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Chapitre 36 - En mauvaise posture

Une semaine plus tard

Mardi 4 Décembre 2018

19h00

PDV Jared

La tête dans le coltard, une douleur me lancinant la nuque et un liquide chaud coulant contre ma tempe, je m'éveille papillonnant des paupières. Ma vue trouble, se stabilise et je distingue un homme corpulent, moustachu aux yeux injectés de sang certainement du à sa consommation de tabac. A l'odeur de fumée qui me parvient aux narines, je devine que l'individu fume un cigare. Je redresse doucement: la tête, ma nuque étant douloureuse et la voix de l'homme s'élève :

- Agent Sanders, bien dormi? Je commençais à m'impatienter.

Je reconnais la voix de Di Marco et émergeant peu à peu, je sens les liens me retenir les mains dans le dos puis mes pieds eux aussi liés. Je comprends très vite que je suis attaché sur une chaise. Je commence à essayer de me détacher, mais il me dit aussitôt:

- Rien ne sert d'essayer de te libérer. Mes hommes t'ont bien ligoté, tu ne pourras pas t'échapper. Tu as voulu jouer, tu as perdu.

- Mes collègues ont  intercepté votre cargo, votre came va partir en fumée, ce qui veut dire des tonnes de fric envolé qui aurait du atterrir entre vos mains. La plupart de vos sbires sont sous les verrous et pareil pour les petits dealers. Y'a eu une descente au squat. Vous avez tout perdu.

- Des hommes ça se retrouvent ceux qui t'ont amené ici en sont la preuve. Des ami de Serguey Aslanov. Il est ravi lui aussi de pouvoir régler ses comptes avec toi.

- Vous êtes fini Di Marco. Mes collègues vont vous traquer et finiront par vous boucler. Allez-y, tuez-moi. Tôt ou tard, ils vous auront.

- Te tuer? Ce n'est pas dans mes intentions. Enfin pas pour le moment. Ce que je veux, c'est te faire souffrir. Je sais comment te faire payer les ennuis que tu m'as causé. Les petits enfoirés dans ton genre ont toujours un point faible. Le même pour tous. Les personnes qui comptent pour eux. Tu vois, j'aurais pu te torturer, te tirer une balle mais ça ne te ferais pas assez mal. Non ce qui fait très mal à un homme comme toi, c'est quand on le touche au coeur. Jusqu'ici si tu me la faisais à l'envers, je pensais m'en prendre à celui que tu as tant tenu à sauver de mes griffes Casey, mais après quelques recherche sur toi, j'ai trouvé bien mieux. Ça m'a pris du temps, mais après avoir réussi a trouver ton identité Agent Jared Sanders, j'ai fouillé dans ta vie.

Il tire sur son cigare et recrache la fumée avant de reprendre:

- Un père avec qui tu n'as plus de contact depuis des années, une mère qui vit a des kilomètres. Pas de frère et soeur. De brillante études, un concours au FBI passé avec succès, d'excellente années de services. C'est dommage de tomber avec moi, tu faisais une si belle carrière...malheureusement tu as voulu jouer au plus fort et tu as perdu. Moi des hommes, de la came, j'en retrouverais, j'ai perdu beaucoup à cause de toi, mais je pourrais toujours monter un autre coup, tandis que toi si je t'enlève un être cher, tu le retrouveras jamais. Je suis allé chez toi, un bel endroit, bien que pas grand-chose à côté de ce que je pourrais m'offrir. J'y ai fait une découverte étrange...qui m'a mis en colère, mais qui m'a donné une idée de vengeance. J'ai trouvé ce qui te ferais le plus mal. En plus je ferais d'une pierre, deux coups, je venge ma fille et je me venge moi.

Il se lève, s'approche de moi d'un pas lourd et dépose une photo sur mes genoux.

- Profite bien de ce cliché heureux ou vous êtes figés dans un sourire. Bientôt vous serez tous deux mort.

- Si vous le toucher...

- Quoi tu me tue? Ricane-t-il, - Mais pauvre type, que veux tu me faire, attaché comme ça. 

- Vous le trouverez jamais! Dis-je bouillonnant de rage, les dents serrés.

- Rassure-toi, il aura une mort rapide. dit-il s'éloignant de moi

- Fumier! Je te crèverais!, j'hurle a plein poumons.

