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Chapitre 37 - Une question de vie ou de mort.

PDV Allan

19h40

( Présent)

Mardi 4 Décembre 2018  

Je suis en train de discuter avec Larry quand un coup de feu retentit. Je n'ai le temps de rien dire qu'il m'ordonne de fuir. J'aurais voulu lui porter main forte, contre ses malades qui tentent de défoncer la porte, mais il insiste pour que je dégage. Je me précipite alors vers la bibliothèque et la fait pivoter d'un quart de tour, avant de disparaître derrière, la remettant en place. Une fois dos au meuble mouvant, je tombe sur des escaliers condamné. Un mur de béton m'attend en bas des marches. Mais ce n'est pas totalement le cas. En effet comme l'agent Connor me l'a montré, une trappe se situe en bas du mur. C'est par la que je vais m'échapper. Après l'avoir ouverte, je glisse mon corps a travers, atterrissant dans le garage. A l'étage, la porte d'entrée cède. Je me précipite aussitôt vers la voiture dont les clés m'ont été confié plutôt et grimpe dedans avant d'actionner sur la télécommande, l'ouverture de la porte du garage. Frein à main retiré, première enclenchée, moteur en marche, je suis prêt à filer. Seulement la porte métallique n'est qu'a moitié ouverte, que des coups de feu sont tiré dans ma direction. A ce moment là, je ne réfléchis pas, je n'ai pas le temps, ils me canardent. Les coups pleuvent, explosant le rétroviseur droit, défigurant la carrosserie du véhicule et même légèrement le pare-brise. La tête et le corps baissé, me camouflant derrière le volant, j'évite les balles. La porte s'ouvre toujours plus haut, et alors que je suis persuadé que c'est suffisant pour faire sortir la bagnole, j'enfonce férocement l'accélérateur. Tant pis si je les écrase, je n'ai pas le choix, c'est eux ou moi. Ils s'écartent finalement de mon passage mais crible les portes latérales et détruisent même le pare-brise arrière en courant après le véhicule. Sortant de l'allée graveleuses de la maison, je bifurque a droite sur la route et laisse mes poursuivant sur place. Heureusement pour moi, même si la caisse est abîmée, les pneus et la trappe d'essence ne sont pas endommagées. Je fuis a toute allure, le cœur battant, complètement paniqué. Ils ne m'ont pas eu cette fois. Mais ce qui m'inquiète maintenant, c'est Larry. Et surtout Jared. Plus de nouvelles de lui, c'est pas normal, et vu la visite peu chaleureuse que je viens de recevoir, je crains qu'il se soit passé quelque chose...

***

PDV Larry 

Allan file vers la bibliothèque et quelques secondes plus tard, la porte de l'entrée vole en éclats. Sans hésiter, je tire un coup de feu, alors qu'ils font de même aux même moment. Une douleur fulgurante me vrille l'épaule droite, un liquide chaud se répandant, coulant le long de mon bras. Je porte ma main valide sur la blessure pour calmer le flux et évite de justesse une deuxième balle, mais en l'évitant, je perds l'équilibre et m'étale au sol, hurlant quand mon épaule frappe le sol.

- Finis le, lance l'un des deux hommes alors que je suis a terre.

Le second braque mon arme que j'ai perdu lors de ma chute sur mon front et je le sens...c'est la fin. Je ferme les yeux, attendant l'impact, puis divague  dans mes pensées. Je me rends compte à quel point ma vie, c'est le néant. En général, quand on est sur le point de mourir, on pense aux gens qu'on aime mais personne ne s'est jamais vraiment attaché à moi. Je m'entends pas super avec mes parents, j'ai jamais été sérieux avec les mecs, ça ne durait jamais plus d'un mois et des amis, autant dire que j'en ai aucun, vu que je suis égocentrique et que j'ai tendance a me la péter. Résultat, je suis là, étendu sur le sol, un canon sur le front, et je ne pense pas aux personnes que j'aime...Non moi je pense au faut que je suis vraiment un naze, imbu de lui-même et que tout le monde déteste. Au lieu de vouloir piquer le mec de Jared pour lui montrer qui était le plus fort, j'aurais mieux fait d'essayer d'être un peu moins con  et de me trouver avec un mec aussi sex que le sien. 

