- Oui surement...En tous cas, j'aurais jamais cru dire ça mais je suis bien content qu'elle ait été là pour m'aider à te sauver. Sans elle, ça aurait pu très mal finir...
- Vous avez fait preuve d'un immense courage tous les deux, mais prends plus jamais de risque comme ça.
- Et toi n'accepte plus jamais des missions aussi périlleuse.
- J'essayerais mais je peux rien te promettre, le danger fait parti de mon métier.
- Je comprends, moi je peux pas te promettre de rester à distance si tu es entre les mains de dangereux criminels. Je t'aime trop pour ne rien faire, quitte à risquer ma vie pour toi.
- De toute façon, je ne pourrais jamais t'en dissuader
- T'as tout compris.
- Bon et si on se taisait et qu'on faisait quelque chose de plus intéressant?
- Comme quoi monsieur l'agent?
- Tu pourrais...m'embrasser?...
Un sourire étire ses lèvres et glissant sa main dans ma nuque, il se rapproche de mon visage, avant de fondre sur ma bouche. Les baisers sont d'abord tout calme, nos lèvres se rencontre sagement, puis je me lasse vite et glisse ma langue entre ses lippes. Mon fiancé ne perds pas de temps pour prendre part à l'échange et son muscle buccal se mêle au mien. Etant resté sans contact physique avec mon homme pendant plus de deux semaines, je ne tarde pas à ressentir cette douce chaleur que je connais si bien, se propager dans mon corps. Je profite pleinement de ce doux moment de tranquillité contre lui, mes mains voyageant le long de son dos, à travers le tissu de sa chemise. Je suis tellement bien...peut-être même un peu trop... bien. Je ne peux m'empêcher de gémir de mécontentement lorsque sa bouche se décolle de la mienne. Heureusement après avoir repris un peu d'air, nos lèvres s'unissent à nouveau. Hélas, ça ne dure pas, mon fiancé met expressément fin à notre baiser.
- Chéri, me dit pas que ce que je sens, c'est ce que je crois...
- Bien alors je te le dit pas...
- Jared putain, un peu de tenue, on est dans un hôpital! C'est pas le genre d'endroit pour ce genre d'envie...
- J'aimerais bien t'y voir...j'ai l'homme de ma vie dans mes bras que j'ai pas touché depuis plus de quinze jours, je suis très peu vêtu, une simple robe d'hosto et un caleçon, et en plus, sa cuisse se frotte contre mon bas-ventre. Pas étonnant que je sois sensible.
- Je ferais mieux de descendre du lit, pour éviter de t'attiser encore plus.
- Au contraire, peut-être que tu pourrais continuer. L'infirmière ne revient pas avant une heure, on est tranquille...
La main de mon chéri auparavant dans mon cou, glisse le long de mon corps, tandis que ses lèvres se joignent aux miennes. Je sens ses doigts se faufiler sous l'étoffe à pois, fourni par l'hôpital, et bientôt sa paume empoigne mon entrejambe. Il me mord là lèvre au même moment m'arrachant un soupir, puis écarte son visage du mien et relâche sa prise.
- En effet, t'es particulièrement en forme. C'est con, c'est dommage, il faut que j'y aille.
Je ne prends conscience de ce qu'il a dit que quand il se trouve plus dans mon lit.
- Quoi tu déconnes?!
- Désolé chéri, mes patients m'attendent, j'ai repris le rythme au cabinet. Tu vas devoir te débrouiller tout seul.
- Mais tu peux pas me laisser comme ça!
- Si. Je peux. La preuve, j'y vais dit-il attrapant la poignée de la porte
- Hep Monsieur Smith, c'est vraiment vrai, ou tu t'amuse juste a me frustrer?
- Peut-être que je m'amuse. Je repasse en fin de soirée.
- Je croyais que t'en avait marre de nos petits jeux? De me faire ramer...
- Faut croire que finalement non, je jouerais bien encore un petit peu...
- Et j'ai même pas le droit à un bisou avant de partir?
- T'en à déjà eu bien assez.
- Ah non ça par contre amour, c'est salaud! Tu peux pas me refuser un bisou!
- Si, je peux.
- Nan mais toi je vais te...
- Demain soir chéri, demain soir...allez je repasse ce soir. Je t'aime.
- Pas moi...
- Hum tu sais que t'es sexy quand t'es grognon...
Je croise les bras sur ma poitrine plus que frustré et celui-ci rigole se foutant ouvertement de ma gueule. Il m'énerve mais cependant alors qu'il quitte la chambre, je ne peux m'empêcher de lui répondre.
- T'es un petit salaud mais je t'aime aussi.
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