Il disparaît de mon champ de vision sortant du hangar. Je me retrouve alors seul dans cet environnement que je découvre. Un vieil entrepôt, immense au sol crasseux au sol et aux rares fenêtre explosés qui peuvent faire office d'issus de secours. Déterminé a sortir de là, je me déchaîne sur les liens qui bloquent mes mains. Ils sont bien serrés mais j'en viendrais à bout. J'en viendrais à bout et je bouclerais cet ordure. Jamais il ne me prendra l'homme de ma vie.

Flash-back

Quelques heures plus tôt

10h00

Andy vient me chercher dans mon nouveau lieu de vie. Je me suis installé dans une petite maison du quartier de brooklin. Un vieille dame partant en vacances louait celle-ci pour deux semaines. Ce qui est parfait pour moi. Voyant la voiture grise métallisée apparaître sous mes fenêtres, je sors à l'extérieur. Un sweet par dessus ma chemise et la capuche de celui-ci sur la tête. Les mains dans les poches, je me dirige nonchalamment vers le véhicule. Je dois avoir l'air d'un type ordinaire, je fais au mieux.

Ce matin, nous avons rendez-vous au QG. Maintenant que je suis découvert, nous devons changer nos plan et pour ça, on doit rencontrer le grand chef. Après une vingtaines de minutes ou je n'ai cessé de parler d'Allan pour prendre de ses nouvelles et m'assurer de sa sécurité, on arrive au vieux centre commercial abandonné. Même si les locaux du FBI sont encore plus sécurisé depuis l'affaire " Danny", les entrevues d'importance capitale, se passe dans ce bâtiment d'apparence abandonné. Comme la dernière fois qu'on est venu, Andy en fait le tour et avec une télécommande actionne la porte électrique.  Il entre la voiture à l'intérieur et referme derrière nous avant de positionner le véhicule sur le monte-charge prévu a cet effet. Un laser rouge scanne la bagnole et ses occupants, puis un rectangle de béton se découpe autour de l'automobile et nous montons, nous élevons dans les airs, avant de nous bloquer au premier niveau. Sorti de la voiture, de la même façon que la dernière fois, nous nous plaçons l'un après l'autre sur une croix en respectant avec attention, " l'interdiction" de sortir du périmètre d'un mètre de la voiture. Après avoir été scanné, la voix nous lance à tour de rôle. 

" Agent Jared Sanders, ( Andy Bennets) autorisation de parcourir les lieux accordée"

Ceci fait, on travers l'immense hall avant d'emprunter un escalator. Une fois en haut, au second étage, on emprunte un couloir, passant devant de nombreuses anciennes boutique fermés, puis arrivons devant une porte blindé. Sur la droite de celle-ci, un petit bijou technologique, nous permet de déverrouiller la porte. J'appose ma main sur l'écran de celle-ci et la même voix robotique s'élève:

"Identification réussie"

Le résultat est le même pour mon meilleur ami qui m'imite quelques secondes plus tard et la lourde porte s'ouvre devant nous, laissant apparaître derrière elle, une grande salle. Une très longue table occupe une bonne partie de la pièce en son centre, tandis que les bords sont sur tout le long, occupé par des simples bureaux, sur lesquels reposent des ordinateurs, servant a surveiller les environs.

- Je vous en prie, messieurs, asseyez-vous.

On s'exécute, passant chacun d'un côté de la table avant de venir se positionner aux côté du boss. Aussitôt, il prend la parole.

- Agent Sanders, je voulais vous féliciter, même si le gros trafiquant n'est pas encore sous les verrous, le cargo a été intercepté au port de dubai à son arrivé à l'aube ce matin, nous y avons fait une très grosse saisie,  plus de 30 tonnes de drogue. Et en ce moment même une descente à lieu au squat. Beaucoup d'intermédiaires vont être mis en taule, sans compter ceux qui ont été arrêté à la villa, la semaine dernière. 

- C'est vrai que c'est bien, mais tout n'est pas fini, maintenant que j'ai grillé ma couverture, ils veulent ma peau. J'ai fichu ma mission en l'air. Ils vont être a mes trousses, et ne lâcheront pas l'affaire tant qu'ils ne m'auront pas fait payer, ce qui veut dire qu'il faut absolument que je le coince moi, avant qu'il ne me choppe.  S'il me trouve, je suis un homme mort, et tant qu'il ne m'auront pas attrapé, les gens que j'aime sont en danger.

- T'en fais Jared, Allan et les autres sont en sécurité. 

- Ils le seront encore plus lorsque j'aurais coincé Di Marco.