Le coup de feu ne venant pas, je me risque a décrispé les paupiéres, quand soudain la voix d'un des hommes retentit.

- Attends c'était quoi ce bruit?

- Le garage! Putain c'est l'autre qui se barre! Vite on décampe, faut le chopper.

- Et celui-là, j'en fait quoi?

- Laisse tomber, il nous intéresse pas, c'est l'autre que le boss veut.

Le canon s'éloigner de mon front et j'entends les hommes s'en aller en courant, leur pas lourds martelant le sol. J'ouvre complètement les yeux. Je suis en vie. Ils sont parti. Putain Allan.

Avec difficultés, je me relève, toujours la main gauche sur mon épaule opposée qui perds malgré ma pression, du sang. Je cherche mon arme autour de moi, mais comprends vite qu'ils me l'ont prise. Je me précipite comme je peux jusqu'à la fenêtre de la cuisine a droite de l'entrée et ce que je vois m'enchante. Ma voiture quittant la propriété de mon père  à toute vitesse alors que les deux tireurs canardent derrière elle. Il s'enfuit. Je me re-concentre rapidement et profitant de l'embrouille des deux sbires qui s'engueulent au dehors, se remettant la faute de la fuite d'Allan, l'un sur l'autre, je me prépare a leur mettre des bâtons dans les roues. Armé d'un canif, je sors discrètement à l'extérieur de la baraque et me faufile jusqu'a leur 4x4 noir. Je n'ai le temps que de crever deux pneus avant qu'ils ne reviennent dans ma direction. Je retire vivement la lame du pneu avant droit et rebrousse chemin. Ils ne m'ont pas vu mais ils se sont apparemment mis d'accord sur la marche à suivre. Reprendre leur véhicule en fait partie. Ils vont avoir une jolie surprise. De mon côté, il serait plus que temps que je me volatilise. Pour ça j'ai déja tout prévu. Mon père grand architecte, c'est amusé à construire dans sa maison de nombreux passages secrets. C'est bien pour cette raison que j'avais décider de cacher Allan ici. L'un d'entre eux, lui a permit de s'échapper. En revanche, aucune idée, de comment ils ont su que nous étions là. Bref je penserais à ça plus tard. Alors qu'ils s'installent dans leur voiture, je disparaît derrière la grande poubelle de jardin. La bagnole démarre et s'élance dans l'allée. Je profite de leur éloignement pour me faufiler à découvert jusque l'entrée de la demeure. Je me rends tout de suite au salon, et déplace un des fauteuils, quand j'entends jurer au dehors. Ils ont du s'apercevoir, de quelque chose. Sans plus traîner, je soulève la trappe dissimuler dans le parquet en bois et m'y engouffre avant de la refermer. C'était moins une, j'entends deja leur pas fouler le sol de l'entrée. Ils arrivent vite dans le salon et je les entends parler au dessus de moi.

- Il a pas pu aller bien loin avec une balle dans l'épaule, il suffit de suivre les traces de sang dit- l'un des deux

- Il y en a partout!

- On finira par le trouver ce fumier.

Rêvez bien, bande de pauvre merde pensais-je alors que j'allume mon cellulaire m'éclairant pour emprunter un petit couloir plongé dans la pénombre. Je le traverse jusqu'a rencontre une porte et l'emprunte me retrouvant dans le sous-sol. Un sous-sol aménagé pour moi lorsque j'étais adolescent, un vrai appart à moi tout seul. J'en ai passé des heures ici. Me laissant tomber mollement sur mon vieux canapé en cuir marron, je déchire la manche gauche de ma chemise et m'en fait un garrot. Je serre les dents tout le temps de " l'opération"la pression sur la zone étant très douloureuse et lorsque je termine, j'envoi un sms à Andy, pour l'informer de la situation

Attaque à la planque. Allan a pu s'enfuir. Moi je suis bloqué au sous-sol, blessé a l'épaule, besoin d'aide.