- Et comment compte-tu t'y prendre? m'interroge mon chef

- J'ai qu'une seule carte à jouer, contacter sa fille, même si elle me hait, peut-être ais-je une chance pour qu'elle accepte de m'aider...elle ne demande qu'a sortir du milieu de son père, si je met la main sur son paternel, ça sera une nouvelle vie pour elle. Je sais a quel hôtel, elle est descendue, tout du moins s'il elle y est encore.

- Très bien, allez-y tous les deux. Agent BENNETS, je vous recontacterais comme d'habitude pour un prochain regroupement en vue de discuter de l'affaire.

- Entendu monsieur.

***

Quelques temps plus tard dans le centre ville de Manhattan, dans un hôtel bon marché.

Arrivant à la réception, Andy présente nos plaques à la femme de l'acceuil.

- Agent, Jared Sanders, Agent Andy Bennets, FBI, nous aurions besoin de savoir si une certaine...

- Denitsa Sanchez, je coupe, celle-ci ayant donné un faux nom

- Serait descendu dans votre hôtel et éventuellement encore présente ici. Termine Andy

- Je regarde.

Elle pianote quelques secondes sur son ordinateur avant de nous répondre

- Effectivement, elle est toujours ici.

- Pourrions-nous, téléphoner a sa chambre?

La réceptionniste compose alors un code sur le téléphone du comptoir et nous laisse seul tandis qu'elle va s'occuper de nouveaux arrivant. Ana me répond rapidement et après quelques seconde de discussion, celle-ci accepte de me voir. Sans rien demandé à la réceptionniste, nous partons en direction des escaliers pour rejoindre la chambre 18. Alors qu'on grimpe les marches jusqu'au deuxième étage, je lance à mon meilleur ami:

- Elle était bizarre au téléphone, elle à accepté trop vite...après ce que je lui ai fait, c'est pas normal. Une femme ne digère pas en une semaine un coup pareil.

- Tu pense qu'elle te tendrait un piège?

- J'en sais rien mais elle m'avait sa voix était tendue.

- J'entrerais le premier, si tu vois que quelque chose se passe pas comme prévu, tu te barres.

J'hoche la tête en signe d'acceptation et nous continuons notre ascension. Arrivé devant la porte, je toque tandis qu'Andy sort son arme de service. La porte s'ouvre sur Anastasia qui aussitôt nous cri" Fuyez", mais c'est trop tard. Avant même qu'Andy n'ai le temps de réagir, une balle part, étouffé par un silencieux et touche mon binôme en pleine poitrine, celle-ci protégé par un gilet. Il tombe en arrière et s'assomme quand sa tête percute le mur du couloir. 

- ANDY!

Je n'ai juste le temps de crier son prénom, qu'une épaisse fumée grisâtre provenant de la chambre s'échappe dans le couloir autour de moi. Je mets vite le tissus de mon sweet contre ma bouche, je n'y voit plus rien. Une main me pousse violemment a l'intérieur de la chambre et je m'étale au sol à plat ventre. Ma tempe ayant sans doute heurté un meuble en tombant, me fait mal, heureusement une bonne nouvelle, je respire mieux au sol. Je crois que mon attaquant à ouvert la fenêtre. Cependant, je n'y vois toujours rien. Un bruit sourd retentit à mes côtés et je sens une main retomber sur la mienne. Une main fine, une main douce, s'entoure sur mon bras droit et une voix toussotante me murmure faiblement: 

- Ils m'ont...trouvé...ils ont essayé de savoir ou tu étais...j'ai dit que je savais pas...ils ont su que c'était toi au téléphone...ils m'ont obligé...ils m'auraient violée...mon père leur en avait donné le droit...je suis désolé...ils m'auraient violée...

- Ta gueule salope, lance une voix au milieu du brouillard qui commence a se dissiper.

Je sens la main d'Ana lâcher prise, lorsqu'elle est tirée de force, et on m'attrape les bras, pour me les coincer dans le dos. Je tente de me débattre mais l'homme parvient à attacher des cordes autour de mes poignets. Il m'attache aussi un bâillon autour de la bouche, le nouant derrière mon crâne.  La brume se dissipant totalement, je distingue Ana sur le lit à mes côtés, le débardeur arraché dévoilant son soutien-gorge blanc, sa jupe complètement relevée sur son ventre, ses mains accrochés a la tête de lit par des liens semblable aux miens. L'homme qui m'a attaché me relève et je distingue a présent toute la chambre. Un autre homme, celui qui a insulté plutôt Anastasia que je reconnais a sa voix lance:

-  Qu'est-ce qu'on fait de celle-là et de celui-ci,  dit-il alors qu'il ligote Andy aux pieds du lit, qu'il a visiblement tiré dans la chambre

- Laissons-les là, on reviendra les récupérer plus tard, selon ce qu'en dira Di Marco, on avisera. Ce qu'il veut avant tout, c'est celui-là. Répond l'individu qui me tient fermement, malgré que je me débatte férocement

L'homme ayant attaché Andy, lui prend son arme, puis va mettre sur la porte de la chambre le papier cartonné indiquant " Ne pas déranger". Il referme la porte et lance:

- C'est bon, tout est ok, on se barre avec lui.

De force, les deux hommes me font passer par la fenêtre donnant sur le balcon, derrière le bâtiment. L'un ouvre un petit portail en bout du balcon, et par la suite, à deux, ils me font emprunter les escaliers de secours. Une fois dans la rue, peu passante, je suis poussé a l'arrière d'un fourgon noir, l'un des types monte avec moi, tandis que l'autre prend le volant. Je tente de frapper l'individu avec mes jambes mais je le rate de peu. Il lève le bras au dessus de moi, je n'ai pas le temps de l'éviter que la cross du flingue d'Andy me frappe à la tête. C'est la pénombre.

Fin de Flash-Back

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Retour dans le présent

PDV Larry

  19h30   

Avec Allan, comme tous les jours, enfermé dans la maison de mon paternel, un homme d'affaire ne l'occupe jamais, nous attendons des nouvelles de Jared. Ils nous téléphone une fois par jour pour nous informer de ce qui se passe, mais aujourd'hui il est 19h30 et toujours rien. Ce qui ne manque pas d'angoisser Allan.

- Il devrait déjà avoir appelé.

- Allan il avait rendez-vous avec le boss aujourd'hui et en général avec lui, les entrevues s'éternisent. Puis ils ont certainement discuté des opérations qui se déroulaient ce matin et par la suite élaboré un nouveau plan d'action pour attraper Di Marco. Jared doit être occupé c'est tout.

- Tu pense vraiment?

- Même s'il est sur une opération dangereuse, Jared est avec Andy, c'est les deux meilleurs gars de l'unité. Ils sont réfléchi, vif, efficace et ont d'excellents résultats ensemble.

- J'en doute pas mais tant que j'aurais pas de ses nouvelles, j'angoisserais.

- Tu l'aimes vraiment hein?

- Bien sur que je l'aime, t'es con ou quoi?

- Nan c'est juste que ça m'étonne, toi comme lui, je vous imaginais pas du genre à tomber amoureux, plutôt du genre coup d'un soir.

- C'est sur que ça t'aurais arrangé. Je vais pas mentir la première fois que je l'ai vu même si je suis du genre à pas coucher, juste pour coucher, s'il me proposait que ça, j'aurais pas refusé un coup d'un soir avec lui. Mais finalement, notre relation est devenue une relation de couple, même si on est du genre viril, bah comme beaucoup de monde, on peut tomber amoureux.

-  Je regretterais vraiment de ne pas pouvoir vous avoir eu dans mon lit, l'un comme l'autre vous devait être de très bon coup. Je vais devoir chasser ailleurs et maintenant que votre mauvaise blague est en train de s'effacer, je vais pouvoir chercher des mecs.

- Je te souhaite bonne chance alors, sincèrement, mais t'attaque pas au couple.

- J'éviterais sauf si je peux avoir un plan a trois avec deux beaux mecs consentants. 

- Au pire si tu trouve personne, t'auras toujours le gode que je t'ai rendu pour te faire plaisir.

- Vu que je l'ai payé je compte bien m'en servir...me manque plus que le mec, mais de toute façon pour le moment, c'est impossible vu qu'on est coincé tous....

Je ne termine pas ma phrase, un coup de feu vient de retentir, je m'empresse de me rendre à l'entrée auparavant au salon et un coup de pied ébranle la porte de la maison. 

- Allan file, la bibliothèque pivotante, comme on a dit, tu prends ma voiture, tu te barres.

- Je vais pas te laisser tous seul...avec ces malades

- Fais ce que je te dit Allan! Discute pas putain! 

Il s'en va enfin et je l'entend faire pivoter la bibliothèque du salon. Au même moment la porte cède. Pourvu qu'il est le temps de s'échapper avant qu'ils ne découvre le passage secret de la baraque. Pourvu qu'il parvienne à s'en aller. Pourvu qu'on sorte tout deux vivant de là.

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