**************

Pdv Ana

Mardi 4 Décembre 2018  

Quelques heures auparavant

11h45

Les brutes de mon père disparaissent avec Jared et je ne peux rien faire, les mains liés aux barreaux du lit. Le seul qui pourrait m'aider est étendue au sol assommé. Je commence par l'appeler doucement, en scandant:

- Monsieur, monsieur, réveillez-vous, Jared est en danger.

Mais au bout de quatre, cinq, monologue, je finis par me dire que ce n'est pas la bonne solution. Avec beaucoup de difficultés, tordant mes poignets, allongeant mes doigts au maximum je finis par attrapper un coussin, que je lance aussi loin que je peux vers mes pieds.Hélas, il atterrit sur mes cuisses et je dois me contorsionner pour le faire descendre plus bas et je parviens à m'en saisir, entre les plantes de pieds. Avec la force de mes jambes heureusement non liées, je balance l'oreiller. L'agent au sol le reçoit en plein dans la poitrine. Mais rien n'y fait, il ne bouge pas d'un pouce. Je m'égosille une nouvelle fois mais rien, alors je retente le cou du coussin. Cette fois-ci le deuxième, lui atterrit sur le crâne. Rien non plus. Mon cerveau turbine a fond, cherchant une autre idée, mais j'interrompt le cour de mes pensées quand sa tête commence à bouger.

-Oui c'est ça, réveillez-vous! M'exclamais-je soulagé. Il faut qu'on sorte de là!

Quelques peu étourdi, il se redresse lentement en position assisse et me demande ce qu'il s'est passé. Je lui fais rapidement le résumé et son visage se décompose lorsqu'il se souvient.

- Putain de merde Jared! 

Il veut se lever mais les lien qui le rattachent au pied du lit, lui font vite oublier cette idée.

- Tout va bien pour vous?

- Oui...mais faut vraiment qu'on trouve une solution pour sortir d'ici...ils risque de revenir une fois qu'ils auront livré Jared. Vous êtes pas blessé?

- Mon gilet m'a protégé, j'aurais sans doute un bleu impressionnant, mais ça va. On va sortir d'ici maintenant.

Non loin du minibar, il l'ouvre après s'y être repris a plusieurs fois et fait basculer une bouteille de vin qui s'écrase en morceaux contre le sol, libérant son liquide rougeâtre. Il se saisit d'un morceau de verre entre ses doigts de la main droite et commence a cisailler la corde qui lui ligote les mains. Au bout de bien dix minutes, il réussit à se détacher et grimpe a mes côtés pour me libérer.

Une fois que je suis libre à mon tour, il retire son gilet, pour me donner le pull qu'il porte en dessous. Je comprends vite, mon chemisier étant totalement déchiré, donnant vu sur mon soutien-gorge. J'enfile le vêtement tandis que lui remet son gilet par dessus son t-shirt. Il porte sa main a sa hanche se rendant compte qu'il n'a plus son arme. 

- Je vous emmène en lieu sur. Y'a pas de temps a perdre. Faut que je localise l'agent Sanders.

- Faut faire vite, entre les mains de mon père, il a peu d'espérance de vie.

- J'en suis conscient. Allons-y.

***

PDV Andy

13h00

Quelques temps plus tard alors que j'ai mis Ana en sécurité, aprés avoir récupéré son fils chez une amie, je me rend au QG pour informer le chef et surtout pour situer Jared. Il y a peu de chance pour qu'ils aient localisé l'émetteur-enregistreur caché dans son bouton de chemise, qui est censé être indétectable mais le fait qu'il( Jared) ne l'ait pas activé pour nous faire part de ses conversations m'inquiète. D'habitude, à chaque fois qu'il se retrouve en compagnie des trafiquants, il le met en route. Soit il peut pas l'activer de peur que l'on ne l'entende, soit l'enregistreur à été découvert ou ne marche plus. S'il est cassé...je ne préfère pas y penser. Je vais le sortir de là.

***

13h20

Dans la salle de réunion au quartier général

Alors que j'arrive dans la salle prêt a m'entretenir avec le boss,je découvre un message sur mon cellulaire.

Attaque à la planque. Allan a pu s'enfuir. Moi je suis bloqué au sous-sol, blessé a l'épaule, besoin d'aide. 

Mon boss a surement lu par dessus mon épaule puisqu'il me dit

- Je vais envoyer des hommes a son secours. Quand est-il pour vous, ou est l'agent Sanders ?

- Ça à mal tourné. Deux types nous ont cueillit à l'hôtel, ils nous attendaient dans la chambre de la fille du trafiquant, elle était sous leur menace...Ils ont enlevé Sanders.

- Eh merde...

- Je suis venu ici pour essayer de le localiser via son émetteur.

- Ne vous en faites pas, c'est un bon flic, il est malin, il s'est déja sorti de nombreuses situation délicate. 

- Cette idée de puce dans la valise de came pour serrer Alsanov, c'était un mauvais plan. Je vous l'avez dit. C'est grâce a cette arrestation qu'ils se sont aperçu qu'il y avait une taupe.

- Sanders a commis une imprudence, il a été trop gourmand en fouillant la villa de Di Marco. C'est lui qui a choisi de faire ça.

- Vous avez intérêt à ce qu'il s'en sorte sinon je vous tiendrais pour responsable.

- J'ai fait mon travail, il a fait le sien, vous savez aussi bien que moi les dangers que comportent le métier, il les connait aussi. Mais on va tout faire pour qu'un drame n'arrive pas.

- Si on le trouve pas, il est condamné, et puis qui sait ce qu'ils vont lui faire subir...

- S'ils ont essayé d'enlever son compagnon, c'est certainement pour lui faire subir des châtiments devant lui. Ils veulent surement le faire payer de cette façon en martyrisant à mort une personne qu'il aime. On peut espérer que tant qu'ils n'auront pas mis la main sur M.Smith, Sanders restera en vie.

- On va pas attendre qu'ils y soient parvenu, faut localiser Jared et par la suite essayer de retrouver Smith. J'espère qu'il aura pu se mettre à l'abri.

*************************

PDV Allan

A nouveau dans le présent 

21h00

Après avoir abandonné la voiture criblé de balle dans un terrain vague, je me suis engouffré dans un taxi et j'ai cité le premier endroit qui m'est venu en tête, pour aller m'y réfugier. J'y suis maintenant arrivé et je toque comme un forcené à la porte de l'appartement.

- Ouvre moi je t'en prie, suppliais-je en pensées, complètement paniqué suite aux événements

La porte s'ouvre au bout de quelques temps sur un homme et voir son visage familier me calme quelque peu.

- Désolé de te déranger si tard mais j'ai besoin de toi...est-ce que je peux passer la nuit ici?...S'il te plait... 

- Allan...si c'est pour me refaire le coup de la dernière fois, tu veux t'amuser, oublie, j'ai donné et je tiens pas a réitérer l'expérience...bien que ce fut en dépit des conséquences...fabuleux.

- Non ça n'a rien a voir, j'ai juste besoin de dormir chez toi, j'ai nulle part ou aller, s'il te plait, c'est une question de vie ou de mort...je t'en prie...

- Il se passe quoi Al, tu me fous les jetons là...dit-il remarquant certainement que je tremble incontrolablement.

- Laisse moi entrer, je vais tout t'expliquer...mais s'il te plait laisse-moi entrer.

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